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SNELM - Le ministère des sports

 
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Auteur Message
Michel_Rota
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Inscrit le: 23 Fév 2008
Messages: 79

MessagePosté le: Mar Déc 09, 2008 10:11 pm    Sujet du message: SNELM - Le ministère des sports Répondre en citant

État . La réforme générale des politiques publiques et ses trente mille suppressions de postes de fonctionnaires vont réduire comme peau de chagrin l’intervention de l’État dans le sport.

Ce n’était déjà plus qu’un secrétariat d’État. Très vite, le ministère des Sports, tel qu’il avait été conçu en 1958 pour servir d’épine dorsale du mouvement sportif français, va s’apparenter à une coquille vide. Mercredi prochain, Éric Woerth présente le bilan d’étape de la réforme générale des politiques publiques (RGPP). Lors du conseil de modernisation des politiques publiques (CMPP) sous la présidence de Nicolas Sarkozy et la bienveillance du premier ministre François Fillon, le ministre du Budget passera en revue les 374 dispositions mises en oeuvre pour parvenir à 7,7 milliards d’euros d’économie sur le train de vie de l’État, « grâce à » 30 600 suppressions de postes de fonctionnaire.

Dans ce panier, le secrétariat d’État aux Sports, ses 6 500 agents et ses 1 100 contractuels disséminés sur tout le territoire, est un sacrifié tout désigné. « La RGPP, c’est moins de service public dans les secteurs identifiés comme les moins conflictuels, où l’État peut diminuer son emprise sans que cela fasse de dégâts », explique Alain Loret, directeur de la faculté des sports de Rouen. Sous couvert de la « recentrer sur son coeur de métier », l’institution, qui n’a pas donné suite à nos questions, va se réduire comme peau de chagrin.

Une administration dégraissée

Car à quoi sert une administration si ses relais dans les territoires sont rabiotés ? Avec la RGPP, finies les directions régionales et départementales jeunesse et sports. Au niveau régional, les services seront diluées dans une direction de la population et de la cohésion sociale. Au niveau départemental, les antennes seront rattachées au cabinet du préfet, ou seront incluses dans des directions départementales de la population ou de la cohésion sociale. Le tout selon le bon vouloir du préfet, « lorsque l’importance démographique ou les nécessités en matière de cohésion sociale de la politique de la ville le justifieront », comme l’explique une circulaire.

L’intérêt de ce jeu de chaises musicales est de redéfinir les missions de ces services… pour les réduire et donc diminuer le nombre de fonctionnaires. C’est la quasi-disparition des directions départementales des sports et c’est toute l’animation de la politique sportive en lien avec les associations locales qui n’est plus possible, l’éducation par le sport qui en prend un coup. Ne resteraient in fine que les missions de contrôle des établissements d’activité physique et sportive ou des centres de loisirs.

Et la RGPP a un coup d’avance. Imaginez le casse-tête d’un dirigeant bénévole d’un club de sport ou d’un élu pour trouver un interlocuteur local des sports, alors que d’un département à l’autre, la direction à laquelle cet agent appartient ne portera pas le même nom. Facile de décréter ensuite que ces agents sont inefficaces, donc inutiles…

La formation au privé

À Bercy comme à Matignon, on a vite tiré les conclusions. À quoi bon conserver des brevets d’État sanctionnant un cursus de formation jeunesse et sports quand il existe des diplômes universitaires et des licences professionnelles délivrés par les fédérations sportives ? C’est cela, « recentrer les sports sur leur coeur de métier » : chasser les « doublons » et les mille postes qui y sont rattachés. Le privé peut bien assurer la formation aux métiers du sport et empocher les fonds qui vont avec. Les agents de l’État n’auront plus qu’à assumer les formations qui n’intéressent pas le privé et le contrôle et la certification.

