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Avenir du modèle sportif français
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jandcven
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MessagePosté le: Lun Oct 06, 2008 10:12 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Cher Serge,
Je pense que tu as trouvé et tout compris Wink
Voyons ce que va pondre le ministère; pardon, le secrétariat aux sports Laughing
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Serge
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MessagePosté le: Mar Oct 07, 2008 4:31 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je pense que notre Ministre est occupé... Wink


FILOUTERIES

Les sulfureux amis de Bernard Laporte dans la boxe
« Full contacts » / mercredi 1er octobre par Eric Laffitte

BAKCHICH INFOS.COM


Après les casinos, Bernard Laporte a trouvé son nouveau dada : la boxe dite « Pieds et Poings », façon film de Bruce Lee. Le ministère des Sports a monté une nouvelle Fédération capable de séduire les chaînes de télévision, en un temps record. Avec un projet, et des dirigeants qui ne pas font pas l’unanimité dans le petit monde des arts martiaux. Et d’aucuns d’évoquer de sulfureuses relations, ainsi que quelques effluves politico-financières douteuses… Récit exclusif.

Bienvenue à la Fédération Française des Sports de Contact (FFSC), née au printemps et qui rassemble désormais dans une même structure des disciplines telles que le Muy Thai, le Kick boxing, ou encore la Boxe birmane, le Bando, le Muay Boran et autres disciplines associées…

Autant de sports de combats qui présentent, pour principal point commun, de recourir aux « pieds et aux poings » et plus si affinités, du genre coup de coude, ou coup de genou. Les coups sont réellement portés. D’où de féroces appétits du côté des chaînes de télévisions (Canal+, Eurosport), qui se frottent les mains à la perspective de diffuser des programmes « spectaculaires », celui des gladiateurs du XXIe siècle.
Fillettes s’abstenir

Plus raffinée encore est le MMA (Mixed Martial Arts) ou « combat libre », une discipline peu connue, et qui parfois se pratique dans une cage ( ! ). Autre spécificité, tous les coups sont permis entre les deux adversaires, les deux fauves. De tels combats existent déjà aux USA sous l’appellation d’ « Ultime Fight ». Sous la pression des plus importantes fédérations sportives (Judo, Karaté), le ministère de la Jeunesse et des Sports s’est jusqu’à présent refusé à délivrer un agrément au MMA ou à ses variantes. Toujours est-il que l’acte de naissance de la nouvelle Fédération Française des Sports de Contact a été publié au Journal Officiel du 19 juin 2008.

Environ 20 000 licenciés et un président, Denis-Marie Cintura, qui n’est pas inconnu dans les couloirs du Palais de Justice et dans les rangs du RPR, comme le montre le portrait que Bakchich dresse de lui (« Cintura du Gaullisme musclé au tribunal correctionnel »). En un temps record, la nouvelle fédé a obtenu l’agrément ministériel, et fait actuellement le forcing pour obtenir la « délégation du service publique », ce qui, dans le code du sport, marque la consécration absolue d’une association. S’ouvre alors la possibilité de recevoir des financements publics et celle d’organiser un championnat de France professionnel, (et d’en négocier les droits), de délivrer des diplômes, de participer à compétitions internationales avec le label « équipe de France ».

Un forcing efficace, puisque comme nous en a informé Denis-Marie Cintura ce mardi 30 septembre, cette délégation vient de lui être délivrée.
Une caution signée Laporte

La célérité avec laquelle le cabinet de Bernard Laporte devait délivrer un agrément qui d’ordinaire nécessite de présenter trois années de comptabilité, traduit les excellentes dispositions du ministère à l’égard de la nouvelle fédé. Mieux, selon des dirigeants du Full Contact, la fédération concurrente, qui ont déposé un recours devant le Conseil d’Etat, cet agrément a été délivré par un arrêté en date du 26 mai, avant même que les statuts de la FFSC n’aient été déposés le 16 juin 2008…

Paris est un village, et l’on notera que le conseiller parlementaire de Bernard Laporte au Secrétariat d’Etat aux Sports, à la Jeunesse et à la Vie associative, Franck Giovanucci, est un ancien collaborateur de Cintura à la Région Ile-de-France. Interrogé sur ce point par Bakchich, M. Cintura dément toute proximité avec Franck Giovanucci, mais se souvient finalement quand même l’avoir côtoyé lorsque tous deux travaillaient dans le tourisme pour la région Ile-de-France.

S’agissant du recours devant le Conseil d’ Etat, il n’inquiète pas Denis-Marie Cintura, lequel assure que « tout est parfaitement carré et validé par le service juridique du ministère ». Et de préciser « être l’objet de manœuvres ourdies par des aigris ou par des jaloux qui ne font rien ». Il ajoute avoir tout récemment déposé plainte contre un tract diffamatoire inspiré par le dirigeant d’une petite fédération rivale.
Pascal Arene « directeur technique »

Autre personnalité marquante dans l’entourage de Denis-Marie Cintura : Pascal Arene. Ce dernier se présente comme le « directeur technique » de la nouvelle Fédération Française de Sports de Contact.

A 38 ans, Pascal Arene affiche un incontestable palmarès pugilistique en Kick boxing. Champion de France en 1993 et en 1995, champion d’Europe en 1997. Ayant mis un terme à sa carrière de compétiteur il y a une dizaine d’années, Arene s’est reconverti dans l’enseignement, dans le XIIIe arrondissement, puis comme sélectionneur de l’équipe de France amateur de la fédération de Kick boxing. Bref, c’est l’homme qui contrôle le Kick en France, et l’apport de ses troupes ( 10 000 licenciés) a d’ailleurs été indispensable à Cintura pour atteindre une taille critique.

Depuis quelques mois, Arene est également le promoteur de soirées multi- boxes. Ainsi, le 17 avril dernier, avec l’organisation du « choc des boxes », premier gala du genre organisé en France. Soirée rapidement suivie d’un second gala organisé cette fois au Palais omnisports de Paris Bercy le 7 juin.

Dans une interview accordée au site internet Muaytahaitv.com, Arene explique que l’idée d’organiser ces manifestations « m’est venue pendant que je participais à la création de la nouvelle structure de la fédération française des sports de contacts. (…) J’ai donc demandé l’accord au Comité directeur de notre fédération et l’autorisation à Denis-Marie Cintura (…), qui a trouvé cette idée très intéressante. » A noter que l’organisation de « gala » passe impérativement par l’accord d’une fédération.

Bernard Laporte semble trouver lui aussi l’idée intéressante, puisqu’il avait tenu à marquer de sa présence le gala organisé à Bercy. « La location de cette salle prestigieuse, explique un professionnel du secteur, témoigne des ambitions placées dans l’organisation de ces galas, et surtout Denis-Marie Cintura, en réussissant à déplacer Bernard Laporte, pouvait désormais s’afficher comme le patron de la boxe Pieds et Poings en France ».

