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SNELM - Article PRNSN

 
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Auteur Message
Michel_Rota
Grand habitué
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Inscrit le: 23 Fév 2008
Messages: 79

MessagePosté le: Ven Juin 26, 2009 11:04 pm    Sujet du message: SNELM - Article PRNSN Répondre en citant

Le Directeur de la Publication
Mr Denis Poncelin
Pôle Ressources National
Sports de Nature (PRNSN)
CREPS Rhône-Alpes
B.P. 38
07150 Vallon Pont d’Arc

L.R. avec A.R.

Paris, Mercredi 24 juin 2009

Monsieur le Directeur de la Publication,
nous prenons connaissance avec stupéfaction de l’édifiant article de la « Lettre du RéseauNational des Sports de Nature » N°49 du mois de Mai 2009 intitulé « Sports de nature et emploi/formation en Europe », diffusé publiquement sur Internet par le Pôle Ressources National Sports de Nature (PRNSN) du Secrétariat d’Etat chargé des sports.

L’auteur y présente les projets européens « EQFOA » et « CLOII » en cours depuis plus de trois ans, relatifs à la définition d’un référentiel de compétence pour les animateurs de plein air, à son positionnement dans le Cadre Européen des Certifications (CEC-EQF en anglais) et à la mise en cohérence d’acquis de connaissance avec ce référentiel.

Cependant, la rédaction de cet article tient plus de l’interprétation idéologique que de l’information journalistique, puisque l’auteur transforme les objectifs de ces 2 projets, évite d’en mentionner les réels concepteurs et coordinateurs et n’évoque que le seul partenaire dont le
PRNSN aspire à devenir membre en lui attribuant des responsabilités qu’il n’a pas, afin de pouvoir, comme par enchantement, faire abusivement coïncider ces travaux avec ceux du Secrétariat chargé des sports !


Cette récupération politique de bas étage, tout à fait indigne des fonctionnaires du PRNSN du Secrétariat d’Etat chargé des sports, est foncièrement irrespectueuse des travaux menés par les partenaires des projets européens auxquels il est fait référence dans l’article, nonobstant la tromperie manifeste des lecteurs sur les véritables objectifs, le vrai déroulement et les justes responsabilités des partenaires de ces projets.
La présente a donc pour vocation de reprendre point par point le contenu de cet article afin de rétablir la vérité sur ces projets et de démontrer comment l’auteur feint d’ignorer le véritable contexte européen de ces travaux et, par malhonnêteté intellectuelle, détourne ces travaux au
profit du PRNSN.

Premièrement: « Le sport au niveau européen : quel fonctionnement ? »
Au niveau européen, il n’est plus fait référence à un « Secteur Sport » depuis plusieurs années, mais à un secteur « Sport et Loisirs Actifs », en anglais « Sport and Active Leisure », afin de bien faire la différence entre les différents types de pratique d’une activité physique et d’éviter la
confusion des genres, si chère au monde sportif institutionnel français en général et au PRNSN en particulier.
Pour votre information, la structure à l’origine de cette précision qui dépasse largement le seul point de vue de la sémantique est l’observatoire européen « EOSE » lui-même, structure européenne à laquelle le PRNSN se targue précisément de vouloir adhérer !
Il semble donc qu’avant d’envisager d’adhérer à une structure européenne comme EOSE, il conviendrait que le PRNSN se pose la question de savoir quel secteur d’activité est couvert par la structure en question.
Bien que l’adhésion du PRNSN à EOSE ne concerne pas le SNELM, une telle entrée en matière est pour le moins révélatrice de l’état d’esprit de votre rédacteur.
Au niveau national, sur le sujet de la différence entre « sport » et « loisirs » nous vous renvoyons à 2 décisions du Conseil d’Etat (C.E. N°258190 du 13 avril 2005 « et C.E. N°308568 du 3 mars 2008) qui trouvent leur origine dans deux décisions du ministère chargé des sports, dont dépend le PRNSN, visant à refuser à des fédérations de loisirs l’agrément comme fédération sportive.

Rappelons que dans les deux cas le Conseil d’Etat a suivi le ministère dont dépend le PRNSN sur son analyse selon laquelle le code du sport ne pouvait s’appliquer aux fédérations dont les activités sont des activités de loisirs, établissant au passage une claire définition de ce qu’est le sport et de ce qu’il n’est pas.