Dans cette logique, les centres régionaux d’éducation populaire et sportive (CREPS) n’ont plus lieu d’être. Un premier, celui de Montry, a déjà été sacrifié. Avec quel succès (lire par ailleurs) ! Douze vont être fermés ou, pour les plus chanceux, repris par des collectivités locales de début 2009 à 2011. Ceux de Dinard et Voiron se mobilisent déjà pour éviter de figurer sur la liste. Ne resterait plus qu’un CREPS par interrégion.

Que restera-t-il du secrétariat d’État ?

Privé de ses missions d’animation de la politique sportive dans les territoires, le secrétariat d’État aux Sports va poursuivre son recentrage sur la gestion du haut niveau. Bernard Laporte veut s’appuyer sur l’INSEP pour faire du « vaisseau amiral » de l’olympisme tricolore le « Harvard du sport français », adossé à la dizaine de CREPS restants, abritant des pôles d’élite. Mais avec quel argent ? Les sports, qui devaient représenter 3 % du budget de l’État selon le candidat Sarkozy, ne comptent plus que pour 0,5 %. La RGPP empire la situation. Le secrétariat d’État peut encore agir via ses mesures réglementaires et législatives, ou via les nominations de directeurs techniques nationaux ou des cadres techniques.

Au Comité national olympique et sportif français (CNOSF), on rappelle que le vent a tourné. « L’État se désengage mais voudrait préserver sa tutelle ? Ce n’est pas cohérent. Les fédérations gèrent depuis longtemps le sport de haut niveau et de masse. C’est ce qui fait la spécificité de notre modèle », explique-t-on à la maison de Pierre de Coubertin. Quant aux collectivités locales, elles attendent les annonces de la RGPP pour savoir quelles missions vont leur échoir.

Au secrétariat d’État, la débandade a déjà commencé. Selon l’Équipe Magazine, même le directeur de cabinet de Laporte distribue son CV depuis un an pour se recaser ailleurs. « Le pire, ce n’est pas la disparition du ministère, mais l’absence de vision politique, souligne l’universitaire Alain Loret. Alors que, depuis un demi-siècle, l’État a fixé les cadres du mouvement sportif, il n’y a plus aujourd’hui de volonté de définir une politique publique du sport. »

Stéphane Guérard l'HUMANITE de ce jour .... c'est parfait de compréhension !
_________________
Michel Rota-Chef d'entreprise

Président de l'Union Patronale Fitness, Bien être et Santé -UFBS- Syndicat adhérent à l'intersyndicale des Loisirs Marchands -SNELM-
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jb888
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MessagePosté le: Mer Déc 10, 2008 3:08 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Monsieur Rota, même les propos journalistiques de l'humanité vous permette d'essayer d'asseoir votre position??? Tous les moyens et effets d'annonce sont bons pour arriver à justifier votre combat....

C'est noble cette faculté de se réjouir de la fin présumée d'une administration et des conséquences éventuelles afin de servir ces propres desseins.
Surtout quand on connaît le peu d'impact et l'intérêt de votre syndicat.

A quand Mr Rota Ministre des loisirs marchands???

Attendez de voir pour crier victoire si vite.... le chemin est encore long, très long, et souvent teinté d'une autre réalité,

La semaine dernière, l'équipe magazine annonçait la fin du sport dans le socle commun du secondaire....les syndicats se sont mis en branle comme d'habitude pour dénoncer cette position ....et l'équipe magazine de cette semaine, rectifiait le tir par réponse du Ministre lui même, étonné de cette annonce mensongère et journalistique et absolument pas fondée, comme d'habitude....

Monsieur Rota, la RGPP fait son travail pour servir au mieux les intérêts du service public (que l'on soit d'accord ou pas), que le ministère en tant qu'entité soit absorbé par une autre administration ou que le nom change, les missions de service public du développement de la pratique sportive, aussi bien sur le plan du haut niveau, de la formation en tant que certification, du développement du sport, des contrôles d'établissement seront toujours la....