A cela quelques raisons. L’organisation de combats de boxe ne s’improvise pas. Pour l’avoir oublié, un organisateur encore pied tendre dans le métier s’est ainsi fait copieusement gifler dans un vestiaire à Marseille, par un acteur dominant de ce marché. Avec, en prime, la ferme invitation à « ne pas récidiver ». D’où la nécessité de savoir s’entourer.
Dans le collimateur des stups

Seule ombre au tableau, les amis de Laporte sentent un peu le souffre. Cintura doit passer prochainement devant le tribunal correctionnel pour abus de bien social (voir le portrait). Quant à Arene, il avait été brièvement arrêté en Août 2001 par la BRB pour sa participation supposée à une tentative d’évasion ratée à l’aide d’un hélicoptère à la prison de Fresne.
Le Parisien du 24 août 2001 évoque la spectaculaire tentative d’évasion de Fresnes
…dans laquelle Pascal Arène (et non pas Arème, erreur du journal) est soupçonné

Quelques semaines plus tôt, en mai, trois hommes avaient en effet détourné un hélicoptère et tenté de libérer Christophe Khider, un braqueur (35 hold-up à son actif) condamné à 30 ans de réclusion criminelle pour meurtre et vol à main armée. La tentative d’évasion avait tournée court au terme d’une fusillade. Arene avait été mis hors de cause. Mais restait dans le collimateur de la police. Ainsi, le Journal du Dimanche faisait-il état d’une nouvelle arrestation en avril 2007. Cette fois dans une affaire de stupéfiants. 35 kgs de cocaïne saisis par l’Office des stups en provenance de l’Ile de Saint-Martin. Toujours selon le JDD, l’enquête des flics aurait permis de remonter le fil d’un réseau soupconné d’être à l’origine de l’importation de plusieurs centaine de kilos de coke depuis les Antilles.

Ce à quoi Denis-Marie Cintura réplique : « J’ai demandé à Pascal Arene de me montrer son casier judiciaire. Il l’a fait et il est vierge ! ». Nous voilà rassurés.



À lire ou relire sur Bakchich.info

Denis-Marie Cintura, du gaullisme musclé au tribunal correctionnel
Le tout frais président de la Fédération des sports de contact a des antécédents politiques bien plus marqués que ceux de son ministre de tutelle Bernard Laporte. Un RPR de choc, quoi de plus naturel pour le nouveau patron des sports de (…)
Le clan Francisci marque Laporte à la culotte
Le « conseiller parlementaire » de Bernard Laporte, considéré comme le vrai patron de son cabinet, est un membre éminent du clan Francisci
Laporte des casinos, bandit manchot ?
La France du rugby n’avait jamais connu ça, trois défaites en une Coupe du Monde ! Un tour de force dont le sélectionneur du XV bleu, Bernard Laporte va être récompensé comme il se doit. Dès lundi, il deviendra secrétaire d’Etat aux Sports. La promotion (…)
Maître Thierry Herzog, conseil de Pascal Arene n’a pas répondu aux questions de « Bakchich ».
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Serge
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MessagePosté le: Mer Oct 29, 2008 10:25 am    Sujet du message: Répondre en citant

La suite vue par Antenne 2.fr...

Vers la fin du modèle sportif français ?


© AFP / Fabrice Coffrini

Après les JO de Pékin et en perspectives des Jeux de Londres en 2012, le sport français s'interroge.
Chaque grand évènement sportif est l’occasion de tirer un bilan du système français. Après les JO de Pékin, le résultat aujourd’hui est en demi-teinte, avec quarante médailles au compteur. Un nouveau record pour la France, qui a décroché ses titres dans 16 disciplines différentes. Un record là aussi.

Cette diversité, marque de fabrique du sport français, est cependant à double tranchant. Le nombre de médailles d’or françaises, seulement 7 cette année, est en constante diminution : 15 à Atlanta en 1996, 13 à Sydney en 2000, 11 à Athènes en 2004. La France a ainsi chuté de la 5e à la 10e place au classement des médailles. En comparaison, la Grande-Bretagne a réalisé une belle moisson, passant de la 10e à la 4e place. Mais les médailles britanniques sont concentrées sur un nombre de sports réduit (cyclisme et dans les sports de navigation). Le pari britannique de cibler les moyens, considérables et majoritairement issues du privé, sur quelques disciplines semble gagnant. Dès lors, se pose la question de la viabilité du modèle économique et sportif français.


Le sport, un service public
L’organisation de la politique du sport en France repose depuis 50 ans - et le revers tricolore aux JO de Rome de 1960 - sur le principe de service public. Le point d’orgue de cette volonté politique, initiée par Maurice Herzog à la tête du Haut Commissariat à la jeunesse et aux sports, fut la création en 1966 d’un ministère des sports. Il développa l’action de l’Etat et réorganisa le sport via des textes, la mise en place de structures et d’un système de financement. Il s’agissait alors d’organiser la pratique de masse du sport et de l’encadrer pour qu’en émerge l’élite qui, dès les Jeux de Tokyo de 1964, devait redorer le blason tricolore après la déroute des précédents JO.

La politique du sport a ensuite mis du temps à réellement trouver sa place : intégration sociale, éducation, et maintenant santé. La présentation du budget 2008 mixe d’ailleurs tous ces aspects dans un objectif stratégique un peu fourre-tout : « promouvoir la pratique physique et sportive à tous niveaux, ainsi que toutes les valeurs qu’elle véhicule (sens de l’hygiène corporelle, de l’effort, du progrès, du respect de l’autre, apprentissage des règles collectives, renforcement du lien social, universalité …) ». Une volonté qui semble dès lors bien éloignée des objectifs de médailles olympiques tant l’aspect « sport d’élite» est absent. Le sport de haut niveau ne serait-il donc plus une priorité ? Au contraire, s’élèvent les responsables de la filière ! « Il n’y a qu’à voir les pôles d’excellence, la veille technologique, le suivi médical, la sécurisation financière (un tiers de l’équipe Olympique de Pékin était fonctionnaire, sans compter les salariés des entreprises publiques) consacrés aux 6.500 sportifs de haut niveau français ».



Les acteurs de la politique du sport
Le développement et l'organisation de la pratique sportive en France sont aujourd'hui assurés par 4 acteurs. Un dispositif de cogestion entre l'Etat et le Mouvement sportif, unique en Europe.

- Le ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. Il a vocation à organiser le sport français. Par ailleurs, il est chargé d'élaborer, de mettre en œuvre, et d'évaluer la politique concernant les activités physiques et sportives, tant pour le sport de haut niveau que pour le sport pour tous.

