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Ethique et football
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petitsyeux
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MessagePosté le: Mar Nov 11, 2008 11:40 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Laughing mon froc il est toujours remonté, contrairement à d'autres Very Happy
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Serge
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MessagePosté le: Mar Nov 11, 2008 11:53 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je n'en porte pas, il faut toujours beau là où je travaille... Wink
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petitsyeux
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MessagePosté le: Mer Nov 12, 2008 12:10 am    Sujet du message: Répondre en citant

Faut pas te sentir visé comme ça Laughing
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Serge
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MessagePosté le: Mer Nov 12, 2008 11:14 am    Sujet du message: Répondre en citant

Pas visé, mais solidaire... Wink
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petitsyeux
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MessagePosté le: Mer Nov 12, 2008 3:28 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Solidaire de qui ?
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Serge
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MessagePosté le: Mer Nov 12, 2008 3:57 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Solidaire de toutes les personnes qui "baissent leur froc"... Wink
Car il est toujours très difficile de ménager la chèvre et le choux. Il est assez complexe de faire plaisir aux uns et aux autres.
Je me sens toujours plus solidaire de ceux qui essayent (même mal) que ceux qui ne font rien. Je ne porte pas la fédération Française de football dans mon coeur, loin de là c'est un groupe de personnes dont j'ai du mal à suivre la ligne de conduite. Je la crois plutôt guidée par un attrait du ... Pouvoir dirons-nous.
Car des matchs tels que celui qui attire notre attention sont des opérations très, très rentables. Tu as le public , les droits télévisés, mais aussi le prix que peuvent payer les équipes pour jouer contre l'équipe de France, j'en passe et des meilleures.
Alors comme je te le disais précédement, on proteste pour la forme, pour "noyer le poisson", mais l'argent est bien rentré, le peuple a été occupé (du pain et des jeux cela ne date pas d'aujourd'hui)... distrait l'espace d'un moment que l'on a fait durer...
Après? Il faudra lui trouver d'autres occupations... Smile
Les discours indignés n'étaient là que pour la forme. Wink

Par contre, et ce sont eux qui en souffrent (donc qui baissent leur froc, on leur demande d'inventer quelque chose à chaque évènement) je me sent de tout coeur avec des amis qui sont éducateurs sportifs et qui ont la lourde tâche d'encadrer le football dans les associations et autres communes de la Région Parisienne.
Car les critiques que je peux développer à longueur de page ce sont eux qui les supportent et qui se demandent encore et encore comment faire.
Alors comme le dit Jean Marc, ils mettent en place des trophés du fair play, des opérations de respect de l'arbitre et des autres joueurs adverses. Mais l'édifice comme il est dit dans un très vieux livre n'est construit que sur du sable, alors à la première tempête (le match France Tunisie), tout est à recommencer.

Je demande régulièrement à un collègue, pourquoi il ne change pas de spécialité... La passion me dit il...A ce niveau je pense que la médecine seule peut intervenir... Voilà de qui je suis solidaire. Wink
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petitsyeux
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MessagePosté le: Mer Nov 12, 2008 7:36 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je suis d'accord avec ce que tu dis Serge.

Tu dis que ce genre de match représente des opérations très rentables. Ok !

Donc il faudrait ne plus faire de match représentant des opérations rentables...autrement dit, supprimer les matchss du genre : France-Tunisie, France-Algérie, France-Marseille...

Et alors on se retrouverait dans la situation où ceux qui disent que ces matchs sont des affaires rentables poseraient la question : "Et pourquoi vous ne faites pas de match France-Tunisie ? Les pays du Maghreb compte quand même !"

Alors il faudrait savoir sur quel pied danser....
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Serge
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MessagePosté le: Mer Nov 12, 2008 8:49 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ce n'est pas si réducteur que cela.
C'est évident, du fait d'une proximité historique, les rencontres avec les pays d'Afrique du Nord sont des opérations très rentables. Mais elles ne sont les seules.
La moindre rencontre est une opération rentable. Car tout est prétexte à faire de l'argent.
Les éliminatoire de la Coupe d'Europe, supportons notre équipe.
Les éliminatoires de la Coupe du Monde, supportons notre équipe.
Le match amical contre l'équipe lambda, il y a 3 ans qu'ils ne se sont pas rencontrés, et l'équipe de France mène 21 victoires à 20, l'enjeu est de taille.
Etc.

Ensuite, tout est affaire de politique, je laisse quelques personnes siffler les hymnes pour exulter leur rancoeur. Trois jours à en parler dans les journaux. Quelques bonnes images au JT et le tour est joué. Ainsi stigmatisés, je les conforte dans un rôle qui est bien ancré dans la vie sociale. Une sorte de repoussoir... Wink
Trop facile à mon gout... Wink
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MessagePosté le: Lun Déc 22, 2008 10:36 am    Sujet du message: Répondre en citant

BAKCHICH INFO.COM

Les matchs truqués collent aux Basques espagnols

Football




Vivement que la Fifa "labellise" la probité des matchs sur lesquels des paris sont mis. Voilà que la Liga espagnole est éclaboussée par un scandale de parties "arrangées", au plus haut niveau…

Comme en écho à la sympathique manifestation du 4 novembre à Oerlikon sur le thème de la force de frappe de la FIFA contre les matches truqués, le quotidien espagnol El Mundo a publié le 4 décembre 2008 le compte rendu d’une conversation téléphonique édifiante enregistrée le 18 juin 2007.

Les 2 pipelettes prises en flagrant délit seraient Inaki Descarga, l’ancien capitaine de l’équipe de Levante et le président du club, Julio Romero. Sur la bande, Descarga affirme que son équipe s’est laissée corrompre pour perdre le match qui l’opposait à l’Athletico Bilbao afin d’éviter la relégation du club basque. Rien n’indique d’après le quotidien espagnol, combien les joueurs ont perçu et d’où venaient les fonds.

D’après l’enregistrement, l’arrangement serait intervenu 2 mois avant le match et n’impliquerait pas l’ensemble de l’équipe de Levante. « Si tout le monde avait été dans le coup, ça n’aurait pas marché » affirme distinctement Descarga de sa voix virile.

Ceux qui ont entendu la conversation disent que les deux hommes étaient d’humeur joyeuse. « Si vous regardez le match, rien ne permet de soupçonner qu’il a été arrangé », ajoute même Descarga non sans fierté. Ce qui a mis le feu aux poudres en Espagne c’est que Angel Maria Villar Llona le président de la Fédération Espagnole aurait eu connaissance de l’arrangement. « Nous nous sommes assurés que Villar était au courant », affirme Romero, laissant entendre que Villar était parfaitement informé de ce qui s’est passé le 17 juin 2007, jour du match truqué, qui s’est soldé par une victoire de l’Athletico sur le score de 2 à zéro dont un but contre son camp par un joueur de Levante.

Voilà venues les primes de défaite
Le football espagnol se prépare des jours difficiles. Les rumeurs de matches truqués en Seconde et Troisième divisions tendent à se multiplier. Il y a quelques jours, El Mundo a publié une nouvelle transcription de conversation téléphonique enregistrée. Il s’agit cette fois d’une conversation entre l’ancien joueur de Tenerife Jesuli et la président du club de la Real Sociedad Inaki Badiola. Il révèle que Jesuli et ses partenaires ont accepté de l’argent pour perdre contre Malaga la saison dernière, permettant ainsi à Malaga de remonter en 1ère division aux dépens de la Real Sociedad. Selon El Mundo, Jesuli indique que les joueurs ont reçu 6000 euros comme « prime de défaite ». Si celles-ci deviennent d’un montant supérieur aux primes dites de « victoire » il y a en effet vraiment du souci à se faire…

Le 4 décembre, Romero a publié séance tenante un communiqué selon lequel il nie que le match contre l’Athletico ait été truqué et plus encore, s’en être entretenu téléphoniquement avec le Président Villar. Etrangement la Fédération espagnole a tardé à ouvrir une enquête.

Le Celta Vigo qui a fait les frais de l’issue vaguement trafiquée du match Real Sociedad contre Malaga, déclare sur son site internet qu’il exige l’ouverture d’une enquête formelle le plus rapidement possible. Du coup, la Ligue Espagnole de football (Liga de Futbol Profesional ) presse le gouvernement de se doter d’un arsenal législatif pour lutter contre les matches truqués et la corruption dans le football ibérique. Un empressement de nature à vraiment inquiéter les autorités espagnoles.

Il reste aussi la possibilité à l’immense président Blatter de faire embaucher Villar, par ailleurs Vice-président de la FIFA et membre éminent de son Comité Exécutif, comme directeur commercial de « Early Warning System Gmbh » sensée vitrifier dans l’œuf toute velléité de trucage des matches. Villar, qui siège au sommet du football mondial en compagnie de collègues d’une probité indiscutable comme Jack Warner, Ricardo Texeira, Nicolas Leoz, Viacheslav Koloskov et Chuck Blazer, assistés du non moins vertueux Jérôme Valcke en charge de l’administration, ne demande sans doute pas mieux que de mettre ses modestes connaissances au service de la lutte mondiale contre les matches truqués.

Pas un mois sans qu'il ne soit question du football... Wink


Ses vertues "éducatives" ne sont plus à démontrer... Crying or Very sad
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Serge
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MessagePosté le: Mar Déc 30, 2008 7:54 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Narco Football Club", plongée dans le foot sud-américain
Par Hubert Artus


Article publié sur le site RUE 89




Pendant la trêve hivernale des championnats de France, le foot continue sur Rue89. Début décembre paraissait en effet "Narco Football Club", un polar signé par deux journalistes Marc Fernandez et Jean-Christophe Rampal, sur fond de Copa Libertadores (l’équivalent sud-américain de la Ligue des Champions) et de cartels de la drogue en Amérique latine. Un aspect méconnu du foot business.

Un polar tout foot tout flamme



C’est un match auquel assistent, des tribunes, Raymond Kopa, Alfredo Di Stefano, Hugo Sanchez, Diego Maradona et Michel Platini. C’est une finale de la Copa Libertadores, entre deux équipes mexicaines, chacune aux mains de cartels de la drogue.

L’attaquant vedette de l’une d’elle est au cœur d’un marché de dupes ("vrai-faux transfert" en football) avec un club européen. Dont le boss, bien sûr, est également véreux. Le tout dans une ambiance caliente, avec un journaliste qui couche, des agents spéciaux partout, des arbitres menacés, un péno raté, un entraîneur buté dès le début.

Un livre est en quatre-vingt-dix chapitres. On verra peu du match, mais tout le contexte:

"C’est la suprématie du trafic de drogue dans le pays qui se joue ce soir, plus qu’un trophée centenaire, la place de numéro un des cartels de tout le continent.

Une vieille habitude depuis que, il y a une vingtaine d’années, la poudre blanche est entrée de plain-pied dans les économies d’Etats en voie de développement ou en reconstruction après des années de guerre civile."

Par moments légèrement trop guignolesque, "Narco Football Club" est un polar qui, au bout du compte, réussit à dépeindre précisément tout son contexte, en évitant le "tous pourris" aussi bien que l’angélisme du passionné. Un vrai bon polar de journalistes, et un livre qui devrait être le premier d’une trilogie.