Deuxièmement : « la commission européenne lance des appels à projets ayant pour objectif de mieux appréhender la problématique de la professionnalisation dans le sport » En matière de sport, le site de la Commission Européenne précise très clairement que :
« Les possibilités de soutien financier pour des projets liés au sport sont très limitées au niveau européen, car l'Union européenne n'a pas actuellement de compétence spécifique dans le domaine du sport. Pour la première fois, le budget 2009 de l'UE prévoit une action préparatoire
dans le domaine du sport. L'objectif est de préparer des actions futures de l'UE sur la base des est membre de la et de la confédération européenne priorités définies dans le Livre blanc sur le sport afin d'anticiper la mise en oeuvre des priorités liées au sport dans le traité de Lisbonne qui doit encore être ratifié. »
Il est donc clair que la présentation faite par votre rédacteur, ne vise pour ce qui concerne le financement des projets concernés, qu’à donner au seul « sport » une importance très largement supérieure à la réalité, la Commission Européenne n’ayant pas les compétences pour « lancer des
appels projet » pour « le sport »

Dans les faits, les projets « EQFOA » et « CLOII » ont été financés dans le cadre très général du programme « Leonardo da Vinci » et des « Projets pilotes » relatifs au « Transferts d’innovation », ouverts par la Commission Européenne à tous les secteurs professionnels sans aucune spécificité particulière pour le sport – qui n’est qu’une partie d’un secteur professionnel plus large.
Le projet « CLOII » a en outre été financé dans le cadre du « Life Long Learning Program » (LLP) plus connu en France sous la terminologie « apprentissage tout au long de la vie » qui concerne absolument TOUS les secteurs liés à une activité économique et qui n’est en aucun cas
spécifique au sport.
Manifestement votre rédacteur n’a au mieux pas pris connaissance des mécanismes de financement des projets européens en général et des projets « EQFOA » et « CLOII » en particulier, au pire, n’y a rien compris mais rédige pourtant sur le sujet.

Troisièmement : « ces programmes définissent des préconisations pour le Conseil et le Parlement européens relatives à la mise en place d’outils communautaires (cadre européen des certifications …) »
Les « programmes » définis par les projets « EQFOA » et « CLOII » ne sont absolument pas et n’ont absolument pas pour vocation de devenir des « préconisations » « relatives à la mise en place d’outils communautaires » comme le « cadre européen des certifications » (CEC - EQF en anglais).
En réalité les projets « EQFOA » et « CLOII » visent à créer des référentiels issus d’un consensus européen entre les acteurs du secteur en matière d’Enseignement et de Formation Professionnelle (EFP), par l’utilisation du CEC qui EST l’outil communautaire sur lequel les partenaires s’appuient.
Il s’agit donc de l’inverse de ce que votre rédacteur a compris : les résultats des travaux des partenaires des projets « EQFOA » et « CLOII » sont le résultat de l’utilisation de « l’outil » CEC et en aucun cas les travaux de l’ « EQFOA » et du « CLOII » ne servent de « préconisations » pour « mettre en place » « l’outil » CEC !
Le CEC existe déjà, il doit être utilisé par les secteurs professionnels européens pour créer des consensus en matière d’EFP.
Manifestement votre rédacteur n’a au mieux pas compris ce qu’est le CEC, au pire il pense que le PRNSN va pouvoir se raccrocher a une structure (EOSE) dont les travaux participent à la création d’un outil qui … existe déjà !


Quatrièmement : « l’Outdoor correspond aux sports de nature en France »
Cette traduction extrêmement libre du terme « Outdoor » par « sports de nature » fait la claire démonstration que votre rédacteur ne dispose pas d’une très bonne maîtrise de l’anglais, puisque l’ « Outdoor » se traduit en fait par « Plein Air », littéralement « hors des portes », faisant
référence à toutes les formes de pratiques des activités de plein air, incluant principalement, selon les conclusions du projet « EQFOA » :
1° les loisirs de plein air,
2° le tourisme d’aventure,
3° le plein air éducatif,
4° les expéditions et explorations,
5° le développement physique,
6° le sport développement et 7° la thérapie d’aventure.

Traduire l’ensemble de ce vaste champ par un terme renvoyant à l’une seulement de ses parties fait au mieux la preuve de l’incompétence linguistique de votre rédacteur, au pire d’une volonté de tromper le lecteur sur le sujet évoqué dans l’article.

Cinquièmement : « Leonardo da Vinci : un programme outdoor (…) « commandé » par la commission européenne » Ni le programme « Léonardo da Vinci » ni les projets « EQFOA » ou « CLOII » n’ont été
« commandés » par la Commission Européenne !