- Le Comité national olympique et sportif français (CNOSF). Créé en 1972, il est chargé de représenter toutes les fédérations sportives et leurs licenciés, de veiller au respect par tous de la charte de déontologie du sport, d’assurer les missions de conciliation pour tous les conflits au sein du sport, excepté pour les faits de dopage.

- Les Fédérations sportives. Elles ont en charge l'organisation matérielle des disciplines sportives. Elles ont également le pouvoir de délivrer les titres correspondant aux compétitions organisées aux échelons nationaux, régionaux et départementaux. L’ensemble des fédérations est connu sous l’appellation Mouvement sportif.

- Le Centre national pour le développement du sport (CNDS). C’est un établissement public national placé sous la tutelle du secrétaire d’État chargé des sports. Ses ressources (268 millions d’euros en 2008) proviennent de prélèvements sur le chiffre d’affaires de La Française des Jeux, de la contribution de 5 % sur les cessions de droits de diffusion télévisuelle des compétitions sportives et des produits du placement de sa trésorerie. Le CNDS finance les actions du CNOSF ainsi que l’organisation des délégations françaises aux grands événements sportifs.






L'INSEP, vaisseau amiral du sport d'élite français
Le sport de haut niveau français à sa pépinière de champions. Marie-José Perec, Boris Diaw, David Douillet, Stéphane Diagana, Tony Parker... La plupart des grands sportifs français ont fait leurs classes à l’INSEP. L’Institut National du Sport et de l'Education Physique , créé en 1945, forme les sportifs de haut niveau et contribue à la formation des professionnels du sport. Cet établissement public, placé sous tutelle du Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative, est au service des sportifs de haut niveau qui étaient 567 à s’inscrire à l’INSEP à la rentrée de septembre 2008. Il propose à l’élite française les conditions lui permettant de concilier l’entraînement avec une formation scolaire, universitaire ou professionnelle. Un système qui a fait ses preuves d’autant plus qu’une majorité des sportifs médaillés aux JO de Pékin en sont issus (21 sur les 40 médailles). Cette fabrique à champions, propriété de l’Etat, a cependant dû accepter récemment un partenariat avec le secteur privé (Vinci, Accor, Casino et Dexia) afin de financer le plan de rénovation et de modernisation. Un projet estimé à 135 millions d’euros.



"Il faut que l'Insep devienne le Harvard du sport français, l'élément structurant et la référence dans le haut niveau en matière de recherche, de performance et d'innovation, " déclarait Bernard Laporte secrétaire d'Etat aux sports, un mois et demi après les JO de Pékin. Si la rénovation en cours, la réforme de l'INSEP est encore à réaliser. "Nous allons, par exemple, créer un institut du coaching, un regroupement des meilleurs coaches qui pourront transmettre leurs compétences aux autres entraîneurs, sur tous les sports. On se doit aussi d'aller installer un centre du haut niveau, rattaché à l'Insep, en Martinique-Guadeloupe, comme en Polynésie, où se trouvent aussi nos athlètes. Et j'ai besoin du secteur privé pour faire tout cela," confiait Bernard Laporte au quotidien Le Monde.

La question du financement est en effet cruciale pour une politique sportive ambitieuse et efficace. Les moyens affectés permettent de construire de nouveaux équipements, d’entretenir ou de rénover les anciens ou encore de recruter du personnel qualifié pour encadrer les sportifs de haut niveau. Conscient, sans doute, que pour obtenir des résultats, il faut y mettre les moyens, le ministère de la jeunesse et des sports a régulièrement augmenté son budget au cours des dernières années. En 2007, 441 millions d'euros étaient dédiés au sport dont 176 millions pour le haut niveau. Soit une augmentation de 2,3% par rapport à 2006. Le budget 2008 accordait, lui, 474 millions d’euros au programme "sports", dont 178 millions alloués au haut niveau. Reste que le budget 2009, dans un contexte de crise finanière internationale, pourrait, lui, connaître un ralentissement. Un coup dur dans le cadre de la préparation aux Jeux Olympiques de 2012, à Londres.



Vers une privatisation du sport ?
Aujourd'hui, le système français est remis en cause par la "concurrence" de filières privées. Et le Team Lagardère en est le parfait exemple. Créé en 2005, ce groupe a pour ambition d'être la filière d'élite sportive du groupe Lagardère. Il s'est principalement développé dans le tennis (9 des 15 meilleurs français), le judo mais se tourne aussi depuis quelques temps vers le rugby, l'athlétisme et le football. Son budget est estimé à 6 millions d'euros par an. Cette structure, Arnaud Lagardère la gère comme une entreprise : recrutement agressif des sportifs et des coaches, équipements haute technologie, communication omniprésente et très travaillée. S'il est indéniable que l'argent apporté par Lagardère est une bouffée d'oxygène pour les sportifs français de haut niveau, un bémol peut être mis : seul quelques sports profitent de cette manne. Le Team Lagardère ne cible en effet que des sports rentables et très médiatiques. Et si cette tendance s'accentuait, les "petits" sports en seraient les premières victimes et pourraient bien à terme disparaître de la liste des sports français de haut niveau.

Quelques mois avant les Jeux de Pékin, le groupe Lagardère avait souhaité une année olympique "en or" à tous ses athlètes sur une pleine page du quotidien sportif L'Equipe. Ce à quoi Bertrand Bonnefoy, directeur adjoint de la préparation olympique et paralympique, avait répliqué de manière lapidaire : "Il n'y aura pas de médailles Lagardère. Il contribue au même titre que les collectivités locales qui font vivre les clubs. C'est bien. Mais ce qui fera gagner, c'est le savoir-faire des fédérations, ce sont les 100 millions d'euros que l'Etat met pour payer les 1.600 cadre de la filière d'accès au haut niveau, c'est le travail des directions techniques nationales qui préparent les athlètes." La technique Lagardère est donc loin de faire l'unanimité. Faire bénéficier à quelques privilégiés des infrastructures du Team Lagardère va en effet à l'encontre du modèle français qui prône plutôt le sport pour tous.

Mais au-delà du "problème de caste" créé par ce type de structure privée, c'est surtout la manière dont cela est orchestré qui prête à discussion. Loin du véritable mécénat sportif, le stratégie du Team Lagardère s'apparente, pour beaucoup, à un énorme coup de pub dans une société où le sport prend, avec sa médiatisation grandissante, une place de plus en plus importante. Preuve en est avec le contrat de certains escrimeurs français, engagés avec Lagardère, et qui prendra fin au lendemain des Mondiaux 2010 ! Et l'absence totale de politique de filière (découverte de jeunes talents, formations et suivis de carrière) montre bien à quel point l'intérêt de nombreuses sociétés privées pour le sport de haut niveau est totalement biaisé.