En alliant bon goût et intelligence, on peut très bien penser que le meilleur joueur du monde, depuis deux ans, est Lionel Messi. Vingt ans après Maradona, l’Argentine tient sa nouvelle étoile. Et Messi, comme "El Pibe de oro", joue au FC Barcelone. Ceux qui ont aimé le premier aiment forcément l’autre.

Messi est sud-américain. Comme tous les grands joueurs du continent, il a fallu qu’il vienne jouer en Europe pour être mondialement reconnu. Depuis la fin de la génération Pelé-Garrincha, en effet, c’est une jurisprudence pour chaque footballeur du continent: il est acheté à prix d’or par un grand club européen, et devient une star en passant d’un grand club à un autre (Ronaldo, Ronaldinho, Rivaldo, Crespo, etc), pour gagner la Ligue des campions.

L’Amérique latine a, bien entendu, son foot-business à elle, comme l’illustre "Narco Football Club". Ses auteurs, Marc Fernandez et Jean-Christophe Rampal, travaillant entre autres pour Courrier International, et ont déjà écrit ensemble deux livres ("La ville qui tuait les femmes, enquête à Ciudad Juarez" et "Pinochet, un dictateur modèle" chez Hachette). Nous avons retrouvé le premier.

Le foot est-il le moyen le plus sûr de blanchir l’argent en Amérique latine?

Je ne sais pas si le foot est le plus sûr moyen de blanchir de l'argent, mais c’est l'un des moyens d'en faire, tout comme le sport en général. On se souvient tous de ce joueur de la sélection colombienne [Andrès Escobar, ndlr], assassiné sur ordre d'un chef narco après le Mondial 98 pour avoir marqué contre son camp, et lui avoir fait perdre une grosse somme d'argent.

Le blanchiment grâce au foot et autres sports est une réalité. Au Mexique, l'ancien maire de Tijuana, Jorge Hank, soupçonné de liens avec le cartel de cette ville (et d'avoir fait assassiner un journaliste qui a dénoncé ses relations "privilégiées" avec les narcos), possède l'hippodrome de Tijuana et un groupe immense de sociétés de paris sportifs.

Dans les salles Caliente, dans lesquelles vous pouvez parier sur toutes les compétitions possibles : du championnat français de foot à la course de lévriers en passant par du curling ou des combats de catch.

Pour avoir mis les pieds dans l'un d'elles, il est évident que ce genre d'activité, qui brasse des millions de dollars en cash, est une belle blanchisseuse!

Pensez-vous qu’un jour, avec la montée en puissance des pays émergents (Brésil), le football sud-américain supplantera son comparse européen?

Je ne pense pas. Les latinos sont trop joueurs à mon avis, ils préfèrent réaliser de beaux gestes, marquer de beaux buts, quitte à perdre un match. Ils n'ont pas la culture de la gagne, mais celle du spectacle, du jeu.

Et surtout, tant que les inégalités dureront dans ces pays, tant que les richesses seront aussi mal réparties, il est peu probable que le foot latino supplante l'européen. L'argent est le nerf de la guerre et même s'il y en a beaucoup là-bas comme ici, il est mal investi, va toujours dans les poches des mêmes.

La corruption, les trafics, les mafias empêchent le foot latino de se développer comme il se doit. L'Argentine, le Brésil, le Mexique ou le Chili sont certes de grandes nations mais leurs meilleurs joueurs sont en Europe.

Pourquoi? Basiquement, je dirais pour l'argent et leur sécurité. Et la situation n'est pas prête de changer. Ils seront toujours mieux payés sur le vieux continent et en meilleure sécurité (peu de risque d'enlèvement ou de racket par chez nous).

Quelles sont selon vous les principales différences entre le foot-business tel qu’on le connaît en Europe, et celui d’Amérique du sud ?

En Amérique latine, les affaires ne respectent pas forcément la légalité. Les narcos voient dans le foot une manière comme une autre de rendre propre leur argent et les instances fédérales ferment les yeux sur la provenance des fonds.

Enfin, la différence fondamentale à mon sens est la violence. Ici, le business se fait entre "gens biens", pas avec un flingue posé au milieu de la table des négociations. Là-bas, le rapport à la violence est différent, les armes sont monnaie courante, les menaces aussi, un vestiaire est un terrain de jeu comme un autre pour un cartel.

"Le président [du club, ndlr] ne supportait plus le football, il cherchait frénétiquement une chaîne d’informations financières", écrivez-vous à un moment.

On peut ajouter qu'aujourd'hui, on trouve plus d’infos sur les "grands joueurs" dans les magazines people que dans France Football. Si on tient compte de cela, comment imaginez-vous le football de demain?

Je rêves d'une révolution. Le foot sera rendu aux supporters. Fini les contrats de pubs mirobolants pour les joueurs, terminé les transferts à chaque saison et les mercenaires du ballon rond. Les ultras prennent le pouvoir, les présidents de club et les joueurs obéissent aux règles fixées par les supporters.

Quel pied! On remet l'amour du maillot à la mode, on interdit les matchs nuls en appliquant la règle dite du Che: "Hasta la victoria, siempre" (tant qu'une équipe n'a pas marqué, le match continue), on instaure l'arbitrage vidéo et les journalistes ont le droit de fermer le clapet des joueurs qui se la pètent parce qu'ils ont planté un but ou fait une passe décisive.

Le sélectionneur national est nommé par référendum et le président de la République chante seul à capella la Marseillaise le soir de la finale de la Coupe de France, en se faisant huer. Et on interdit à Laurent Paganelli, Christian Jeanpierre, Xavier Gravelaine, Dominique Grimault et consorts de parler foot à la télé.


Bonne fin d'année à tous les fans de football... Et les autres. Wink
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Serge
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MessagePosté le: Mar Jan 06, 2009 8:20 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Article publié par le FIGARO le 31 décembre 2008

"Le monde du spsort n'échappe pas à la crise"

"...Plus gros business sportif du monde, le football, qui pèse environ 230 Mds€, est particulièrement soumis à la diète. L'opulente Premier League a perdu de sa superbe. Les soubresauts des Bourses ont mis à jour les failles d'un modèle économique fondé sur l'endettement (3,9 Mds€). Cures d'austérité en perspective, notamment à Chelsea. Selon une rumeur persistante, son propriétaire russe, le milliardaire Roman Abramovitch, aurait vu s'envoler une bonne partie de sa fortune lorsque les marchés ont dévissé. En Espagne, le FC Valence, incapable de rembourser un emprunt de 50 M€ auprès de la banque Bancaja, serait au bord de la cessation de paiement.

«La crise peut purger le marché et éliminer les comportements irrationnels comme ceux de Chelsea ou de Manchester City. On devrait assister à une accalmie sur le marché des transferts. Le contexte actuel fait également avancer l'idée de régulation en Europe», analyse Frédéric Bolotny. Soutenu par Karl-Heinz Rummenigge, président du Bayern Munich, le thème du contrôle des budgets des clubs n'est plus l'apanage des seuls Français. Atterrissage forcé qui pourrait servir la compétitivité du football hexagonal. La télédépendance de nos clubs, si souvent décriée, agit opportunément comme un bouclier anticyclique. «Le fan reste au cœur du système.Il existe un vrai risque de ralentissement au niveau des recettes des clubs. Les audiences télé devraient, elles, augmenter», pondère Frédéric Bolotny. À l'heure où la France veut ériger des stades afin d'organiser l'Euro 2016, la crise remet inévitablement en question leur financement...."


Faudra-t-il un jour renflouer les clubs de football? Je n'ose y croire, même dans mes pires cauchemards!! Crying or Very sad


Quoi qu'en y réfléchissant bien: le secteur bancaire est soutenu par les états pour éviter qu'il ne s'écroule, les banques ont des intérêts dans des clubs de football peut-être...Oh noooonn!! Crying or Very sad
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jandcven
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MessagePosté le: Mer Jan 07, 2009 8:32 pm    Sujet du message: Répondre en citant

OH siiiii,
Et l'on avait même pas attendu la crise, (peut-être salutaire) comme le dit Serge.
Rappelez-vous qu'il a fallu légiférer pour arréter les investissements outranciers des collectivités dans les clubs professionnels.
Encore que ça continue aujourd'hui dans le foot dit "amateur".
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Serge
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MessagePosté le: Mer Jan 07, 2009 9:36 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Quoi que me semble-t-il, mais Jean Marc nous le confirmera, les collectivités territoriales n'ont pas le droit aux subventions directes aux clubs professionnels.
C'est pourquoi le Conseil Régional d'Ile de France "achète" des places de football de l'équipe de la capitale.
Ce n'est pas une subvention. Wink
Il s'agit juste de permettre aux lycéens, étudiants et autres d'aller encourager une équipe qui en a grand besoin...
Un club qui a des fins de mois difficiles, qui paye des charges astronomiques...Qui rêve d'une introduction en bourse, mais qui tend sa sébille pour ramasser des subsides.. D'où qu'ils viennent... Crying or Very sad
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MessagePosté le: Lun Jan 12, 2009 10:25 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Jean-Luc Barresi, un agent qui n’aime pas le frais
Fonky Family / lundi 12 janvier par Xavier Monnier


Article publié par BAKCHICH INFO.COM




Le marché des transferts d’hiver des joueurs de foot a du mal à s’emballer. Les agents de joueurs font profil bas, à l’instar de Jean-Luc Barresi, un nom qui fait beaucoup parler à Marseille.

L’hiver venu, les terrains de France et de Navarre gèlent. Créant de belles polémiques au sein de l’établissement du football français, qui chaque année, s’interroge sur l’opportunité de jouer sur des pelouses gelées.

A pareille période heureusement, les amateurs de football se réchauffent en lisant les pages (ou rubriques) transferts des quotidiens sportifs. Chaque 1er janvier, en effet, débute depuis 1999 le mercato d’hiver, la foire aux bestiaux des joueurs de foot.

Las cette année, tandis que pointe la moitié de la période du marché, nul dossier croustillant à se mettre sous la dent. À croire que la vague de froid a aussi glacé les agents de joueurs. L’Angleterre, terre bénie des intermédiaires, a un peu sourcillé comme l’avait décrit Bakchich devant les pratiques des ouailles. Et les grands agents français ont eu ces derniers temps, un brin trop de publicité à leur goût (cf. dossier de l’Equipe Magazine du 18 septembre 2008 consacré à Alain Migliaccio ).

Bref, les garçons semblent attendre le printemps, le passage de la loi sur leur rétribution, le changement de règle FIFA, et un peu moins de publicité…

Peut-être alors réapparaîtra l’agent dûment agréé par la Fifa depuis 2001, Jean-Luc Barresi. Un patronyme qui fait doucement frémir à Marseille, encore plus que les centimètres de neige qui se sont accumulés sur la plus belle ville du monde la semaine dernière. Mais qui n’a effrayé ni la fédération internationale, qui exige de ses agents une « réputation parfaite », ou la fédération française, qui demande un casier judiciaire vierge.