En matière de projets « Transfert d’Innovation », de « Projets Pilotes » et du programme « Léonardo », la Commission Européenne n’a rien « commandé » du tout.
Ce sont en revanche les porteurs de projets (SNELM & Skills Active) qui s’adressent, lorsque leur projet est monté, aux antennes nationales de la Commission afin de leur soumettre leurs projets.
L’utilisation de l’expression « commandé » est largement utilisée en France, et le monde sportif institutionnel affectionne particulièrement l’idée qu’on leur « passe commande » ; pour autant, le modèle français n’est pas le modèle européen.

Manifestement, le rédacteur de cet article n’a pas pris la peine de se renseigner sur la méthodologie des montages de dossier ou n’a absolument pas compris les informations à la disposition de chacun sur le site Internet de la Commission par exemple.

Sixièmement: « le projet EQFOA a été coordonné par (…) EOSE »
Le projet « European Qualification Framework for Outdoor Animators » dit « EQFOA » n'a absolument pas été « coordonné » par EOSE, mais porté par Skills Active, organisation d'employeurs Britannique, et coordonné par le SNEPSALPA, syndicat d'employeurs français
regroupant des sociétés commerciales (TPE/PME) et membre du SNELM. Pour être plus précis, le projet « EQFOA » a été imaginé et élaboré conjointement par le SNEPSALPA et l'Université Claude Bernard de Lyon. Ce n'est qu'après plusieurs mois de mise en place de ce premier projet que EOSE été contacté par les deux principaux partenaires pour y participer. Manifestement le "Pôle Ressource" cherche à attribuer un travail à d'autres, pour des raisons qui deviendront plus évidentes
dans la suite des présentes.

Bien que cela ne regarde pas le SNELM, il pourrait être judicieux pour le PRNSN de se renseigner plus précisément sur les travaux de la structure à laquelle il souhaite adhérer.

Septièmement : « Il (EQFOA) a conduit à la définition de huit métiers dans le domaine des sports de nature » Une fois encore, votre rédacteur réduit le vaste champ du « Plein Air » à l’une seulement de ses
parties qui n’est du reste absolument pas la principale, loin s’en faut. Le projet « EQFOA », comme indiqué au quatrièmement, porte en effet sur l’ensemble des types de pratiques d’une activité de plein air et les huit métiers décrits concernent l’ensemble du plein air et non pas seulement « le domaine des sports de nature ».
Si votre rédacteur avait pris soin de lire les documents produits par le projet « EQFOA » et disponibles en 3 langues sur le site du projet il aurait pu éviter cette confusion.
Manifestement le PRNSN cherche une fois encore à donner au « sport » une place bien supérieure à sa place réelle dans les projets, afin d’entretenir une confusion auprès du lecteur, visant à le convaincre que le « sport » SERAIT le « plein air », ou que la « partie » SERAIT le « tout ».
Votre rédacteur fait une fois encore la claire démonstration de sa malhonnêteté intellectuelle.

Huitièmement: « la commission a lancé un appel à projets pour une seconde phase de travaux »
La Commission Européenne n'a jamais « lancé un appel à projets pour une seconde phase de travaux ». Par contre, le SNELM et Skills Active, ainsi que certains de leurs partenaires, ont décidé de soumettre à l'agence Britannique « ECOTEC » une suite au projet « EQFOA » ; c’est cette nouvelle proposition qui a été retenue par cette agence, sans aucune intervention spécifique de la Commission Européenne.
De toute évidence votre rédacteur préfère inventer des procédures, plutôt que de faire référence aux syndicats d’employeurs des loisirs actifs (SNELM, …) qui sont responsables de ces projets.

Neuvièmement: « le projet CLOII (…) a pour objectif de comparer les résultats obtenus dans la première phase avec la réalité professionnelle des animateurs de sport de nature »
Au delà du problème de forme déjà évoqué, consistant à utiliser la terminologie « sport de nature » au lieu de « plein air », dans le seul but de substituer la partie sportive au « tout » dont le sport n’est qu’une petite partie, cette présentation des objectifs du projet CLOII est, sur le fond, absolument fausse.