Le modèle anglais, une solution alternative ?
Ceux qui ont suivi de près le JO de Pékin, on assisté, entre autre, au triomphe des sportifs britanniques. Avec quarante-sept médailles, dont dix-neuf en or, les athlètes d'Outre-Manche ont réalisé une des meilleures performances de leur histoire, terminant à la 4e place. Des médailles récoltées pour la grande majorité en cyclisme sur piste, et en sports de navigation (voile, aviron). Mais les performances de Bradley Wiggins, du quatre de pointe, de Ben Ainslie, du deux de couple poids légers, de Chris Hoy, des équipages de voile et de Rebecca Romero ne sont pas le fruit du hasard. Ces succès sont le résultat du système de financement britannique qui offre des moyens considérables à un nombre de sports toutefois limités. Et ça marche ! Car en voile, en aviron et en cyclisme, le drapeau britannique flotte bien au-dessus des autres. Mais si l'hyper-spécialisation britannique a porté ses fruits, chez les Suédois, grands spécialistes en saut à la perche, en hauteur, triple saut et 100m haies, la technique n’a pas fait d’étincelles à Pékin.

Si la moisson anglaise 2008 à été si bonne, c'est grâce notamment à la loterie nationale lancée par le gouvernement de John Major en 1994. Le système mit toutefois un peu de temps à donner des résultats : aux Jeux d'Atlanta en 1996, le rameur Steve Redgrave remporta la seule médaille d'or britannique. Mais en 1999, le sport britannique a vécu un tournant. Devant l'impossibilité pour l'Etat de financer à la hauteur souhaitée le sport et les arts, la Loterie a accepté de reverser une partie des sommes récoltées (28% contre 50% reversés aux joueurs et 12% à l'Etat) à un fonds spécial en ces deux domaines. Le sport bénéficie à hauteur de 16% des ressources de ce fonds et le cyclisme et la natation sont les mieux dotés. Du coup, à Sydney, en 2000, les résultats furent sans appel : 28 médailles dont 11 en or.

Dans la course à la médaille - et donc à la reconnaisance sur la scène internationale - les pouvoirs publics britanniques ont également pris, depuis dix ans, une part active dans la promotion et le financement du sport. Par l’intermédiaire des cinq conseils des sports : UK Sport, plus les quatre conseils d’Angleterre, du pays de Galles, d’Écosse et d’Irlande du Nord. UK Sports travaille de paire avec le ministre de la Culture, de la Communication et des Sports. Cette structure, dont le budget annuel avoisine les 120 millions d'euros, est en charge de promouvoir le sport de haut niveau britannique.

Dans un objectif d'excellence, Bernard Laporte, sécrétaire d'Etat aux sports, annonçait récemment son intention de rencontrer Clive Woodward, le directeur du sport de haut niveau britannique. Mais si le modèle anglais semble le séduire, certains aspects restent, eux, rédhibitoires :"Je ne veux pas du système anglais quand, sur 28 fédérations potentielles, il n'en présente que 16. Nous voulons en présenter 22 comme on l'a fait." Et quand on l'interroge sur le mode de financement de cette volonté politique, Bernard Laporte ne tergiverse pas longtemps : "Si parmi ces 22 fédérations certaines ont besoin de plus de moyens parce qu'il y a plus de licenciés et que cela rapporte plus de médailles, il faut augmenter les moyens vers ces fédérations pour que ces sports soient plus compétitifs." Il admet cependant que le nombre d'athlètes de haut niveau en France est sans doute trop important : "Il ne faut plus avoir 15 000 athlètes, seniors et espoirs, sous le label haut niveau pour en présenter 300 aux Jeux. Il faut vraiment se concentrer sur les meilleurs, aider les sports qui rapportent des médailles et éviter le saupoudrage." Un resserrage de l'élite donc permettrait peut-être d'améliorer le classement de l'Hexagone au tableau des médailles lors des prochains JO.



La nécessité de s'adapter
La France est le pays où l’organisation et la pratique du sport sont les plus réglementés. Ce modèle a des mérites internationalement reconnus et est fréquemment regardé avec respect. Notamment après le triomphe de l'équipe de France de football en 1998. Toutefois, cette réglementation est souvent trop rigide et mène parfois à des impasses. L’échec de l’équipe de France lors de la Coupe du Monde 2002 de football puis le revers de la candidature française à l’organisation des JO de 2012 ont mis à jour la fragilité du modèle français. Il apparaît nettement que les problèmes viennent autant de la structure – fortement hiérarchisée - que du financement du sport français.

« Il s’agit maintenant de faire l’état des lieux pour voir s’il ne serait pas envisageable de réformer notre modèle sportif si spécifique pour faire du sport français, notamment du sport professionnel, une organisation enfin adaptée à la société contemporaine », écrit Alain Loret dans son livre Le sport de la République . Selon lui, deux raisons justifient cette remise en cause. D’une part, le système s’avère inadapté à la libéralisation et à la mondialisation de l’économie qui a transformé le sport professionnel en véritable business. D’autre part, le système souffre d’une faiblesse chronique des ressources venant de l’Etat, que va encore accentuer la Révision Général des Politiques Publiques (RGPP).


Mais si certains problèmes existent bien, il faut reconnaître que le mode d’organisation du sport français est globalement bon et qu’il rencontre plus un problème d’adaptation. Une adaptation nécessaire à la France si elle souhaite conserver son rang historique dans le paysage sportif mondial. Premier pas dans ce sens : un regroupement national post-Pékin s'est tenu, en octobre, pendant trois jours à Bordeaux, en présence de plus de 200 acteurs du sport de haut niveau français. Le but ? Etudier plusieurs pistes pour améliorer le sport de haut niveau en France en vue de Londres 2012. "Ce sont des réflexions que l'on va transmettre au ministre", a suggéré M. Bertrand Jarrige, nommé lundi dernier Directeur des Sports auprès du ministère de la Jeunesse et des Sports. Et Fabien Canu, directeur de la Préparation olympique et paralympique, de rappeler : "La haute performance ne pardonne pas la moindre petite faille, c'est l'exigence du sport de haut niveau ... Quand on veut jouer les premiers rôles, cela coûte toujours un peu plus".
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Serge
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MessagePosté le: Mer Oct 29, 2008 10:32 am    Sujet du message: Répondre en citant

La suite... Wink


LES ECHOS

Mercredi 29 octobre 2008
Loin des effets d'annonce initiaux, la structure sportive de lagardère rentre dans le rang
Les illusions perdues du Team Lagardère
[ 24/10/08 ]


La révolution annoncée du sport français n'a pas eu lieu. Trois ans après son lancement, le Team Lagardère, conçu comme un laboratoire de champions, doit bien admettre que les résultats ne sont pas à la hauteur. Resserrant son « écurie », il revoit ses ambitions à la baisse.