De Roger, le père, à Bernard et Franck, les frères de Jean-Luc, la famille Barresi a souvent éveillé les soupçons des services de police. Bernard, toujours en cavale depuis le braquage d’un fourgon à Mulhouse en 1990, figure toujours sur le site du ministère de l’intérieur, au titre des personnes recherchées. Franck, quant à lui, a purgé une peine de 10 ans pour braquage avant de renouer avec « cette liberté surveillée qui est le lot de tous les grand repris de justice » décrit Frédéric Ploquin, dans Parrains et Caïds(Fayard), opus où le nom de Barresi apparaît à de nombreuses reprises.

Plus sage, Jean-Luc, l’aîné des frères, s’est seulement fait tirer le portrait par la gendarmerie. Pour recel de vol en 1979, tout d’abord, comme l’atteste le document publié ci-dessous. Interrogé à propos d’un fusil de chasse qu’il a donné à son cousin, et déclaré volé par son proprio, Jean-Luc arguera qu’il lui a été donné dans la rue par un inconnu. Et sera relâché, sur instruction du parquet.

Fiche gendarmerie de Jean-Luc Barresi en 1979
Rebelotte en 1982 pour « tentative de vol », à Gassin, dans le Var. « L’intéressé a tenté de dérober un véhicule BMW stationné en stationnement », mais s’est fait « intercepter par le propriétaire ».

Fiche gendarmerie de Jean Luc Barresi en 1982
Il faut bien que jeunesse se passe. Mais un tel pedigree fait naître les légendes…

Quitte à en faire l’une des familles régnantes à Marseille, aux côtés de la tutélaire figure de Roland Cassone. « Les Barresi sont-ils les hommes les plus puissants du Marseille occulte ? on le dit dans les cercles policiers, avance Ploquin, ce que Jean-Luc dément avec véhémence ».

La réputation du clan est, pour l’agent, à double tranchant. Notamment au tournant des années 2000, quand la bouillabaisse Olympique de Marseille, football milieu était à son apogée. Craint pour son nom, et suspect à chaque transaction de joueur. « Il ne peut élever la voix sans que l’on parle de menaces », arguent ceux qui l’apprécient.

« Jean-Luc est un vrai amoureux du ballon, il peut passer des heures à regarder un match de minot pour repérer un joueur. C’est pas un méchant », confie l’un de ses confrères.

Certes, mais le garçon a des fréquentations. Proche de Bernard Tapie et de l’éternel dauphin à la mairie de Marseille Renaud Muselier, l’aîné des frères Barresi pâtit aussi de mauvaises rencontres. Associé au sulfureux Gilbert Sau, plusieurs fois condamné (notamment pour exercice illégal du métier d’agent), la réputation de son binôme « l’a entaché » , concède un proche.Sa proximité avec Jean-Christophe Cano, ex-directeur sportif de l’OM qui a amené Robert Louis-Dreyfus, le propriétaire du club chez Roland Cassone en 2002, puis a monté en vain un projet de reprise de l’OGC Nice avec le fils du même Roland, a un peu chargé la barque.

D’autant qu’en 2002, Jean-Luc a pourtant goûté au mitard. Détention préventive de plusieurs mois pour une obscure affaire de racket sur le port de Marseille tandis que son frère Franck est accusé de blanchiment dans le même temps. Une affaire qui s’est depuis dégonflé et que l’avocat des Barresi, Lionel Moroni, désigne à l’envi « comme une affaire orchestrée sur fond de lutte de pouvoir à Marseille ».

Si tel est le cas, le complot a pris un peu de temps…En 2005, Jean-Luc se voit propulser comme le principal personnage de la saga du milieu à l’OM dans un article du Nouvel Observateur. Agent des jeunes espoirs marseillais Ahmed Yahiaoui (porté disparu depuis) et Samir Nasri (désormais en équipe de France), Barresi paraît alors incontournable. « On ne sait pas s’il est très actif en ce moment », avoue un de ses collèges, « mais il n’a plus les mêmes entrées au club ». Moins depuis que Pape Diouf a pris les rênes du club et Sau a été condamné à de la prison ferme dans le dernier procès des comptes de l’OM. La FIFA sait se montrer plus clémente, qui n’a jamais retiré sa licence à Jean-Luc.


Le footballl est un sujet inépuisable. Révélateur de notre société, il ratisse dans tous ses registres... Cool
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Serge
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MessagePosté le: Lun Jan 26, 2009 4:38 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le Bayern de Munich goûte au Pastis marseillais

par Xavier Monnier

BAKCHICH INFO.COM

Anciens et nouveaux agents de Ribéry continuent de se disputer. Avec en toile de fond, une enquête pour faux et escroquerie menée par les flics marseillais, qui fait du bruit…en Allemagne.

À défaut de faire de l’OM le Bayern du Sud, Robert Louis-Dreyfus, le propriétaire de l’OM, a bien innocemment réussi à faire souffler à Munich un peu de Mistral. Pas de quoi transformer le FC Hollywood, le surnom du Bayern Munich, en OM du Nord mais la pression est un peu montée en Bavière, hors de la traditionnelle fête de la bière. Et ce par la grâce d’un transfert qui continue à faire couler de l’encre et bosser avocats, journalistes et policiers : le passage de Franck Ribéry de Marseille à Munich à l’été 2007.

Depuis lors, le ch’ti au visage balafré a glané titre de gloire et un surnom, « Kaiser Franck », jusque-là réservé à l’icône locale Franz Beckenbauer. Mieux, courtisé par les plus grands (Chelsea, Real Madrid, Barcelone), chouchouté par ses dirigeants, adulé des supporters, « Ti Franck », récompensé de sa notoriété par une marionnette au guignol de l’info s’est même permis de menus remarques. Exigences de recrutement de la part de son club, petites phrases évoquant son admiration pour d’autres clubs, le tout en pleine période de transfert. Autant de propos relayés par la presse française.
Un peu comme si Pastis et bière se mêlaient

Passée plus inaperçue dans les médias tricolores, la rafale d’articles du Bild sur le nouveau phare de l’Equipe de France a en revanche fait couler quelques sueurs froide aux dirigeants bavarois. Et rendu trouble l’axe Munich Marseille. Un peu comme si pastis et bière se mêlaient.

Du 27 décembre au 7 janvier, pas mois de 4 articles au vitriol dans le plus populaire des quotidiens d’outre-Rhin. Sans aucun retentissement en France, ont fait grand bruit en Allemagne. Et titiller le ch’ti en pleine période de fêtes. Décryptage de l’influence de son entourage (sa femme, Zidane, ses agents), soupçons sur sa versatilité, et surtout une crainte, qui conclut le papier du 27/12, « le sort du Bayern et de son magicien, dans sa quête de titre est désormais entre les mains du procureur de Marseille ».

Diantre ! La plainte annoncée par Bakchich dans ses colonnes en mai 2008 a ainsi prospéré depuis son dépôt par l’ancien agent luxembourgeois de Ribéry, Bruno Heiderscheid en octobre. Pour se muer en enquête préliminaire menée par les flics de la financière de Marseille.

Plutôt économe de sa comm’, le parquet a même répondu aux questions du Bild le 7 janvier dernier, par l’entremise du substitut du procureur de Marseille, Xavier Bonhomme. « Les enquêtes ont déjà été lancées. Mais elles peuvent peut durer plusieurs mois (…) dans l’acte des éléments qui laissent à penser que des délits aient été commis et il y a beaucoup de noms ».

Des sommités mêmes. Outre Ribéry, Pape Diouf, Julien Fournier ou Jean-Jacques Bertrand, visés pour faux, usage de faux escroquerie au jugement des vieilles connaissances des flics marseillais ressurgissent. Messieurs les nouveaux agents de Franck Ribéry, Alain Migliaccio et Jean-Pierre Bernès.
Au dessus de tout soupçon

Deux hommes d’affaires « à la réputation parfaite » selon la FIFA et au « casier judiciaire vierge » selon la Fédération Française de football. Puisque s’ils ne remplissaient pas ces conditions, ils ne pourraient exercer librement et avec l’agrément des deux instances leur métier d’agent. Les poulets marseillais ont sans doute un avis un peu divergent.

Ancien directeur sportif de l’OM sous Tapie, amis de 20 ans de Pape Diouf, radié à vie du football français pour son rôle dans l’affaire OM-VA, Jean-Pierre Bernès a également dans une autre vie partagé le même banc des accusés que son nouvel associé Alain Migliaccio, le célébrissime agent de Zidane.

Il y a une dizaines d’années exactement, au moment du premier procès des comptes de l’Olympique de Marseille, et la gestion de Bernard Tapie, tenu en 1997. Tous deux s’étaient vus reprochés abus de confiance, faux et usage de faux. Et condamné à des peines respectives de 30 mois et 10 mois de prison avec sursis, assorties de menues amende. Peine confirmées en appel en 1998, et rendues définitives par la cour de Cassation le 7 février 2001.

Au moins l’enquête permettra aux flics de se rappeler les glorieuses heures de l’OM.


On voit même surgir des "gloires célébrissimes" Wink
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Innocent XIII
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MessagePosté le: Sam Jan 31, 2009 6:36 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Y aurait-il encore du ménage à faire?
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Serge
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MessagePosté le: Sam Jan 31, 2009 7:07 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Oui mais alors au "C...r" comme dirait... Wink
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Serge
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MessagePosté le: Ven Fév 20, 2009 11:23 am    Sujet du message: Répondre en citant

Source inépuisable, le football est à l'affiche chaque semaine.
Voici un article publié dans Marianne.fr




Platini affronte les spéculateurs du foot!


S'exprimant devant les députés européens, Michel Platini, le président de l'UEFA a déclaré que le «football européen menaçait d'imploser». L'ancien meneur de jeu des Bleus veut imposer un système de plafond salarial à l'américaine. Les grands clubs européens s'opposent déjà cette démarche.
Le foot a fini de manger son pain blanc, c’est Michel Platini lui-même, qui le dit. « Le football européen menace d'imploser financièrement si des mesures d'économie ne sont pas rapidement prises » a ajouté le président de l’UEFA dans un discours prononcé devant le parlement de l'Union européenne à Bruxelles.
Si même les footeux commencent à rogner sur leurs marges, c’est effectivement que la situation est grave. L’homme qui valait trois milliards balle au pied ne les vaut plus.
Platini a prévenu que l'instance dirigeante du football européen envisageait d'imposer des limites aux montants des salaires et des transferts. Adieu milliardaires russes qui se payaient des « danseuses » brésiliennes ou françaises à coups de dizaines de millions d’euros. L’adolescent, magicien du ballon rond, qui prenait « les matchs les uns après les autres » n’a plus la cote.

« Nous examinons actuellement la possibilité de limiter, dans une certaine mesure, les dépenses de personnel de chaque club - à la fois salaires et transferts - à un pourcentage, à déterminer, de ses revenus sportifs directs et indirects» a expliqué Platini.
Dans le cadre de son projet, inspiré par le modèle du salary cap américain –qui connaît quand même certaines dérives, c’est à noter…-les dépenses en salaires et en achats de joueurs seraient limitées à un pourcentage des revenus compris entre 46% et 63%. Un projet qui fait frémir des grands clubs habitués à proposer des pactoles à leurs dieux du stade.