L'objectif du projet CLOII n'est en aucun cas de « comparer les résultats obtenus dans la première phase (projet EQFOA) avec la réalité professionnelle des animateurs » de plein air, pour trois raisons:


 d'abord parce que le référentiel de compétence rédigé à la fin du projet « EQFOA » a été créé, à titre principal, par un groupe de syndicats d'employeurs européens qui connait parfaitement la « réalité professionnelle » puisque ses membres emploient des dizaines de
milliers de salariés à travers toute l’Europe, et que, par conséquent, ce groupe n’a aucun besoin de comparer ses résultats avec la réalité, puisque c’est précisément son vécu quotidien de cette réalité qui a permis au groupe d’acquérir les compétences nécessaires à la rédaction du référentiel,
 ensuite parce que l'objectif du « CLOII » est de définir les « acquis de connaissance » correspondants aux compétences requises par les employeurs,
 et enfin parce que l'animateur de plein air concerné par le « CLOII » intervient dans le domaine des loisirs et non pas dans le domaine du sport, puisqu'il n'est envisagé ni compétition, ni entraînement, ni respect de règles fédérales particulières.

Au mieux, le rédacteur de l’article n'a pas lu le programme du projet « CLOII », au pire, il tente délibérément de dénigrer les compétences des partenaires du projet « EQFOA » dont les résultats devraient, du fait de leur prétendue incompétence, être « comparés » avec la « réalité
professionnelle ».

Pour qui se prend donc ce rédacteur ? Quelles sont ses propres compétences qui lui permettent de juger que le travail des experts du projet « EQFOA » devrait être validé par un deuxième groupe
prétendument « commandé » par la Commission Européenne ?
Dixièmement: « Le projet CLOII un troisième volet … »

Le projet « CLOII » ne constitue pas un « troisième volet » mais une seconde phase des travaux des partenaires européens, ainsi que le rédacteur du texte l'avait mentionné plus haut.
Il semble bien que votre rédacteur n'ait manifestement pas relu son document avant de le publier et que son incompétence en matière de rédaction d'article, vienne surajouter à l'ignorance du sujet évoqué.

Onzièmement: « … en phase avec les travaux français » Le projet « CLOII » n'est absolument pas « en phase avec les travaux français » ni avec aucun autre pays en particulier; il a été conçu pour déterminer un consensus Européen, relatif à la mise en adéquation de compétences professionnelles avec les acquis de connaissance issus des formations
universitaires, sans aucune volonté particulière de mise « en phase » avec une situation nationale ou une autre.
Le rédacteur cherche manifestement à établir une correspondance particulière entre les travaux européens en cours et les travaux français du Secrétariat d'Etat chargé des sports, absolument sans objet ni fondement et qui ne correspond en aucun cas à la volonté des partenaires.
Il s’agit donc bien d’une technique de récupération, visant à positionner le PRNSN du Secrétariat d’Etat chargé des sports dans un contexte européen qui le dépasse manifestement.

Douzièmement: « le troisième volet de ce projet doit conduire à la définition d’une méthodologie permettant de mener une étude comparative des référentiels de compétence des secteurs privé, public et associatifs »
Ce « troisième volet » (sic) qui est en fait le deuxième volet (voir ci-dessus) ne doit absolument pas « conduire » « à la définition d'une méthodologie permettant de mener une étude comparative des
référentiels de compétence des secteurs privé, public et associatif » puisque, nous l’avons vu au neuvièmement, l’objectif du projet « CLOII » est tout autre.
Si une étude évoquée par le rédacteur a bien été prévue par le projet, ni la méthodologie, ni le contour exact de cette étude n’ont encore été validés par les partenaires du projet « CLOII ».
Ce à quoi fait référence votre rédacteur est le « workpackage 3.3.7 » du projet « CLOII » dont la seule définition actuellement validée par les partenaires du projet est de « conduire une étude comparative et de produire un rapport sur la relation entre les éléments publics, privés et à but non lucratif du Plein Air ».

Pour autant, si le thème de cette étude manque pour l’instant de précision, c’est précisément parce que les deux rédacteurs du projet avaient souhaité laisser le soin aux partenaires du projet de
préciser le contour de cette étude.
Dans ce contexte, EASE, partenaire responsable de ce « workpackage », ayant réalisé ne pas disposer des compétences nécessaires, avait envisagé de s’adresser au PRNSN pour participer à cette petite étude tout à fait accessoire à l’essentiel du projet « CLOII » puisqu’il représente une
dizaine de jours de travail sur un total de près de 900 journée, soit 1% du temps de travail du projet.
Votre rédacteur semble donc au mieux ne pas avoir compris le niveau éventuel de la participation du PRNSN à cette étude, au pire, de lui accorder une importance telle qu’il (elle) présente cette étude comme la finalité même du projet « CLOII » alors qu’il n’en est absolument rien.
Treizièmement : « Ceci n’est pas sans rappeler les travaux actuellement menés par le ministère chargé des sports et son PRNSN sur les éducateurs sportifs » Il est clair qu'ayant inventé un nouvel objectif au projet « CLOII » le rédacteur n'a aucun mal à le faire correspondre « aux travaux actuellement menés par le ministère chargé des sports et son
PRNSN sur les éducateurs sportifs »; malheureusement pour le rédacteur de l'article, tout ceci est une pure invention de sa part ne visant qu'à faire croire au lecteur que toute l'Europe travaille justement sur ce sur quoi travaille le PRNSN; rien ne saurait être plus faux.