Camouflet pour le Team Lagardère : les trois meilleurs Français au classement « ATP Race » sur l'année ne lui appartiennent pas.
PHILIPPE BERTRAND
Ce devait être une véritable bombe, le big bang d'un sport français moins étatique, revivifié par le secteur privé. Ce n'aura été qu'un pétard mouillé. Quand, le 13 décembre 2005, devant un parterre garni de champions et de journalistes, Arnaud Lagardère pose - symboliquement - la première pierre du « team » éponyme, la grande famille du sport français tremble sur ses bases. Le fils de Jean-Luc Lagardère - qui s'est illustré en son temps dans le sport automobile avec Matra Sport et, un peu moins, avec le Matra Racing en football - veut, selon l'expression d'un consultant, « faire exploser un système usé ».

Trois ans après, presque jour pour jour, et alors que débute, ce week-end, le BNP Paribas Masters de Bercy, où la plupart de ses joueurs sont engagés, les ambitions du Team Lagardère sont revues à la baisse. Le 10 octobre, Xavier Moreau, directeur général de la structure, annonçait aux « Echos » un resserrement de ses écuries de tennismen et d'athlètes. « Dorénavant, le Team se concentrera sur une demi-douzaine de joueurs confirmés, Richard Gasquet, Paul-Henri Mathieu, Michaël Llodra, Julien Benneteau, Nicolas Mahut et Alizé Cornet, et quelques jeunes prometteurs », explique l'ancien responsable de la préparation physique de la Fédération française de tennis (FFT). « Les 15 premiers mondiaux sont entourés par trois personnes au moins, un entraîneur, un préparateur physique et quelqu'un pour le mental. En nous concentrant sur le haut de la pyramide, nous offrirons à nos joueurs cette qualité d'accompagnement », affirme de son côté Arnaud Lagardère. En attendant, les Nicolas Dewilder, Edouard Roger-Vasselin et autres Thierry Ascione sont donc priés de rejoindre le club Lagardère Paris Racing (ex-Racing Club de France). Quant au groupe d'athlètes, il passera, lui, de 17 à 7 membres, mais sans l'espoir français du 100 mètres, Martial Mbanjock, qui préfère confier son potentiel à l'Américain John Smith, l'ancien entraîneur de Marie-Jo Pérec. On est loin de la promesse des débuts...

Une envie de revanche
En 2005, Arnaud Lagardère ne cache pourtant pas que le sport et son « business » l'excitent autant (sinon plus) que l'aéronautique et la défense, où s'illustre EADS. Ses pions se mettent en place progressivement. Dès 2002, il prend le contrôle d'un premier club omnisports parisien, à court d'argent : Jean-Bouin, porte de Saint-Cloud. Il y repère Gaël Monfils et Richard Gasquet, les deux espoirs du tennis français. Le tennis est justement sa discipline favorite. En 2005, tout s'accélère. Le groupe Lagardère, dont Arnaud a pris les commandes deux ans auparavant, succédant à son père, devient sponsor principal de Roland-Garros. Au prix de 11 millions d'euros sur cinq ans. Quelques semaines plus tard, le nouveau gérant commanditaire annonce la création de son Team, une écurie de tennismen constituée autour de Gasquet, mais aussi une plate-forme d'expertise et d'entraînement basée à Jean-Bouin et animée par des experts débauchés à l'Insep, l'Institut national du sport et de l'éducation physique, comme le biomécanicien Christian Miller.

Cette volonté d'investir l'univers sportif s'exacerbera encore en juillet de la même année, après l'échec de la candidature de Paris aux Jeux olympiques de 2012, dont Arnaud Lagardère a été le bras armé économique. Grâce au soutien du maire de Paris, il reprendra la concession du Racing Club de France à la Croix-Catelan. Il rachètera ensuite l'agence Sportfive pour 865 millions d'euros. « Le choix d'investir dans le sport a été arrêté dans le vol de retour de Singapour (où venait d'être annoncée la victoire de Londres pour les JO de 2012, NDLR) », déclarera-t-il en 2007 aux « Echos ». Par esprit de revanche, le jeune industriel veut produire des champions. « Sans la devise attribuée à Courbertin («L'important c'est de participer», NDLR), Paris aurait eu les Jeux », affirme-t-il aujourd'hui encore.

Projet scientifique
Le Team a pour but de donner au groupe une véritable légitimité sportive. « Lagardère Sports, c'est du business, sans complexe. Le Team, comme notre soutien à la nouvelle Fondation du sport, c'est pour redonner au sport », explique Arnaud Lagardère. Mais, malgré cet engagement de mécène, le mouvement sportif français, d'essence associative, se cabre, surtout devant le premier patron du Team, Arnaud Molinié, le bras droit d'Arnaud Lagardère, qui ne s'est fait que des ennemis pendant l'aventure Paris 2012. Le Team doit convaincre.

La « plate-forme d'entraînement » est logée porte de Saint-Cloud dans des préfabriqués, mais un investissement de 2 à 3 millions d'euros (financé avec le soutien de Sony France) est réalisé dans un court de tennis instrumenté qui servira de caution scientifique au projet. Des caméras filment les joueurs dans toutes les positions. Le mouvement peut ensuite être décomposé à loisir par ordinateur, permettant de déceler les points d'amélioration des sportifs. Rapidement, des accords sont signés avec les fédérations françaises de tennis de table, d'athlétisme et de rugby (dans la perspective de la Coupe du monde). « Notre rôle, raconte Xavier Moreau, c'est de donner aux sportifs le moyen de franchir l'infime distance qui sépare un bon joueur d'un grand champion. A haut niveau, les marges de progression sont très minces, mais elles sont difficiles à obtenir. »

Le Team se veut alors ouvert à tous, véritable laboratoire mettant son expertise au service du sport français dans son ensemble. Il emploie deux biomécaniciens, deux informaticiens, deux physiologistes et une brigade d'entraîneurs reconnus : Thierry Champion, Guillaume Peyre, Patrice Hagelauer pour le tennis, Guy Ontanon pour l'athlétisme. Ses dirigeants expliquent qu'« Arnaud Lagardère n'oppose pas le public et le privé », mais entend donner au sport français le petit plus qui mène à la victoire. « Notre objectif sera atteint quand un Français gagnera de nouveau Roland-Garros », déclare Xavier Moreau.

« La différence par rapport à l'Insep, d'où je viens, c'est qu'ici le projet scientifique est au coeur de l'activité. Là-bas, il était en marge », résume le docteur ès sciences Christian Miller. En somme, le Team Lagardère s'affirme comme un mini-Insep, mais plus rigoureux et, donc, plus performant. Les résultats sportifs viendront bientôt contredire cette ambition.