Platini s’en est même remis à Obama –décidément, le bonhomme va avoir du boulot…- expliquant qu’«en football, comme dans l'économie en général, le marché est incapable de corriger ses propres excès et ce n'est pas le président de l'UEFA qui le dit, c'est Barack Obama. Les clubs européens nous disent aujourd'hui que notre système est menacé à moyen terme d'une implosion financière».

Vers une plus grande transparence financière ?
Difficile de reprocher à Michel Platini de ne pas avoir tenté de lutter, autant que faire se peut, contre le foot business depuis son élection à la présidence de l’UEFA. Reste à savoir si l’ancien meneur de jeu des Bleus pourra imposer ses conceptions du foot au puissant lobby des grands clubs européens. La crise plaide pour lui. Les nababs russes, américains ou du Golfe sont apparus plus prudents et moins dépensiers ces derniers temps.

Le président de l'UEFA s’est adressé aux députés européens : «Ne nous empêchez pas, à cause de législations non adaptées, d'instaurer un fair-play financier. Ne nous empêchez pas de mettre en place des mécanismes permettant une meilleure régularité de nos compétitions et plus de transparence dans la gestion de nos affaires. Ne nous empêchez pas d'aller dans le sens de la morale. Surtout quand tous les acteurs concernés, clubs, joueurs, associations nationales, sont d'accord avec mes propositions pour une plus grande transparence financière et une meilleure gouvernance».

Une partie difficile à jouer
De leur côté, les grands clubs européens ont déjà exprimé leur hostilité à cette démarche. Ces dernières années, de nombreux milliardaires (américains, russes ou originaires du Golfe persique) ont investi massivement dans des clubs européens, surtout anglais, (Manchester, Chelsea, Liverpool, Manchester City, Portsmouth…) et largement contribué à bouleverser le marché. La Ligue 1 anglaise, qui attire quasiment tous les meilleurs joueurs, s'est prononcée contre un système de régulation financière au niveau européen. Au delà, c’est toute une économie médiatique qui se repaît autant des matchs que des vraies fausses rumeurs diffusées lors des mercatos d’été qu’il faudra affronter.

D'un côté, ceux qui ne veulent pas tuer la poule aux oeufs d'or... De l'autre ceux qui pensent "après nous le déluge"... Wink
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MessagePosté le: Ven Fév 20, 2009 11:42 am    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour serge et merci pour cet article que j'ai lu avec attention

Je rejoins pleinement l'avis de MP sur cette question

Etonnant qu'un homme si intelligent puisse en même temps être contre la vidéo dans l'arbitrage...

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MessagePosté le: Ven Fév 20, 2009 1:25 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Voici ce qu'il disait au sujet de l'arbitrage vidéo. Wink

"06/04/2008 08:31
L'Equipe .fr
Foot - UEFA - Platini répond à Cohen

Michel Platini, a répondu dimanche dans l'Equipe à la lettre ouverte qui lui était adressée vendredi par le président de Nice, Maurice Cohen. Ce dernier lui reprochait «un entêtement stérile et moyenâgeux» au sujet de son opposition au recours de la vidéo et s'interrogeait sur «le rôle du président de l'UEFA».

«M. Cohen devrait mieux connaître les règlements et savoir que c'est le Board qui fait les lois, pas le président de l'UEFA, lui a rétorqué le président de l'instance européenne. Pour ce qui me concerne, ça fait dix ans que je pense, comme M. Cohen et d'autres, qu'il y a trop d'erreurs d'arbitrage et c'est bien pourquoi je souhaite qu'il y ait deux assistants supplémentaires pour aider les arbitres centraux. Je plaide pour des moyens humains, mais pas pour la technologie. Et je ne suis pas le seul à penser ainsi, puisque des gens comme Pelé, Bobby Charlton, Beckenbauer et la commission du football partagent cet avis et sont contre la vidéo. Or il sont les garants du jeu, sans doute davantage que des dirigeants. La vidéo, c'est la mort de l'arbitrage et du football»....

J'avoue qu'un arbitrage comme pour le handball pourrait être aussi une solution.
Quand à savoir si l'arbitrage vidéo est la "mort de l'arbitrage du football". Je pense qu'il dramatise un peu.
En effet, le rugby n'en est pas mort pour autant... Cool
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MessagePosté le: Ven Fév 20, 2009 2:08 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le tennis non plus Wink

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MessagePosté le: Sam Fév 21, 2009 10:57 am    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour à tous Very Happy

Le problème du tennis c'est que si jamais un poil de la balle touche la ligne, la balle est bonne donc comme ça va tellement vite et qu'un point peut changer totalement le cours de la partie il a fallu mettre en place la vidéo et je dois dire que les joueurs ne s'en plaignent pas pour l'instant.

Je rejoins serge quand il pense que pour le foot on devrait s'inspirer du hand. Je pense que si on mettait un ou deux arbitres derrière les buts on aurai moins d'erreur sur les fautes dans la surface de réparation. Pour moi ça me semble évident. La vidéo pourrai au moins servir pour les hors jeu car là aussi parfois c'est vraiment très limite meme trop limite.

Quelque fois l'équipe de france de tennis viens sur anglet s'entrainer et je pourrai leur demander ce qu'ils en pensent sur la vidéo au moins pour le tennis. çe serai sympa d'avoir leur avis. Guy forget habite anglet et viens souvent jouer ici et il est très accéssible. Salut à tous. Very Happy
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MessagePosté le: Sam Fév 21, 2009 7:05 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour

Et bien nous sommes effectivement preneur de son avis sur la question

Si tu peux lui en glisser un mot...

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MessagePosté le: Lun Fév 23, 2009 5:06 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pour le tennis, attendons donc la réponse d'un avis tout à fait autorisé.
Pour le rugby, il semble bien que celui-ci s'en porte mieux.
Pour le foot, je vous renvoie au match du réal ce W-E: 2 but refusés pour hors-jeu fantasmés, un but accordé avec un hors-jeu flagrant et le résultat du match s'en trouve inversé.
Grâce à la vidéo, on aurait pu être serein sur la moralité de tout le monde. Oh pardon, ce n'était ni en Italie, ni en Allemagne, ni non plus à Valencienne, c'est en Espagne n'est-ce pas.
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MessagePosté le: Lun Fév 23, 2009 5:19 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour jandcven

Sous couvert d'un vernis de surface "satiné" et consensuel, c'est bien là que je voulais en venir au bout du compte...

L'arbitrage vidéo est aussi (et peut être même surtout pourraît-on dire...) un outil imparable contre la corruption.

Très bon exemple !

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MessagePosté le: Dim Mar 01, 2009 8:21 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Article publié par BAKCHICH INFO.COM

Poudre blanche pour pieds carrés
samedi 28 février par Woodward et Newton

Onze joueurs de foot ont été arrêtés, soupçonnés d’être impliqués dans un trafic de cocaïne, dont 600 kilos en provenance d’Argentine viennent d’être débusqués.

C’était fatal. Après avoir fait son ordinaire du football Est européen un brin famélique, le crime organisé devait bien s’attaquer un jour ou l’autre à un plat de résistance plus dodu. C’est chose faite.

Sans grande surprise, on vient d’apprendre la saisie à Madrid, le 25 février, de 600 kilos de cocaïne, dissimulés dans des pièces détachées pour éoliennes. La came, en provenance d’Argentine, a fait une escale technique à Tanger. Elle a été débarquée à Cadiz et acheminée par la route jusqu’à Madrid où l’attendaient les hommes de l’UDYCO (Unidad de Drogas y Crimen Organizado) section spécialisée de la police nationale espagnole, pilotés à distance par le célèbre juge Baltasar Garzon, dans le cadre de l’opération « Cyclone ».

De la farine dans des moulins à vent : jusque là rien d’anormal ; ce qui l’est d’avantage, c’est que les minotiers qui s’adonnaient à ce petit commerce semblent intimement liés au football. Parmi les 11 premières personnes arrêtées, (7 à Madrid, 3 à Valence et une à Alicante) le « Beau Jeu » semble en effet dignement représenté.

Le boss présumé du réseau d’abord ; Zoran Matijevic : un Français d’origine Serbe aux multiples talents. Agent de joueurs sans licence, il a longtemps officié pour le compte de la société d’agents Bahia Internacional, qui compte près de 200 joueurs dans son écurie et non des moindres. Il en avait démissionné au début des années 2000 à la suite de sa nomination comme manager général de l’OGC Nice par Robert Cassone, lors du rachat « fugace » et tumultueux du club azuréen aux Italiens par les Cassone, Cano, Mouret, Toroella et autre Traba.

On lui attribue également, avec le succès que l’on sait, le recrutement de l’entraîneur Javier Clemente à Marseille. Ce même Clemente embauché plus récemment et toujours sans succès comme sélectionneur de la Serbie (tiens tiens…) pour la qualifier pour l’Euro 2008. Fin 2008, à nouveau licencié, par Murcia cette fois, Clemente invitait son équipe à une bouffe à l’occasion de son départ. Le lendemain, 13 joueurs de l’effectif étaient victimes d’une sévère intoxication alimentaire… Bref, un vrai connaisseur du milieu… footballistique ce Zoran qui a aussi rendu quelques services à la Fédération Serbe de Hockey, dont il a été Secrétaire Général.

Pendant ses multiples déplacements en Amérique latine en quête supposée d’artistes latinos, une couverture en or de l’avis des policiers, c’est son épouse, Magdalena Subotic, titulaire de la précieuse licence FIFA d’agent de joueurs obtenue via la Fédération serbe, qui tenait les comptes.

L’opium du peuple porte bien son nom
Parmi les autres noms les plus fréquemment évoqués par la presse ibérique au sujet des membres principaux du réseau de narco-trafiquants démantelé, figure celui de Carlos de la Vega. De la Vega, un défenseur pas très impressionnant du Rayo Vallecano (2ème Division) qui n’était pas présent à l’entraînement mercredi et aurait assuré la logistique du réseau.

Figure aussi le nom du frère de l’ancien joueur de l’Atletico Madrid Antonio Acosta, Pablo Acosta. Un agent sans licence employé par la société Ariete Sport SL dirigée par l’Agent FIFA Daniel Munoz Bautista.

L’ex-joueur du club Hercules Alicante (2ème Division) et de l’Etoile Rouge de Belgrade, Pedrag Stankovic, fait lui aussi partie des plus cités.

Zoran Stefanovic Vekic, un autre agent licencié en Espagne et ayant ses entrées au Real de Madrid, nie pour sa part toute implication dans l’affaire. Lors d’une conférence de presse, le patron de l’UDYCO, le commissaire principal José Luis Condé (ça ne s’invente pas), a indiqué qu’en dépit du caractère cosmopolite du réseau qui compte même un péruvien, les prévenus ont tous le centre de leurs intérêts en Espagne et qu’à ce titre, ils peuvent être considérés comme appartenant au crime organisé espagnol. Avec une modestie qui les honore, les policiers ont reconnu que le point de départ de l’enquête tenait au fait que la société importatrice des éoliennes « surchargées » avait pour activité officielle le trading d’agrumes. Une incongruité qui n’a pas manqué d’aiguiser leur curiosité.