Au fait parlez nous un peu de votre fameuse convention ( la canonisation est pas loin!!!), à quand la signature, j'ai ouï-dire, qu'elle avait un peu de mal à être signée.... confirmez moi cette rumeur non journalistique....
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Jean-Marc BERTRAND
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MessagePosté le: Mer Déc 10, 2008 9:57 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Michel

Je ne crois pas que ton secteur "loisir marchand" doive finalement se réjouir tant que ça avec cette RGPP (réforme générale des politiques publiques) car, juste pour information, les DDJS ne disparaissent pas. Bien au contraire, il est notamment prévu pour de nombreux départements qu'elles soient phagocitées dans les nouvelles directions départementales de la protection des populations. Avec très certainement un fort recentrage sur les missions... régaliennes ! Autrement dit : l'action sera encore davantage centrée sur... le contrôle et la réglementation Wink !

@ bientôt
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Michel_Rota
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MessagePosté le: Jeu Déc 11, 2008 1:05 am    Sujet du message: Répondre en citant

Peut être, mais RGPP + modification du code du sport + CCN APR LM = développement de nos emplois et les missions régaliennes sur le secteur associatif et celui de l'animation.

Pas de problème.
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Michel Rota-Chef d'entreprise

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jb888
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MessagePosté le: Jeu Déc 11, 2008 3:08 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
développement de nos emplois et les missions régaliennes sur le secteur associatif et celui de l'animation.



On en reparle des que vous voulez.....

Le plein emploi et la liberté de fonctionnement, un doux rêve......


Et la convention??? la signature alors.... encore une rumeur ou quoi!!
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Serge
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MessagePosté le: Jeu Déc 11, 2008 10:05 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le texte qui fait débat tiré de "L'humanité"
Article paru le 8 décembre 2008

Le ministère des Sports est mort

État . La réforme générale des politiques publiques et ses trente mille suppressions de postes de fonctionnaires vont réduire comme peau de chagrin l’intervention de l’État dans le sport.
Ce n’était déjà plus qu’un secrétariat d’État. Très vite, le ministère des Sports, tel qu’il avait été conçu en 1958 pour servir d’épine dorsale du mouvement sportif français, va s’apparenter à une coquille vide. Mercredi prochain, Éric Woerth présente le bilan d’étape de la réforme générale des politiques publiques (RGPP). Lors du conseil de modernisation des politiques publiques (CMPP) sous la présidence de Nicolas Sarkozy et la bienveillance du premier ministre François Fillon, le ministre du Budget passera en revue les 374 dispositions mises en oeuvre pour parvenir à 7,7 milliards d’euros d’économie sur le train de vie de l’État, « grâce à » 30 600 suppressions de postes de fonctionnaire.

Dans ce panier, le secrétariat d’État aux Sports, ses 6 500 agents et ses 1 100 contractuels disséminés sur tout le territoire, est un sacrifié tout désigné. « La RGPP, c’est moins de service public dans les secteurs identifiés comme les moins conflictuels, où l’État peut diminuer son emprise sans que cela fasse de dégâts », explique Alain Loret, directeur de la faculté des sports de Rouen. Sous couvert de la « recentrer sur son coeur de métier », l’institution, qui n’a pas donné suite à nos questions, va se réduire comme peau de chagrin.

Une administration dégraissée

Car à quoi sert une administration si ses relais dans les territoires sont rabiotés ? Avec la RGPP, finies les directions régionales et départementales jeunesse et sports. Au niveau régional, les services seront diluées dans une direction de la population et de la cohésion sociale. Au niveau départemental, les antennes seront rattachées au cabinet du préfet, ou seront incluses dans des directions départementales de la population ou de la cohésion sociale. Le tout selon le bon vouloir du préfet, « lorsque l’importance démographique ou les nécessités en matière de cohésion sociale de la politique de la ville le justifieront », comme l’explique une circulaire.

L’intérêt de ce jeu de chaises musicales est de redéfinir les missions de ces services… pour les réduire et donc diminuer le nombre de fonctionnaires. C’est la quasi-disparition des directions départementales des sports et c’est toute l’animation de la politique sportive en lien avec les associations locales qui n’est plus possible, l’éducation par le sport qui en prend un coup. Ne resteraient in fine que les missions de contrôle des établissements d’activité physique et sportive ou des centres de loisirs.