Un palmarès décevant
Globalement, les membres du Team ont progressé depuis leur entrée dans la structure privée. Richard Gasquet, qui était alors 16e au classement mondial (sur un an glissant), s'est hissé parmi les 10 premiers mondiaux en 2007. Il est aujourd'hui 15e. Paul-Henri Mathieu, actuellement 33e, a gagné 22 places. Michaël Llodra, considéré auparavant comme un spécialiste du double, est entré dans le Top 50. Quant à la jeune et jolie Alizé Cornet, depuis juillet 2005, elle a gagné rien moins que... 324 places, pour atteindre le 19e rang. Mais les titres sont rares et les victoires en Grand Chelem absentes. Pis, cette année, les meilleurs tennismen français - Gilles Simon, finaliste du tournoi de Madrid et nouveau numéro un tricolore, Jo-Wilfried Tsonga, finaliste à l'Open d'Australie, et Gaël Monfils, demi-finaliste à Roland-Garros - n'appartiennent pas au Team Lagardère (alors même que Simon est licencié au Racing !). Comme en atteste « The Race», le classement ATP pour 2008 (voir ci-dessous).

En affichant des progressions d'ensemble, les responsables du Team ne se comportent pas différemment des dirigeants de la FFT, qui se targuent de compter 15 Français dans les 85 premiers mondiaux. L'objectif affiché de faire passer les sportifs nationaux du camp des brillants participants à celui des « winners » n'est manifestement pas atteint.

A la FFT, la direction technique nationale dépense 15 millions d'euros par an pour le haut niveau. A comparer aux 7 ou 8 millions de budget du Team, l'enveloppe d'une bonne équipe cycliste professionnelle, pas celle d'un Insep bis. On remarque, porte d'Auteuil, que les membres du Team utilisent encore régulièrement les installations de Roland-Garros pour s'entraîner. « Ils ont pris des joueurs qui étaient dans le Top 100 et qui ont progressé naturellement », assène un cadre fédéral. « Ils ont cherché à se faire de la publicité en payant les joueurs, ou en donnant un emploi à leurs parents, comme au père de Gasquet, engagé à la Fondation Lagardère », ajoute-t-il. « Ils ont échoué sur la formation avec l'arrêt de leur projet d'académie à Sophia-Antipolis », affirme une autre voix fédérale, qui tempête : « On ne fabrique pas un champion en laboratoire. » « De toute façon, les joueurs ne vont que rarement sur le court instrumenté », se moque un habitué de Jean-Bouin.

« Les athlètes du Team reçoivent une bourse, mais modeste, de 20.000 euros par an, répond Xavier Moreau. Et si les tennismen bénéficient d'un petit contrat d'image avec le groupe, ils nous reversent 7 % de leurs gains. » Jean-Michel Bellot, lui, continue à croire aux vertus du Team. « Au Racing, où nous reconstituons une élite (le club compte 9 médaillés aux JO de Pékin, NDLR), nous allons organiser la détection des meilleurs jeunes, qui pourront, ensuite, utiliser l'expertise du Team », explique l'ancien perchiste devenu coordinateur sportif du Lagardère Paris Racing.

En somme, le Team Lagardère tend à devenir la cellule recherche et développement du Lagardère Racing. « Nous avons été perçus comme des intrus. Mon rôle est de rassurer », avoue Jean-Michel Bellot. « Nous ne nous affirmons pas comme un modèle », se défend de son côté Xavier Moreau. L'heure est à la modestie, loin des effets d'annonce du début. « Nous saurons faire preuve de patience », assure Arnaud Lagardère, qui annonce une hausse « de 1 à 2 millions » du budget de son Team. En admettant qu'il faut des années pour construire un champion, le Team Lagardère rentre dans le rang.

Le retour sur investissement n'est pas chose facile... Wink
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jandcven
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MessagePosté le: Jeu Oct 30, 2008 6:54 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Il est sur que si Xavier Moreau considère qu'il y a une "infime" distance entre le bon joueur et le champion, ils ne pourront pas aller bien loin.
En tout cas pas au niveau des objectifs affichés.
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Serge
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MessagePosté le: Ven Oct 31, 2008 7:01 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le problème principal est le retour sur investissement. Il n'est pas assez rapide pour le "patron"... Crying or Very sad
Le second problème: tu as beau disposer des meilleurs techniciens, des meilleurs préparateurs, il s'agit d'une performance humaine. Donc succeptible de ne pas seulement être limité aux seuls aspects physiologiques, ou psychologiques quantifiables, mais à d'autres plus "irrationnels" donc difficilement modélisables...
" la glorieuse incertitude du sport" comme l'écrivent certains sur le site... Wink
Ensuite, la publicité faite dans l'exagone à LA nouvelle forme d'encadrement sportif. Les yeux sont tous tournés vers " cette nouvelle façon" de soutenir le sport de haut niveau. Le temps lui est compté, on nous l'avait vendu comme une solution miracle, elle n'est qu'une parmis d'autres, rien de plus...
Zut! Il nous faudra trouver une autre solution pour notre modèle sportif Français... Wink
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jandcven
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MessagePosté le: Mer Nov 05, 2008 4:33 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La sagesse populaire expliquait déjà qu'il ne faut pas "mettre tous ses oeufs dans le même panier". Wink
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Serge
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MessagePosté le: Mer Nov 05, 2008 5:22 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Mais aussi qu'il faut être modeste... Wink
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Innocent XIII
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MessagePosté le: Ven Nov 28, 2008 5:57 pm    Sujet du message: Répondre en citant

C'est quoi La nouvelle forme d'encadrement sportif Question
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Serge
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MessagePosté le: Jeu Déc 18, 2008 8:05 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Faire croire que l'on domine la situation, alors que c'est loin d'être le cas. Wink
S'imaginer que l'on a toujours une solution, que tout est maîtrisable, alors que ce n'est pas possible. Wink
Que l'on est compétent partout... Wink

"Faire prendre des vessies pour des lanternes" Laughing
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jandcven
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MessagePosté le: Mer Jan 07, 2009 8:36 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Aïe,
Peut-être je crois que je vais être pour cette forme d'encadrement là. Laughing
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Serge
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MessagePosté le: Mer Jan 07, 2009 9:39 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je ne suis pas pour cela, mais je dois bien manger... Crying or Very sad
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Innocent XIII
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MessagePosté le: Jeu Jan 08, 2009 7:56 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Toujours de l'alimentaire Crying or Very sad
Elle est pourtant noble et moderne cette forme d'encadrement Embarassed
Allez, on y va.
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Innocent XIII
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MessagePosté le: Dim Jan 25, 2009 11:02 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La RGPP a bien été anticipée:
- masse salariale de l'Injep réduite de moitié, fermeture au 1er juin 2009 du site de Marly-le-Roi (qui accueille les associations à des prix d'hébergement et de restauration très attractifs),
- buget du secrétariat d'état à la jeunesse, aux sports et à la vie associative, réduit de 13% pour les subventions allouées aux associations, de 25% pour le service civil volontaire,
- budget du ministère de l'agriculture consacré à l'animation rurale supprimé...
Quant à lui, J. Henrard, président de la CPCA (Conférence permanente des coordinations associatives) qui représente 60% des associations françaises, redoute que ces décisions soient encore amplifiées par la crise.
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Lecoureur
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MessagePosté le: Lun Jan 26, 2009 1:21 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Oug, enfin, il était temps !!!!!!!!