Actuellement, le Rayo Vallecano et le Herculès FC talonnent Ténérife en tête du classement de 2ème Division espagnole. « Ne nous empêchez pas d’aller dans le sens de la morale », a déclaré Michel Platini le 18 février devant le parlement Européen, non sans humour. Peut-être suggérera-t-il aux instances professionnelles espagnoles un contrôle anti-dopage inopiné de la totalité de l’effectif des 2 clubs…


La neige dans tous ses états... Wink
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MessagePosté le: Lun Mar 02, 2009 10:07 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Article publié par RUE89 ce jour

La dernière recrue de l'ASA Issy365 est brésilienne. Immédiatement adoptée par les supporters, qui l'ont élue homme du match lors de la dernière rencontre, elle n'a néanmoins pas suffi pour enrayer la série noire du club. Les mauvaises performances s'accumulent en ce début d'année 2009, qui font grandir l'inquiétude sur le forum Internet du club. Au point que l'entraîneur, a assuré devant les caméras qu'il n'hésiterait pas à remettre sa démission au président s'il s'avérait que son système de jeu était en cause.

Non, nous ne sommes pas dans une grosse écurie de la Ligue 1, mais bien en CFA2 (cinquième division, pour les profanes). Et plus précisément chez l'une des premières équipes gérées par les internautes.

C'est en septembre 2008 que l'AS Ararat Issy, club historique de la communauté arménienne, entre dans l'ère du football 2.0. Dans le cadre d'un partenariat avec la société Sporever, spécialisée dans l'information sportive sur le web, ce club de CFA2, rebaptisé ASA Issy365, s'ouvre à la participation des internautes.

Moyennant une cotisation de dix euros par saison, ceux-ci pourront désormais avoir une influence sur la composition de l'équipe en élisant après chaque match le meilleur joueur, qui voit sa prime doublée, et le moins bon, condamné au banc des remplaçants pour la rencontre d'après. "Des décisions supplémentaires verront le jour tout au long de la saison", affirme le site du club.

Six mois après, où en est-on de l'expérience? "Si c'était à refaire, je signerais sans hésiter", affirme Franck Toutoudjian, président de l'ASA Issy365. A l'écouter, il apparaît néanmoins que les principaux changements que le système a entraînés pour le club tiennent plus aux nouveaux moyens dont celui-ci dispose qu'à l'intervention des internautes:

"On a eu tous les journaux! Ça nous a permis d'atteindre rapidement, puis de dépasser, notre objectif de mille abonnés."

Et à côté de ses plate-formes football365.fr, sport365.fr, jeux.365.fr… le groupe Sporever héberge désormais un site entièrement dédié au club, dont les rencontres sont filmées et commentées et les performances décortiquées, comme chez les pros.

Côté finances, Franck Toutoudjian n'a pas souhaité communiquer le montant des investissements réalisés par Sporever.

Contacté, le groupe parle de "quelques dizaines de milliers d'euros", auxquels s'ajoutent les cotisations des abonnés. Des moyens dont bien peu de clubs disposent à ce niveau, mais qui n'empêchent pas l'équipe d'occuper une peu reluisante treizième place (sur dix-sept) au classement. Faut-il y voir la conséquence de choix malavisés des internautes? "Pas du tout!", affirme Franck Toutoudjian:

"L'intervention des internautes est assez limitée, on ne peut pas dire qu'elle ait un gros impact sur la gestion et les résultats du club."

A bien les regarder, les compétences des quelque deux mille abonnés sont effectivement plutôt restreintes: sortir chaque semaine un joueur de l'équipe, voilà à peu près la seule possibilité pour les adhérents d'intervenir sur la stratégie de l'équipe. Et encore le coach a-t-il droit à trois jokers lui permettant de passer outre la décision. Une interactivité finalement assez limitée qui frustre certains abonnés. "Sporever nous avait promis des consultations sur les transferts, sur un stage pour l'équipe... on n'en a pas vu la couleur", dénonce l'un d'eux:

"On ne demande pas à prendre le pouvoir sur le club, mais nous voudrions plus d'occasions d'intervenir. Nous avons fait beaucoup de propositions, qui n'ont pas été prises en compte. Cela a amené un certain nombre d'internautes à cesser de s'intéresser au projet."

Mais sur le forum du club, censé être le principal lieu d'échange entre des abonnés dispersés dans toute la France, seul un petit nombre des 6000 inscrits participe régulièrement aux débats et il peut s'écouler parfois une semaine entre deux nouveaux posts. Impossible par ailleurs d'évaluer le nombre de votants chaque semaine: seuls les pourcentages sont révélés. Le groupe Facebook est, quant à lui, à l'abandon. "L'engouement des internautes a baissé", admet un salarié de Sporever:

"Les compétences qu'on leur accorde seraient suffisantes à condition que le nombre de membres le soit également et qu'ils regardent vraiment les vidéos des matchs, deux points très douteux à mon avis. Ce type de concept serait vraiment intéressant avec un gros club de football populaire, type RC Lens ou OM. Cela n'arrivera évidemment jamais."

Manque d'interactivité, résultats décevants de l'équipe, difficulté de suivre de près ses performances pour se faire une opinion sur chaque joueur… le modèle peut-il tenir la route? Patrick Chêne, président de Sporever, en justifie l'architecture:

"Je n'ai jamais voulu d'un modèle capitalistique, comme celui des “socios” espagnols, où chaque abonné détient une part du club."

Cet ancien directeur des programmes sport à France Télévision dit avoir avant tout cherché -et réussi- à réaliser une "formidable opération de notoriété":

"Nous avons permis aux internautes de rentrer dans la vie de l'équipe, mais l'expérience Issy365 se veut avant tout ludique, il ne s'agit pas de donner le pouvoir aux internautes."

Les fans du jeu vidéo L'Entraîneur qui auraient pensé reproduire l'expérience sur un vrai terrain en sont pour leurs frais. Ils peuvent toujours décider de ne pas renouveler leur contrat de coach virtuel et tenter un transfert vers d'autres expériences similaires: l'UJA Paris, ou encore les projets Paris-Banlieue Sud et Cmonclubdefoot.

► Corrigé le 02/03/2009 à 18h03. En effet, l'ASA Issy365 n'est pas le premier club géré par des internautes, il a été devancé par le Web Football Club, à Caen et ce dès 2002. Merci au Bouffon de nosu avoir signalé l'info.



Assez édifiant... Ce qui compte est de capter l'attention du plus grand nombre par tous les moyens et à tous les niveaux... Wink
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Serge
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MessagePosté le: Ven Mar 06, 2009 2:50 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Et toujours des anecdotes et autres... Laughing

BAKCHICHINFO.COM

Maudits soient les présidents de l’OM


Dernier président du club à avoir été viré, Christophe Bouchet, ex-Boss de l’OM est dans le viseur de la justice. Comme ses prédécesseurs.

Une bien étrange malédiction frappe le plus grand club du monde, l’Olympique de Marseille, depuis le départ de son président emblématique Bernard Tapie. Non pas l’absence de trophée présentable depuis bientôt seize ans. Pire. Un mauvais sort judiciaire qui frappe tous ses présidents successifs. Tous virés, et tous condamnés !

De Jean-Michel Roussier à Yves Marchand en passant pas Robert Louis-Dreyfus quand l’actionnaire majoritaire du club dirigeait effectivement l’équipe de la plus belle ville du monde, les boss du club ont tous eu droit à un détour par la case tribunal et n’en sont pas ressortis blanchis. Des condamnations pour abus de biens sociaux assortis d’amendes et de peines de prison avec sursis pour les trois loustics lors des procès pour les comptes de l’OM période 1997-2002.

Pour l’instant épargné, l’ancien journaliste Christophe Bouchet, titulaire du poste (2002-2004) avant de prendre la tête de Sportfive (filiale de Lagardère) voit de petits nuages s’accumuler à l’horizon.

Rocambolesque, comme l’avait raconté Bakchich, le feuilleton de la vente de Didier Drogba n’est pas en cause, quand bien même ce départ fait encore saigner le cœur des supporters.

Bouchet pourrait se voir rattraper par la patrouille quant aux conditions d’arrivée et de rémunération de… Philippe Christanval. Erratique défenseur central, international à quelques reprises et sélectionné pour la catastrophique coupe du monde 2002, l’ami Philou, en provenance du FC Barcelone n’a pas laissé d’impérissables souvenirs aux fans de l’OM. Plutôt à ranger dans la catégorie « chèvres surpayées » selon les doux vocables des amoureux du stade…

Et c’est d’ailleurs à la forme de rémunération dont a bénéficié Christanval de la part de l’OM que s’intéressent les juges marseillais et plus particulièrement Charles Duchaîne.
Défilé de joueurs au commissariat

Dans le cadre d’une vaste enquête pour exercice illégal d’agent de joueurs, abus de bien social au préjudice de nombreux clubs, blanchiment et plus si affinités, les flics marseillais ont croisé du beau monde. Enfin au moins du monde connu dans le monde du foot puisque selon le PV de synthèse du 14 février 2008, les mis en cause sont légions. L’ancien international français et ex-entraineur Jean Tigana, Richard Bettoni et Ranko Stojic, les Pipo et Mollo des agents de joueurs, Daniel Vacelet, l’ancien président de Troyes, Abou Cissé (frère de Djibril) l’ex-directeur administratif de l’OM ou encore Philippe Piola reconverti dans le conseil et donc Christophe Bouchet.

À l’origine de l’enquête, une lettre anonyme adressée au président de la fédération française de football de l’époque Claude Simonet, qu’il transmet au parquet de Grasse. La douce missive dénonçait notamment les activités de Richard Bettoni, qui exerçait comme agent sans en avoir l’agrément. Or Bettoni a longtemps travaillé en tandem avec Jean Tigana, et surtout Ranko Stojic, agent dûment agréé malgré de menues condamnations et spécialisés dans l’import-export de joueur surcotés… Dont un certain Philippe Christanval.

Piola et Bouchet, lors de leurs interrogatoires respectifs, ne font guère mystère d’avoir eu à discuter, pour l’arrivée à l’OM du défenseur en 2003, avec Bettoni. Même si Bouchet balbutie un peu, dans sa déposition du 9 octobre 2007. « Je savais qu’il était celui qui représentait le club dans les négociations (…) mais j’ignorais que Richard Bettoni avait joué un rôle éminent dans le cadre de ce transfert ». Gênant.

Ni d’avoir rémunéré Stojic, quand celui-ci était officiellement l’agent du joueur. Une pratique également interdite. « Il s’agit d’un usage (…) tout le monde fait comme ça et aucune autorité ne cherche à endiguer le problème », se défend Bouchet. Fâcheux.

Mais, notent les poulets, « dans la mesure où Ranko Stojic a effectivement participé aux négociations, il paraît difficile de lui reprocher quoi que ce soit ». « sur ce sujet », précisent-ils.