Et la RGPP a un coup d’avance. Imaginez le casse-tête d’un dirigeant bénévole d’un club de sport ou d’un élu pour trouver un interlocuteur local des sports, alors que d’un département à l’autre, la direction à laquelle cet agent appartient ne portera pas le même nom. Facile de décréter ensuite que ces agents sont inefficaces, donc inutiles…

La formation

au privé

À Bercy comme à Matignon, on a vite tiré les conclusions. À quoi bon conserver des brevets d’État sanctionnant un cursus de formation jeunesse et sports quand il existe des diplômes universitaires et des licences professionnelles délivrés par les fédérations sportives ? C’est cela, « recentrer les sports sur leur coeur de métier » : chasser les « doublons » et les mille postes qui y sont rattachés. Le privé peut bien assurer la formation aux métiers du sport et empocher les fonds qui vont avec. Les agents de l’État n’auront plus qu’à assumer les formations qui n’intéressent pas le privé et le contrôle et la certification.

Dans cette logique, les centres régionaux d’éducation populaire et sportive (CREPS) n’ont plus lieu d’être. Un premier, celui de Montry, a déjà été sacrifié. Avec quel succès (lire par ailleurs) ! Douze vont être fermés ou, pour les plus chanceux, repris par des collectivités locales de début 2009 à 2011. Ceux de Dinard et Voiron se mobilisent déjà pour éviter de figurer sur la liste. Ne resterait plus qu’un CREPS par interrégion.

Que restera-t-il du secrétariat d’État ?

Privé de ses missions d’animation de la politique sportive dans les territoires, le secrétariat d’État aux Sports va poursuivre son recentrage sur la gestion du haut niveau. Bernard Laporte veut s’appuyer sur l’INSEP pour faire du « vaisseau amiral » de l’olympisme tricolore le « Harvard du sport français », adossé à la dizaine de CREPS restants, abritant des pôles d’élite. Mais avec quel argent ? Les sports, qui devaient représenter 3 % du budget de l’État selon le candidat Sarkozy, ne comptent plus que pour 0,5 %. La RGPP empire la situation. Le secrétariat d’État peut encore agir via ses mesures réglementaires et législatives, ou via les nominations de directeurs techniques nationaux ou des cadres techniques.

Au Comité national olympique et sportif français (CNOSF), on rappelle que le vent a tourné. « L’État se désengage mais voudrait préserver sa tutelle ? Ce n’est pas cohérent. Les fédérations gèrent depuis longtemps le sport de haut niveau et de masse. C’est ce qui fait la spécificité de notre modèle », explique-t-on à la maison de Pierre de Coubertin. Quant aux collectivités locales, elles attendent les annonces de la RGPP pour savoir quelles missions vont leur échoir.

Au secrétariat d’État, la débandade a déjà commencé. Selon l’Équipe Magazine, même le directeur de cabinet de Laporte distribue son CV depuis un an pour se recaser ailleurs. « Le pire, ce n’est pas la disparition du ministère, mais l’absence de vision politique, souligne l’universitaire Alain Loret. Alors que, depuis un demi-siècle, l’État a fixé les cadres du mouvement sportif, il n’y a plus aujourd’hui de volonté de définir une politique publique du sport. »

Stéphane Guérard


Néanmoins, il est à noter que les temps changent... Laughing
Il y a peu, ll aurait été inconcevable qu'un membre d'un syndicat patronal lise un journal qui pronait l'abolition du capitalisme...
Le communisme Français à changé, son lectorat aussi semble-t-il. Wink
Je me réjouis de l'ouverture d'esprit des employeurs capables d'utiliser un journal d'opinion pour étayer leurs propos.... Cool
Un journal d'opinion cependant... Rolling Eyes

Ah! qu'elle est loin l'époque où Marc Blondel Secrétaire National du syndicat FO montait sur la table en criant après les négociateurs de.... La CG PME.. Wink
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