Quelle est ta situation personnelle jeandcven ? Es tu un fonctionnaire tranquille et bien à l'abris ?????

Si tu étais chef d'entreprise, ou à ton compte, tu comprendrais !!!!

Les charges en France sont exorbitantes !!! Il faut faire des économies, non seulement pour réduire les déficits mais aussi et surtout pour désengorger les impots des entreprises qui n'en peuvent plus.

Alors oui aux fermetures des CREPS, oui à la disparition du ministere des sports, oui à la réduction des crédits ! Franchement, le sport c'est secondaire ! Qu'est ce qui est plus important : enlever un CREPS qui fait faire du ping pong à des ado ? ou diminuer de 5% les charges salariales d'une PME qui fait vivre et travailler 10 personnes ????

A+
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MessagePosté le: Lun Jan 26, 2009 7:09 pm    Sujet du message: Répondre en citant

A mon compte + une SARL puisque j'ai laissé le piston à ceux qui en avaient et les concours administratifs à ceux qui aimaient, je ne suis pas pour la fermeture des CREPS, l'économie effectuée est ridicule lorsque l'on regarde le budget accordé au ministère concerné.
Je préférerai que des hommes qui bossent 6 mois de leur vie n'aient plus une retraite à vie et les cumules...
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jb888
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MessagePosté le: Mer Jan 28, 2009 8:38 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Lecoureur a écrit:



Alors oui aux fermetures des CREPS, oui à la disparition du ministere des sports, oui à la réduction des crédits ! Franchement, le sport c'est secondaire ! Qu'est ce qui est plus important : enlever un CREPS qui fait faire du ping pong à des ado ? ou diminuer de 5% les charges salariales d'une PME qui fait vivre et travailler 10 personnes ????

A+


Si l'économie réalisée, de la vente des CREPS, permettait d'aider la recherche sur la greffe de neurone, cela permettrait par la suite d'aider certain.....

Amicalement
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Serge
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MessagePosté le: Mer Jan 28, 2009 11:36 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Si je souhaite aussi, que la greffe de neurones (pas à l'unité JB, mais en nombre!!) soit une réalité dans un avenir proche... Wink
Il semble difficile d'éviter les lieux communs ( les CREPS dont le seul travail serait de faire faire du ping pong à des ados par exemple. J'avoue n'en avoir fréquenté qu'un seul et ne pas y avoir vu de table de ping pong) )
Encore une fois, le discours très manichéen qui consiste à opposer un monde de l'entreprise saigné par des charges qui empêchent son développement, à un univers de fonctionnaires gaspilleurs, regardant la pendule entre deux pauses café est ...trop facile... Wink
Vraiment trop facile et conforme à des formules toutes faites. Conforme même aux idées, véhiculées par les "experts" qui envahissent les médias.
Ne me dîtes pas que vous ne trouvez pas cela trop simple? Crying or Very sad
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Lecoureur
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MessagePosté le: Jeu Jan 29, 2009 10:41 am    Sujet du message: Répondre en citant

Charges d'entreprise = prélèvement pour couvrir les charges que doit payer l'Etat, Les CREPS émargent au budget de l'Etat non ?????????? Donc moins de CREPS = moins de charges pour l'Etat. Donc moins de charges sur les entreprises !!!!! Donc tout n'est peut être pas si simple, mais tout n'est peut être pas si compliqué que vous le dites !!!!! Ok une dizaine de CREPS c'est insignifiant... mais un CREPS par ci, une DDJS par là, etc etc Au bout du compte, les petites gouttes font les grandes rivières !! Merci sarko
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jb888
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MessagePosté le: Jeu Jan 29, 2009 11:48 am    Sujet du message: Répondre en citant

Pour ce qui est de la greffe de cerveau, la disparition des CREPS ne suffiront pas... il faut s'attaquer au service public dans son ensemble..

et la enfin sans service public et sans l' État, les entreprises privées pourront vivre et se développer, sans charge, limpide.....
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Lecoureur
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MessagePosté le: Jeu Jan 29, 2009 12:20 pm    Sujet du message: Répondre en citant

chu désolé, mais ya des choses importante dont l'etat doit s'occuper et d'autres qui le sont beaucoup moins. Quand les déficits sont gigantesques, comme en ce moment et qu'on vit une crise, on se recentre sur l'essentiel, et dépenser des millions pour faire du sport, bin c'est loin de l'être... Il était temps que l'on ouvre les yeux en France sur le gaspillage de l'état. Tu veux faire du sport ? fais ce que tu veux, mais ne demande pas à la collectivité de payer... Que l'état assure la sécurité, les règles économiques, l'entretien des villes, ok, mais payer la table de ping pong pour les adolescents du coin, ya plus urgent.... Tu veux faire du ping, tu te payes ta table, c'est limpide !!!!! Merci sarko.
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MessagePosté le: Jeu Jan 29, 2009 12:45 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Lecoureur, crois-tu que les choses soient si simples?

"..Quand les déficit sont gigantesques, comme en ce moment et qu'on vie une crise, on se recentre sur l'essentiel, et dépenser des millions pour faire du sport, bin c'est loin de l'être... Il était temps que l'on ouvre les yeux en France sur le gaspillage de l'état..."

Si tel était le cas, la solution aurait déjà donné des résultats...
Ce qui me désole personnellement c'est que la massification de l'enseignement a coûté des sommes importantes avec des résultats assez variables en orthographe par exemple, ne trouves-tu pas?



Je ne comprend toujours pas ton obstination à nous parler des tables de ping-pong... Wink
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Lecoureur
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MessagePosté le: Jeu Jan 29, 2009 2:34 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Oui serge, je crois que les choses sont aussi simples !!!! Il semble que je ne sois pas le seul à penser ça, sinon pourquoi l'état fermerait les CREPS ? c'est pourtant des énarques qui ont pris cette décision... La logique est simple : plus de sous, on fait des coupes dans ce qui n'est pas indipensable... je pense qu'il faut se poser la question : si cela n'existerait pas, est ce que ce serait vital de le créer ? On se rendrait compte alors que beaucoup de services publics et beaucoup d'établissements de l'état disparaitraient bien vite. c'est ce que fait sarko actuellement et il abien raison. A quand la suppression des départements ??? il serait temps !!!! sais tu que la logique des départements date d'une époque ou il fallait qu'un administré puisse se rendre dans son administration en moins d'1 journée de cheval..... les temps on bien changé... J'ai bon espoir que la commission blladur rendra des conclusions dans ce sens...... Tout est un ensemble, les creps sont dans cet ensemble, il est bon de faire le point et de repartir sur de bonnes bases !!!!!!!