Une fois encore, ayant détourné l’objet des projets en cours, votre rédacteur n’a plus aucun mal à positionner le PRNSN au centre des débats.
Cette façon de procéder est absolument indigne.

Quatorzièmement: « Cela permettra notamment de partager avec les partenaires européens le constat de la spécificité de la situation française » Le SNELM travaille depuis plus de trois ans avec les partenaires européens et la seule « spécificité » française reconnue par les employeurs européens du plein air est celle qui consiste pour le monde sportif institutionnel français à s'opposer farouchement à la reconnaissance des qualifications des autres européens.
Les partenaires européens, employeurs de la branche des loisirs actifs pour bon nombre d’entre eux, connaissent bien les arrêtés de complaisance, les instructions d'opportunité, ou les faux diplômes de skieurs par exemple, utilisés par le monde sportif institutionnel afin de préserver le marché du travail français au seul profit des corporations et du monde sportif fédéral en place.

Ils connaissent tous le recours contre la France introduit en Février 2008 par la Commission Européenne devant la Cour Européenne de Justice, pour avoir enfreint la législation européenne relative au système général de reconnaissance des diplômes.

En fait de « spécificité française » le rédacteur de l'article se flatte d'une situation qui, dans l'esprit des européens et de nombreux français, ne correspond qu'à l’existence en France d’un système dérogatoire au droit commun et à la législation Européenne et votre rédacteur tente
malhabilement de faire croire au lecteur que les dérives du monde sportif institutionnel français serait une prétendue « spécificité » dont la France pourrait s’enorgueillir.
Hélas pour le rédacteur du PRNSN, les partenaires européens ne sont pas dupes.

Quinzièmement: « Les questionnaires mis en place lors des enquêtes métiers avec les syndicats professionnels et les fédérations sportives ont permis de rassembler des éléments … »
« l’étude sur les éducateurs sportifs menée en parallèle (…) rendra possible la collecte de ce type de données sur le champ entier des professionnels des sports de nature »

Le SNELM découvre avec satisfaction que les « questionnaires mis en place lors des enquêtes métiers avec les syndicats professionnels » n’ont jamais été adressés à aucun de ses syndicats membres. Les syndicats mentionnés sont donc certainement les syndicats corporatistes dont les
activités syndicales de pure protectionnisme sont bien éloignées des considérations des syndicats patronaux, au sens du Code du Travail, évidemment.

Pour une fois, le SNELM remercie le PRNSN de ne pas l’avoir consulté, puisque ces enquêtes concernait selon le rédacteur les « éducateurs sportifs » : bien entendu, les membres du SNELM ne font pas de sport et ne souhaitent en aucun cas « éduquer » leurs clients !!!

Il était donc logique que les activités des loisirs actifs des membres du SNELM ne soient pas prises en compte dans le « champ » « des sports de nature » !!!!

Pour une fois qu’un texte du monde sportif institutionnel fait la claire distinction entre « sport » et « loisirs » il convient de le mentionner.


Pour conclure : « Même si les enquêtes (du Ministère chargé des sports) existantes et en cours concernent le seul secteur des éducateurs sportifs au sens du code du sport, il est important d'être capable de situer cette analyse dans un ensemble plus vaste qui inclue les champs du loisir, du
tourisme, de l'environnement, de l'agriculture ... »

Il est donc manifeste que votre rédacteur connaît très bien la différence entre « sports de nature » et « loisir » ou « tourisme », de la même façon qu'il connaît très bien la différence entre « sport de nature » et « agriculture » et qu’il sait parfaitement que le « sport » n’est qu’une partie d’un « tout », d’un « ensemble plus vaste » incluant les « champs » du « loisir », du « tourisme », de « l’environnement » ou de « l’agriculture ».
Puisque votre rédacteur a très bien compris que le « sport » était inclus au sein d’un ensemble plus vaste « sport de nature, loisirs actifs, tourisme, agriculture … », comment pouvez vous justifier la première partie de l’article qui entretien la confusion des genres et laisse entendre
au lecteur que l’ « Outdoor », c’est-à-dire « l’ensemble plus vaste » serait réduit aux seuls « sports de nature » ?