En revanche la rémunération tant de Stojic que de Christanval s’avère franchement encombrante pour le sieur Christophe. En général, 10% du montant d’une transaction est empoché par l’agent du joueur… En l’espèce ce furent 15 %. Soit 550.000 euros, une somme reconnue tant par Bouchet que par son ex-affidé Philippe Piola qui concède, dans sa déposition du 17 octobre 2007 « une erreur des dirigeants de l’époque, à savoir Christophe Bouchet et moi-même ». Faute avouée à moitié pardonné ? Pas vraiment.

La petite bévue, méchamment qualifiée « d’abus de biens social » potentiel par la flicaille, se double d’une autre entourloupe. « Un salaire déguisé », aux charges sociales fort amoindries, dont aurait bénéficié le joueur de la part de l’OM sous forme de contrat de droit d’image d’un million d’euros. Violemment réfutée par Christophe Bouchet lors de son audition, la thèse est malheureusement confirmée tant par Piola – « à l’époque, ce mode de rémunération nous paraissait légal »- que par le joueur lui-même, lors de son audition le 14 septembre 2007.

Des éléments qui conduisent les mesquins policiers à écrire qu’il peut être « reproché à Christophe Bouchet un abus de biens social au préjudice de la SASP OM exploitation », dans leur synthèse du 14 février 2008.

Pour l’heure, seul Richard Bettoni connaît les joies de la mise en examen dans ce dossier. Mais le juge Duchaîne a demandé- et obtenu- un supplétif qui vise particulièrement le transfert de Philippe Christanval, en novembre dernier. La rumeur marseillaise a même voulu que Bouchet soit déjà mis en examen. « À ce jour, ce n’est pas le cas, le dossier avance lentement » concède bien aimablement à Bakchich une source judiciaire.

Comme un signe annonciateur d’une nouvelle victime de la malédiction des présidents de l’OM.


A suivre...
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MessagePosté le: Sam Mar 07, 2009 8:04 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Comment faire...


Article publié dans BAKCHICH INFO.COM
Foot : vers la fin de la trêve hivernale ?
samedi 7 mars par Thibault Levayer, Jérôme Latta



La Ligue du football professionnel supprimera-t-elle la trêve hivernale ? Aménager le planning de l’année sportive n’est pas simple, alors qu’importe l’opinion des joueurs et du public.

Le groupe de travail sur le calendrier 2009/2010 se réunit aujourd’hui au siège d’une Ligue du football professionnel qui envisage de supprimer la trêve hivernale… « Envisage » signifie que plusieurs clubs ont déjà arrêté cette idée, mais ne l’assument pas encore complètement, même si certains ont initialement (et faussement) assuré qu’un consensus se dégageait sur la question au sein des « familles ».

Devant l’émergence de la polémique, la LFP a publié un communiqué : « L’objectif est d’équilibrer ce calendrier sur l’année pour assurer une plus grande régularité dans le déroulement du championnat et un allègement du nombre excessif de matches en janvier ». Malheureusement, malgré la faculté de Frédéric Thiriez à illuminer les vessies comme des lanternes, il est mathématiquement impossible de prétendre délester le planning de janvier sans raccourcir les trêves actuelles

La fin de la trêve face à un calendrier sportif surchargé
En réalité, « alléger janvier » n’est que l’alibi très fallacieux de la suppression de la trêve de Noël dès la saison prochaine, avec deux journées de Ligue 1 programmées au cours de la dernière semaine de décembre et de la première de janvier. « L’idée est de gagner deux ou trois dates », s’est enthousiasmé Jean-Michel Aulas, ajoutant : « Pour une fois, voilà une vraie réforme » (L’Équipe, 4 février).

Autre motif avancé : il s’agirait de ne pas interrompre le championnat afin de limiter la concurrence de la Premier League, dont le Boxing Day et les autres rencontres monopolisent l’actualité sportive ainsi que l’antenne de Canal+ durant les fêtes. Les véritables raisons de cette « réforme » ne sont pas aisément avouables : dans le projet envisagé, les plages dégagées serviraient à faire reprendre la saison un peu plus tard en août… afin que les clubs (du moins ceux, minoritaires, qui sont concernés) puissent organiser de lucratives tournées estivales. Ce qui revient à alourdir un peu plus la charge totale des joueurs, hors calendrier officiel, tout en les privant plus tard d’une période de récupération [2].

C’est le 13 mars que le Conseil d’administration de la Ligue, dont la Commission marketing soutient le projet, examinera la question [3]. Le 7 février dernier, Laurent Blanc s’indignait de cet ordre du jour, alors que le calendrier prévisionnel de la prochaine saison était déjà diffusé et prévoyait… une trêve hivernale plus longue : « [Ce calendrier] va dans le bon sens (…). Les entraîneurs, les joueurs, étrangers et français, sont tous d’accord pour la rallonger afin de pouvoir bénéficier de plus de jours de repos total » (L’Équipe, 7 février). Frédéric Antonetti s’est, pour sa part, déclaré favorable à une trêve de trois semaines.

S’ajoute aux controverses, le souhait exprimé par Raymond Domenech que le championnat reprenne comme prévu le 1er août, l’équipe de France disputant un match qualificatif pour la Coupe du monde aux Îles Féroé le 12. Ce qui a suscité la colère de Jean-Michel Aulas, qualifiant « d’inepties » et de « contre-vérités » les arguments du sélectionneur, qui « ne sélectionne pas de joueurs de Ligue 1 mais des championnats étrangers ». Les Tricolores évoluant en L1 étaient pourtant onze sur vingt-et-un lors du récent France-Argentine, dont… quatre Lyonnais [4]. Le président de l’OL enrage à la perspective de devoir renoncer à la Peace Cup, qui se déroule cette année en Espagne : « Qu’on nous laisse faire nos tournées début août ! » a-t-il imploré jeudi dernier.

Il ressort de ce « débat » que la santé des joueurs ou la simple préservation de leur état de fraîcheur est le cadet des soucis des dirigeants, comme d’ailleurs le confort des spectateurs ou la qualité du spectacle – forcément dégradés avec un plus grand nombre de matches en hiver. Au passage, on comprend mieux la colère du président Thiriez lorsque des matches de la 20e journée avaient été reportés en raison des conditions climatiques. Et l’on ne s’étonne plus de l’incroyable minceur de ses arguments [5].

Laurent Blanc, lui, a voulu stimuler l’opposition des syndicats des joueurs et des entraîneurs (UNFP et UNECATEF, qui ont accepté la création d’une commission sur le sujet) : « Pensons collectif et pensons à la valeur de notre championnat. Nous n’avons pas les infrastructures pour jouer, dans de bonnes conditions, l’hiver. Il ne faut pas tout accepter de gens qui ont des intérêts autres que footballistiques ». On peut lui laisser le mot de la fin.



Je me demande comment pourront faire nos chers joueurs de football... Le docteur FUENTES n'est plus là... Wink Arrow Rolling Eyes Exclamation Question Idea Embarassed Crying or Very sad
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MessagePosté le: Mar Mar 10, 2009 9:20 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Et l'argent, toujours plus d'argent...

Article publié par le journal Libération
Sports 06/03/2009 à 06h51

Le foot remporte le gros lot


[i]Les organisateurs sportifs seront autorisés à vendre des droits à parier.
Pour le sport en général et le foot en particulier, c’est le double jackpot. L’ouverture des jeux en ligne pourrait en effet s’avérer deux fois bénéfique. En permettant aux organisateurs d’événements de vendre des droits à parier - comme ils commercialisent des droits télé - et de mettre en concurrence les opérateurs légaux. Qui pourront désormais sponsoriser des clubs et des manifestations.

En matière sportive, la principale innovation, c’est la création de ce véritable droit à parier, dont seront propriétaires les organisateurs. La Fédération française de tennis (FFT), ou la Ligue de foot professionnel (LFP), par exemple, pourront vendre à Bwin ou à Unibet les droits à organiser des paris sur Roland-Garros et la Ligue 1. A quels prix ? Les intéressés se gardent bien d’avancer des chiffres. Mais les mines réjouies de Frédéric Thiriez, patron de la LFP, ou de Jean-François Vilotte, directeur général de la FFT et par ailleurs à l’origine du concept, trahissaient la satisfaction du mouvement sportif.

Vaccin. Même si, hier à Bercy, on préférait parler éthique que gros sous. Eric Woerth (Budget) : «Ce droit de propriété [sur les événements] sera naturellement payant. Mais l’intérêt pour le monde du sport n’est pas financier mais éthique : en imposant la conclusion d’accords entre les opérateurs de jeux et les organisateurs d’événements sportifs, ce droit donnera au sport professionnel les moyens de faire partager par les opérateurs ses préoccupations en matière d’éthique.» Des paris légaux et encadrés constitueraient le meilleur vaccin contre la corruption et les matchs truqués. Thiriez relance : «Le fonds de commerce du foot, c’est l’intégrité des compétitions. Le moindre soupçon et c’est mort.» Oui mais quand même, l’éthique d’accord, mais le fric. Vilotte : «On verra ce que dira le marché, mais il y a un vrai potentiel.» Thiriez : «Depuis des années, la Française des jeux exploite nos championnats [par le biais du Loto sportif, ndlr] sans que nous soit reversé le moindre centime. Et nous avons été vertueux en interdisant aux clubs d’être sponsorisés par des sites de paris en ligne.» C’est bientôt fini.

On pourra donc dès l’an prochain parier en ligne sur les résultats d’équipes parrainées par Bwin - qui sponsorise le Real Madrid et le Milan AC - ou Unibet. Mais sur quoi ? Actuellement, l’offre en ligne est insondable - entre Trucmuche et Duchmoll, qui remportera le premier point (tennis) ? Entre l’AC et l’Inter Milan, qui obtiendra le premier coup franc ? - et ouvre la porte à toutes les tentatives de corruption. Pas de ça en France. Les fédérations vont cogiter sur l’endroit où placer le curseur entre ce qui peut et ne peut pas faire l’objet d’un pari. Car la porte est grande ouverte. Le texte ne bannit en effet pas le live betting, le pari en direct sur des matchs en cours. «Mais pas question d’autoriser à parier sur l’équipe qui obtiendra la prochaine touche», prévient le ministre du Budget.

Avances. Et à qui ira l’argent ? Aux fédérations qui vont faire l’objet d’avances pressantes des opérateurs. Aux propriétaires des droits. Et au sport amateur qui percevra 1 % des mises par le biais du Centre national du développement du sport. «1 %, ce n’est pas énorme», dit un observateur. Mais personne, hier, ne crachait sur cette manne tombée du Net.



La mérotocratie a remplacé par le "spectaclocratie"... Crying or Very sad [/i]
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MessagePosté le: Lun Mar 16, 2009 4:32 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Sous la crise, la bulle du foot continue de grossir...

Article publié par Marianne.fr

Entrée en bourse des grands clubs européens, propriétaires milliardaires, exils dorés des joueurs, achats de droits TV à coups de milliards, la financiarisation du foot a atteint un niveau qui frise la démence. Alors que certains lobbys poussent pour une dérégulation encore plus grande du système, Platini refuse la seule loi du profit pour mesurer les succès sportifs.