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MessagePosté le: Jeu Jan 29, 2009 4:21 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je ne partage pas ton avis.
Les CREPS vont être fermés c'est qu'ils coutent trop cher dis-tu?
Ces établissements fonctionnaient. Leurs missions étaient diverses et variées. Prenons l'exemple du CREPS de Montry en région parisienne. L'an dernier des travaux sont réalisés pour installer un ensemble de terrains de football et des infrastructures s'y rapportant. Cette année: on ferme, dis moi où est l'économie?..

Quand à savoir ce qui est vital, si je suis ton raisonnement, il ne reste que manger et dormir...( pour le reste...Ce n'est pas nécessaire!! Wink ) Maslow en a parlé il y a fort longtemps..

Ne mélange pas tout, les 36000 communes Françaises coûtent bien plus cher...

Derniers détails... Je travaille dans un établissement où un énarque voulait y installer un carrelage antidérapant (il s'agit d'une piscine) Il fit commander un produit à l'étranger, avec la garantie lui avait-on dit de l'excellence.
Deux ans plus tard, le carrelage fut retiré, un nouveau sol commandé. Trop de chute et de traumatismes crâniens...
Ne mise pas tout sur un homme providentiel fut-il Président de la République...
Quand à la commission Balladur... Son avis est seulement consultatif... Regarde ce qui est fait de ses propositions... Crying or Very sad
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MessagePosté le: Jeu Jan 29, 2009 6:25 pm    Sujet du message: Répondre en citant

jb888 a écrit:
Pour ce qui est de la greffe de cerveau, la disparition des CREPS ne suffiront pas... il faut s'attaquer au service public dans son ensemble..

et la enfin sans service public et sans l' État, les entreprises privées pourront vivre et se développer, sans charge, limpide.....


Obliger d'avouer que je viens de me marrer un peu là Laughing

Sinon, pour suivre, l'affaire, l'économie est nulle, je vais également payer les mêmes charges, même après les fermetures des CREPS...
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MessagePosté le: Ven Jan 30, 2009 12:45 am    Sujet du message: Répondre en citant

C'est vrai que dans deux autres posts au moins, j'ai défendu les CREPS.
Je persiste et signe.
Mon bon ami Lecoureur, sans doute aurais-tu raison, "les petits ruisseaux faisant les grandes rivières", si le principe était d'application permanente, mais j'espère (?) que tu le vois; il n'en est rien.
Je ne crois pas moi non plus, que les charges des PME, (celles qui créent réellement de l'emploi) seront grâce à cela significativement diminués.
Et si l'on recherche l'efficacité, Jean Ziegler réclamait seulement 83 petits millions de dollards à l'ONU, pour éradiquer la faim dans le monde. Bien sur, il n'a pas été possible de les trouver! La suite ami Lecoureur, je te la laisse écrire...
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MessagePosté le: Ven Jan 30, 2009 4:50 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Cette idée qui consiste à croire que le fait de fermer des CREPS permettra des économie est pure affirmation d'homme politique.
En effet, les comptes, surtout ceux d'une Nation sont un système complexe.
Les implications sont trop nombreuses,la marge très très étroite.
Comme le soulignait de façon "ironique" Didier, les CREPS qui ferment ne vont pas pour autant diminuer ses charges...
J'ai eu une micro entreprise pendant 7 ans (1987/1994) mon principal soucis était... Ma banque qui profitait de la bonne conjoncture pour me facturer des frais de tenue de compte (normal, j'avais une entreprise qui avait de nombreuses opérations) lorsque tout allait bien.
Puis le vent ayant tourné, me facturait aussi des frais encore plus importants, car il y avait un découvert (même si celui-ci était garanti par des fonds propres supérieurs au découvert) bloquait mes comptes personnels y compris ceux de ma femme, etc.

Remarque les économies réalisées permettront à un homme d'affaire qui avait la même banque moi de récupérer son argent...( même si c'est au profit d'un "ajustement" politique de sa part ) Wink
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MessagePosté le: Sam Jan 31, 2009 6:32 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Et cela continue en France et même en Amérique puisque leur nouveau président s'est un peu emporté (à juste titre, selon moi Razz ) envers les banquiers.
Au fait, vous avez tous noté que la jeunesse a quitté le domaine des sports pour rejoindre celui de l'exclusion !!!
Comment cela vous interpelle-t-il?
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MessagePosté le: Dim Fév 01, 2009 11:24 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Cela m'amène à penser qu'il y aura encore moins de crédit à se partager.
Au fait, vous avez tous corrigé. C'était 83 petits milliards de dollar, tout de même, que sollicitait le petit Suisse Jean Ziegler.
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MessagePosté le: Mar Fév 03, 2009 11:38 am    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour @ tous

Par l'intermédiaire du présent post, je voudrai répondre à mon ami "Lecoureur" qui précise dans son message précédent qu'il est bon de fermer les CREPS pour "faire des économies" par ces temps de crise.

Que l'on m'explique, si telle est véritablement la logique sous jacente, pourquoi on ferme le CREPS de Mâcon dont l'audit financier laisse apparaître que c'est un des rares établissements du ministère des sports en France à être rentable ?

Cela me rappelle l'histoire des autoroutes : l'Etat a dépensé (et emprunté) des milliards pour financer la construction des autoroutes. Or, au moment précis où ces dernières commençent à rapporter un "retour sur investissement", on les cède au privé. Cette privatisation m'a fortement étonnée à l'époque et aujourd'hui encore j'attends qu'un haut fonctionnaire m'explique le pourquoi de la chose. A savoir que les autoroutes auraient rapportées entre 35 et 40 milliards de dividendes d'ici à 2032, alors qu'on les a privatisées pour seulement 12 milliards en 2007. Quelle est la logique du calcul ?

C'est pourquoi je me pose la question de savoir si ce sont réellement des logiques d'économies financières qui sont à l'oeuvre derrière ces plans de restructuration. Je ne suis pas contre le changement, si cela permet véritablement de mutualiser les moyens, de travailler plus efficacement tout en faisant des économies substancielles. Je demande simplement à comprendre Very Happy

@ bientôt
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MessagePosté le: Mar Fév 03, 2009 10:14 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Jean Marc, il n'y a rien à comprendre!!! Notre ami voulait juste que nous aussi nous nous prosternions devant son guide qu'il a remercié à de nombreuses reprises!! Laughing
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MessagePosté le: Jeu Fév 05, 2009 3:02 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Entendu ce matin, sur Europe 1, ce propos de Philippe Seguin président de la cour des comptes:
Est-ce normal, qu'alors que l'état verse 21 milllions d'euros au sport amateur, il accorde 26 millions d'euros de déduction fiscale au sport professionnel Question
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