Par conséquent, au mieux votre rédacteur est totalement incompétent, au pire il a pleinement compris les enjeux et cherche manifestement à « récupérer » les loisirs et le tourisme dans le giron du sport et du PRNSN.
Non content de réduire le secteur « sport et loisirs actifs » au seul « sport » votre rédacteur souhait et- il également réduire le « tourisme » et même « l’agriculture » au seul sport ?

Cet article est tout à fait regrettable et ne constitue qu'un exercice pitoyable visant à positionner le PRNSN du Ministère chargé des sports sur un champ qu'il sait parfaitement ne pas être le sien:

les « loisirs », le « tourisme » ou encore « l’agriculture » au prétexte de projets européens auxquels le rédacteur n'a manifestement rien compris, qu'il se permet de recréer, d’inventer, de tordre et d’interpréter pour faire croire que le PRNSN dispose des compétences en la matière et pouvoir
prétendre que les travaux européens seraient prétendument « en phase » avec les siens.

Mais il y a plus grave :
A l’heure de la Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP) et alors que le PRNSN est en cours de rattachement à l’Ecole Nationale de Ski et d’Alpinisme (ENSA) de Chamonix, à l’instar du Centre de formation nordique de Prémanon, dans le but de constituer un pôle d’excellence sportif, et tandis que le sport se recentre sur le haut niveau, le PRNSN du Secrétariat d’Etat chargé des sports, pour sa part, continue de tenter de « récupérer » les loisirs, le tourisme, l’environnement et l’agriculture … dans son champ !

Cette manoeuvre à peine déguisée constitue un véritable « pied de nez » à la politique du gouvernement et aux orientations de Monsieur Nicolas Sarkozy, nonobstant le fait que le PRNSN s’immisce dans un champ (loisirs et tourisme) dans lequel le Secrétariat d’Etat auquel il appartient n’a aucune compétence particulière.

Sauf erreur, depuis le Décret NOR : HRUX0901923D de ce matin (JORF N°0144 du 24 Juin 2009, page 10274):

 les PME des loisirs marchands et le tourisme relèvent des prérogatives de Monsieur Hervé Novelli, secrétaire d’état, chargé du commerce, de l’artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services et de la consommation, et non pas du
PRNSN du secrétariat d’état chargé des sports,
 L’environnement relève des prérogatives du Ministère d’Etat de Monsieur Jean-Louis Borloo, et non pas du PRNSN du secrétariat d’état chargé des sports,
 L’agriculture relève des prérogatives de Monsieur Bruno Le Maire, Ministre de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche, et non pas du PRNSN du secrétariat d’état chargé des sports,

Comment donc le PRNSN du Secrétariat d’Etat chargé des sports peut-il s’octroyer unilatéralement des prérogatives normalement attribuées par Décret et publiées au Journal Officiel de la République Française ?
Pour une parfaite information, la présente sera diffusée de façon extrêmement large afin que soit parfaitement connues les dérives du PRNSN du Secrétariat d’Etat chargé des sports. Pour les mêmes raisons, nous vous demandons instamment de publier les présentes au sein de votre prochaine édition, afin d’accorder au SNELM et aux partenaires des projets mentionnés, un « droit de réponse » sur le sujet.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Directeur de la publication, l’expression de nos salutations distinguées.

M. Rota
Président du SNELM

M. J.Y. Lapeyrère
, Délégué général du SNELM,
Co-créateur du projet « EQFOA » avec UCBL,
Co-rédacteur du texte du projet « EQFOA » avec Skills Active,
Coordinateur du projet « EQFOA » porté par Skills Active,
Représentant du SNEPSALPA durant les travaux « EQFOA »,
Co-créateur du projet « CLOII » avec ses partenaires européens,
Co-rédacteur du texte du projet « CLOII » avec Skills Active,
Coordinateur avec Skills Active du projet « CLOII » porté par
Skills Active,
Représentant du SNELM durant les travaux « CLOII ».
_________________
Michel Rota-Chef d'entreprise

Président de l'Union Patronale Fitness, Bien être et Santé -UFBS- Syndicat adhérent à l'intersyndicale des Loisirs Marchands -SNELM-
Secrétaire général d'EC-OE www.ec-oe.eu
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