Barcelone – Lyon : 5-2. Pas tout à fait un score de tennis mais un résultat de foot comme on en voit pas souvent qui dit tout le retard des clubs français par rapport aux grands européens. Le foot c’est simple, du moins en théorie : à la fin c’est toujours le budget le plus important qui gagne.
La Ligue 1 est le seul grand championnat à ne présenter qu’un seul club de manière régulière en Champion’s league, une « performance » qui, selon l’étude 2009 du cabinet Ineum consulting s’explique, en grande partie par des données macro-économiques. Le championnat de France, se caractérise par son homogénéité, « un atout au niveau national mais un handicap au niveau international » expliquent les auteurs du rapport.

« Les ressources financières sont aujourd’hui décisives pour attirer les meilleurs talents. La domination des clubs espagnols, italiens et anglais s’explique en grande partie par le pouvoir d’achat dont ils disposent. En effet, neuf des onze premières places à l’ince UEFA sont occupées par des clubs du Top 10 européen en termes de chiffres d’affaires. Seuls le FC Séville et l’Olympique Lyonnais parviennent à s’immiscer respectivement aux septième et huitième places de ce classement ».



Sous la crise, la bulle du foot continue de grossir...

Des clubs de foot devenus des marques
L’étude fait clairement apparaître l’importance des enjeux économiques liés au monde du football. Les auteurs n’évoquent plus des clubs mais des « marques » et tentent ainsi de cibler les critères nécessaires à l'affirmation économique d’une grande marque :
- une présence récurrente dans les compétitions européennes
- un palmarès : au moins un titre européen
- un nombre important de supporters au niveau local, national et européen
- des stades de grande capacité
- des droits TV très élevés

Seule une dizaine de clubs européens entre dans ce cadre. Si la France rattrape son retard sur les leaders européens en termes de droits TV, aucun club Français ne figure dans ce Top ten. Même l’Olympique Lyonnais, faute d’un grand stade.
La si peu glorieuse et de moins en moins incertaine « glorieuse incertitude du sport » conserve encore une certaine marge de manœuvre. Ainsi certains clubs, tels le Real de Madrid, la Juventus ou le Bayern de Munich, réalisent des performances sportives « relativement faibles » par rapport à la manne financière qu’ils génèrent et certains petits clubs surnagent.

Sous la crise, la bulle du foot continue de grossir...

Des actionnaires qui veulent bannir l'aléa sportif
Gilles Morretton responsable de Canal+ Events, interrogé sur la stratégie marketing d’accueil du public et la billetterie semble ne plus supporter cet aléa sportif. Il met en avant l’exemple des franchises américaines de basket, baseball ou foot US : « Les responsables de franchises sont de véritables patrons. Ils ne laissent aucune place au hasard et à l’aléa sportif. Pour les Américains, il est hors de question de présenter à leurs actionnaires différents business-plans en fonction des résultats sportifs espérés par la franchise, comme cela est souvent le cas dans le sport professionnel en France ». Voilà donc le projet industriel des Abramovich (Chelsea), A Fahim (Manchester City), Berlusconi (Milan AC), Malcolm Glazer (Manchester United), et dans une moindre mesure, Jean-Michel Aulas (Lyon), François Pinault (Rennes) et Robert Louis Dreyfus (Marseille).

L'argent: une pollution des valeurs sportives selon Platini
Une omniprésence de l’argent que le président de l’UEFA, Miche Platini, juge « néfaste », la qualifiant de « grave menace qui se profile », au point d’en appeler au politique : « L'argent a toujours été présent dans le sport et le football a embrassé le professionnalisme il y a 150 ans. L'argent, toutefois, n'a jamais été l'objectif final, continue-t-il. Dans notre monde, l'objectif principal a toujours été de gagner des trophées Aujourd'hui, pour la première fois, nous courons le risque de nous aventurer dans une ère où seul le profit financier permet de mesurer les succès sportifs, insiste-t-il. Je regrette de constater que cette pollution des valeurs sportives ne suscite aucune réponse adaptée de nos institutions européennes, lesquelles refusent obstinément de reconnaître la spécificité du sport et la nécessité d'avoir des règles qui garantissent l'équité et l'équilibre dans les compétitions ».

Récemment invité au parlement européen, l’ancien capitaine des Bleus expliquait que l'instance dirigeante du football européen envisageait d'imposer des limites aux montants des salaires et des transferts et de mettre en place une instance de contrôle des comptes des clubs au niveau européen. Une volonté de régulation motivée, en partie, par la crise financière mondiale alors que l'afflux de milliardaires étrangers à la tête de clubs, notamment anglais, a provoqué une récente inflation des salaires et des transferts en Europe. L’étude Ineum montre d’ailleurs que l'économie du football européen devrait stagner sur la saison 2008-2009, notamment sous l'effet de la crise et des variations des taux de change entre l'euro et la livre. Alors que sur les 3 saisons précédentes, le rythme de croissance était proche de 7%.

Sous la crise, la bulle du foot continue de grossir...
Vers des règles de fair-play économiques ?
Une occase à ne pas manquer pour Platini. Nos nababs du foot, malgré la passion qui les habite, finiront-ils par se lasser d’engraisser leurs danseuses ? Là réside l'essentiel du débat qui occupe le foot européen. Si les écuries étrangères se révèlent plus compétitives que les clubs français et qu’elles amassent plus de cash que l'OL, elles dépensent surtout l'argent qu'elles n'ont pas. Le modèle d'élite espagnol, comme le modèle anglais érigent le déficit budgétaire en principes de gouvernement. Pour aligner sur la pelouse Messi, Henry, Eto’o et quelques autres génies du ballon rond, le Barça, a dû accumuler une dette de plus de 200 millions euros. Les meilleurs clubs anglais affichent des dettes trois fois supérieures. Ce qu'Aulas et pas mal d’éditorialistes de la presse sportive qui évoquent la Ligue 1 qualifient de « modèle archaïque » constitue aussi une protection contre des dérives susceptibles de mettre les clubs en danger de mort. Plutôt que de se lancer dans une course au toujours plus de merchandising, de droits TV- les chaînes ne veulent plus payer aussi cher…-, de places de stades, d’avantages fiscaux, de valises de billets lors des transferts, la mise en place de règles de «fair play économique » se révéleraient sans doute tout aussi bénéfiques à des championnats déjà familiarisés à une gestion saine de leurs ressources.


Tant que nous ne devons pas financer les clubs de football avec des fonds publics... Wink
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MessagePosté le: Dim Mar 29, 2009 6:42 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Article publié par BAKCHICHINFOS.COM

Dopage : à un cheveu de la vérité
samedi 28 mars par Mollows et Julie Grémillon






Le nouveau produit dopant à la mode est la DHEA, une molécule anti-vieillissement qui fait courir plus vite nos sportifs. Les Cahiers du Foot nous livrent leur analyse.

Le nouveau produit dopant à la mode est la DHEA, une molécule anti-vieillissement qui fait courir plus vite nos sportifs. Les Cahiers du Foot nous livrent leur analyse.

Un footballeur de Ligue 1 sur cinq positif à la DHEA ? Des analyses de cheveux révèlent des chiffres alarmants. Le président de l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), Pierre Bordry, a rendu public mercredi 18 mars 2009 les résultats d’analyses de prélèvements de cheveux concernant des sportifs de quatre disciplines : le football, le rugby, le cyclisme et l’athlétisme.

Foot et eau fraîche
Le gros score du football
Effectués en 2008, ces prélèvements visaient en particulier l’élite des disciplines collectives : Ligues 1 et 2 pour le football, Top 14 ou Pro D2 en ce qui concerne le rugby. Les cyclistes « prélevés » étaient quant à eux professionnels ou amateurs. Sur les 138 échantillons analysés, 22 présentent des traces de substances interdites : 18 pour la déhydroépiandrostérone (la célèbre DHEA, molécule anti-vieillissement), 3 pour la testostérone, et 1 au titre de ces deux substances. La faiblesse relative du nombre de prélèvements invite à ne pas donner une valeur générale à ces données, mais on note que les cas positifs définissent une fourchette s’étendant de 11% pour les cyclistes professionnels à 22% pour les footballeurs de l’élite, soit sept joueurs – dont Damien Ressiot indique dans L’Équipe qu’ils évolueraient tous en Ligue 1 [1] – sur les 32 prélevés.

À titre de comparaison, les 2.900 contrôles diligentés en France durant le quatrième trimestre 2008 sur un échantillon de sports plus large ont abouti à un taux global d’infractions susceptibles de donner lieu à une procédure disciplinaire [2] d’un peu moins de 3%… Pour le football, ce taux était de 1,7% (11 infractions constatées pour 651 contrôles) – au titre des cannabinoïdes dans la grande majorité des cas.

La revanche des coiffeurs
Des prélèvements capillaires, qui ne représentent que 5% des contrôles usuels dans le football professionnel, ont donc mis en évidence un pourcentage de cas positifs extrêmement élevé. Si les différentes formes de contrôles n’autorisent pas la détection des mêmes substances [3], l’un des grands intérêts des analyses de phanères – ongles, cheveux et autres poils – est ainsi de permettre de reconstituer des historiques. Un cheveu pousse d’un centimètre par mois et permet ainsi, potentiellement, de repérer le caractère ancien et/ou répété de la prise de certaines substances – alors que la fenêtre de détection de la DHEA, après un contrôle urinaire, se compte en heures.

Pour spectaculaires que soient les résultats, les cas détectés ne pourront pas donner lieu à sanction disciplinaire : anonymes, conformément aux accords pris en amont avec les fédérations, ils ont ici seulement valeur d’avertissement. Début février, l’AFLD présentait son programme national annuel des contrôles pour l’année 2009 et annonçait la couleur en matière de « politique de ciblage pour réaliser des contrôles « intelligents » » : les analyses capillaires réalisées en 2008 avaient l’objectif déclaré « d’orienter le ciblage ultérieur pour ces disciplines ». Les voici prévenus : l’Agence devrait décider la poursuite de ses investigations sur les phanères et co-financera cette année un programme de recherche et développement pour parvenir à la certification de ces méthodes de détection [4].

Star des pharmacies
Connue pour ses effets présumés (et discutés) contre le vieillissement, interdite à la commercialisation en France mais autorisée dans les compléments alimentaires aux États-Unis, la DHEA est « une hormone anabolisante secrétée par la partie corticale de la glande surrénale mais aussi le cerveau » [5]. Dès 1997, le CIO l’a considérée comme une substance interdite, et elle figure sur la liste des interdictions du code mondial anti-dopage, au sein de la classe des Agents anabolisants et stéroïdes anabolisants androgènes (SAA). [6]. Pour ce qui est des « effets secondaires », l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) indiquait en 2001 que « la prise de DHEA peut stimuler la croissance de cancers hormonodépendants (prostate, sein, utérus) » et que « Le risque cardio-vasculaire potentiel [devait] être pris en considération notamment en cas de prise au long cours de DHEA » [7].

Si des doutes sont parfois émis sur l’efficacité dopante de la DHEA, cette substance reste un produit largement cité sur les sites destinés notamment aux culturistes. Elle fait également partie des produits que le docteur italien Michele Ferrari a prescrits à des sportifs, comme l’ont montré des ordonnances saisies en 1997 à Bologne par les carabiniers [8]. Elle comptait également parmi les produits de la pharmacie de l’équipe Festina en 1998. Michel Rieu, conseiller scientifique de l’AFLD, a estimé que « si une substance est utilisée pendant longtemps, c’est qu’elle est efficace », tandis que, interrogé par Le Monde, le professeur Gérard Dine faisait part du caractère « connu, reconnu et identifié » de l’utilisation de DHEA à des fins dopantes [9].

Le vent du boulet
Est-il besoin de dire que les révélations de l’AFLD devraient avoir un retentissement considérable ? Les résultats publiés viennent infliger une sérieuse claque aux discours « bonhommes » sur les footballeurs qui n’auraient pas besoin de se doper (lire « Platini joue l’Euro en autruche »), ainsi qu’aux faux-semblants de la rareté des contrôles positifs. Même s’ils ne sont pas exploitables juridiquement, ces éléments établissent de graves présomptions quant à un dopage massif dans le football [10].

Pourtant, l’information n’a pas fait la une de L’Équipe et n’a suscité qu’un traitement modeste dans les médias spécialisés, restant presque totalement absente des émissions télévisées du week-end. L’embarras a aussi été palpable du côté de la Ligue. Frédéric Thiriez, dans un communiqué circonspect, a dit s’être assuré auprès de l’AFLD que « ces analyses capillaires avaient été faites dans un but de prévention et non dans un but disciplinaire » et rappelé benoîtement que le suivi biologique instauré il y a quatre ans « n’avait à ce jour révélé aucune anomalie » – n’évoquant par ailleurs que les risques sanitaires encourus par les joueurs, et non le dopage. Plus volontariste, son homologue de la Fédération, Jean-Pierre Escalettes, a demandé à obtenir les noms des positifs, accueillant « ce rapport de l’AFLD comme un avertissement qui va dans le bon sens ».

La « réalité du dopage »
L’ironie est que cette bombe a éclaté dans le contexte d’une fronde des footballeurs professionnels contre une mesure prévue par le programme de développement des contrôles inopinés de l’Agence mondiale anti-dopage (AMA) : les capitaines des équipes de l’élite doivent rester localisables 365 jours par an, sur un créneau d’une heure communiqué aux services de l’instance. Faisant écho aux récriminations de nombreux joueurs, l’UEFA et la FIFA se sont élevées en commun contre la localisation individuelle, au nom du caractère collectif ce leur sport, en proposant que, sauf exception, les contrôles se limitent aux lieux d’entraînement. L’argument du respect de la vie privée des joueurs, lors de leurs courtes vacances, a également été invoqué.

L’AMA a eu beau jeu d’accuser en retour ces institutions « d’ignorer la réalité du dopage dans le sport ». L’AFLD avait également insisté sur l’importance de la localisation et du caractère inopiné des contrôles lors de la communication des résultats des prélèvements capillaires. Interrogé le 17 mars par France Football dans un dossier consacré à « La grogne des capitaines », Jean-Pierre Karaquillo, cofondateur du Centre d’économie du sport de Limoges, mettait en balance ces contraintes, réelles, avec l’importance des enjeux de la lutte antidopage.

L’événement aura fait une victime collatérale en la personne de Bernard Laporte. Dans une interview au mensuel So Foot de ce mois, qui lui demandait comment il expliquait le faible nombre de cas positifs dans le football, le secrétaire d’État chargé des Sports confia : « Quand tu t’alignes sur un Tour de France ou un 100 mètres, tu peux choisir de grossir ta masse musculaire. L’effet est immédiat. Quel intérêt au football ou au rugby ? Si t’es blessé, tu te reposes. C’est très difficile de recourir au dopage dans un sport collectif, de garder le secret. Je ne peux l’affirmer avec une certitude absolue, mais je suis convaincu qu’il n’y a pas de dopage dans le football ». Pas de doute : le meilleur allié du dopage dans le football, c’est bien l’idée qu’il n’y a pas de dopage dans le football.


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MessagePosté le: Dim Mar 29, 2009 6:42 pm    Sujet du message: Répondre en citant

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Dopage : à un cheveu de la vérité
samedi 28 mars par Mollows et Julie Grémillon






Le nouveau produit dopant à la mode est la DHEA, une molécule anti-vieillissement qui fait courir plus vite nos sportifs. Les Cahiers du Foot nous livrent leur analyse.

Le nouveau produit dopant à la mode est la DHEA, une molécule anti-vieillissement qui fait courir plus vite nos sportifs. Les Cahiers du Foot nous livrent leur analyse.

Un footballeur de Ligue 1 sur cinq positif à la DHEA ? Des analyses de cheveux révèlent des chiffres alarmants. Le président de l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), Pierre Bordry, a rendu public mercredi 18 mars 2009 les résultats d’analyses de prélèvements de cheveux concernant des sportifs de quatre disciplines : le football, le rugby, le cyclisme et l’athlétisme.

Foot et eau fraîche
Le gros score du football
Effectués en 2008, ces prélèvements visaient en particulier l’élite des disciplines collectives : Ligues 1 et 2 pour le football, Top 14 ou Pro D2 en ce qui concerne le rugby. Les cyclistes « prélevés » étaient quant à eux professionnels ou amateurs. Sur les 138 échantillons analysés, 22 présentent des traces de substances interdites : 18 pour la déhydroépiandrostérone (la célèbre DHEA, molécule anti-vieillissement), 3 pour la testostérone, et 1 au titre de ces deux substances. La faiblesse relative du nombre de prélèvements invite à ne pas donner une valeur générale à ces données, mais on note que les cas positifs définissent une fourchette s’étendant de 11% pour les cyclistes professionnels à 22% pour les footballeurs de l’élite, soit sept joueurs – dont Damien Ressiot indique dans L’Équipe qu’ils évolueraient tous en Ligue 1 [1] – sur les 32 prélevés.

À titre de comparaison, les 2.900 contrôles diligentés en France durant le quatrième trimestre 2008 sur un échantillon de sports plus large ont abouti à un taux global d’infractions susceptibles de donner lieu à une procédure disciplinaire [2] d’un peu moins de 3%… Pour le football, ce taux était de 1,7% (11 infractions constatées pour 651 contrôles) – au titre des cannabinoïdes dans la grande majorité des cas.

La revanche des coiffeurs
Des prélèvements capillaires, qui ne représentent que 5% des contrôles usuels dans le football professionnel, ont donc mis en évidence un pourcentage de cas positifs extrêmement élevé. Si les différentes formes de contrôles n’autorisent pas la détection des mêmes substances [3], l’un des grands intérêts des analyses de phanères – ongles, cheveux et autres poils – est ainsi de permettre de reconstituer des historiques. Un cheveu pousse d’un centimètre par mois et permet ainsi, potentiellement, de repérer le caractère ancien et/ou répété de la prise de certaines substances – alors que la fenêtre de détection de la DHEA, après un contrôle urinaire, se compte en heures.

Pour spectaculaires que soient les résultats, les cas détectés ne pourront pas donner lieu à sanction disciplinaire : anonymes, conformément aux accords pris en amont avec les fédérations, ils ont ici seulement valeur d’avertissement. Début février, l’AFLD présentait son programme national annuel des contrôles pour l’année 2009 et annonçait la couleur en matière de « politique de ciblage pour réaliser des contrôles « intelligents » » : les analyses capillaires réalisées en 2008 avaient l’objectif déclaré « d’orienter le ciblage ultérieur pour ces disciplines ». Les voici prévenus : l’Agence devrait décider la poursuite de ses investigations sur les phanères et co-financera cette année un programme de recherche et développement pour parvenir à la certification de ces méthodes de détection [4].

Star des pharmacies
Connue pour ses effets présumés (et discutés) contre le vieillissement, interdite à la commercialisation en France mais autorisée dans les compléments alimentaires aux États-Unis, la DHEA est « une hormone anabolisante secrétée par la partie corticale de la glande surrénale mais aussi le cerveau » [5]. Dès 1997, le CIO l’a considérée comme une substance interdite, et elle figure sur la liste des interdictions du code mondial anti-dopage, au sein de la classe des Agents anabolisants et stéroïdes anabolisants androgènes (SAA). [6]. Pour ce qui est des « effets secondaires », l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) indiquait en 2001 que « la prise de DHEA peut stimuler la croissance de cancers hormonodépendants (prostate, sein, utérus) » et que « Le risque cardio-vasculaire potentiel [devait] être pris en considération notamment en cas de prise au long cours de DHEA » [7].

Si des doutes sont parfois émis sur l’efficacité dopante de la DHEA, cette substance reste un produit largement cité sur les sites destinés notamment aux culturistes. Elle fait également partie des produits que le docteur italien Michele Ferrari a prescrits à des sportifs, comme l’ont montré des ordonnances saisies en 1997 à Bologne par les carabiniers [8]. Elle comptait également parmi les produits de la pharmacie de l’équipe Festina en 1998. Michel Rieu, conseiller scientifique de l’AFLD, a estimé que « si une substance est utilisée pendant longtemps, c’est qu’elle est efficace », tandis que, interrogé par Le Monde, le professeur Gérard Dine faisait part du caractère « connu, reconnu et identifié » de l’utilisation de DHEA à des fins dopantes [9].

Le vent du boulet
Est-il besoin de dire que les révélations de l’AFLD devraient avoir un retentissement considérable ? Les résultats publiés viennent infliger une sérieuse claque aux discours « bonhommes » sur les footballeurs qui n’auraient pas besoin de se doper (lire « Platini joue l’Euro en autruche »), ainsi qu’aux faux-semblants de la rareté des contrôles positifs. Même s’ils ne sont pas exploitables juridiquement, ces éléments établissent de graves présomptions quant à un dopage massif dans le football [10].

Pourtant, l’information n’a pas fait la une de L’Équipe et n’a suscité qu’un traitement modeste dans les médias spécialisés, restant presque totalement absente des émissions télévisées du week-end. L’embarras a aussi été palpable du côté de la Ligue. Frédéric Thiriez, dans un communiqué circonspect, a dit s’être assuré auprès de l’AFLD que « ces analyses capillaires avaient été faites dans un but de prévention et non dans un but disciplinaire » et rappelé benoîtement que le suivi biologique instauré il y a quatre ans « n’avait à ce jour révélé aucune anomalie » – n’évoquant par ailleurs que les risques sanitaires encourus par les joueurs, et non le dopage. Plus volontariste, son homologue de la Fédération, Jean-Pierre Escalettes, a demandé à obtenir les noms des positifs, accueillant « ce rapport de l’AFLD comme un avertissement qui va dans le bon sens ».

La « réalité du dopage »
L’ironie est que cette bombe a éclaté dans le contexte d’une fronde des footballeurs professionnels contre une mesure prévue par le programme de développement des contrôles inopinés de l’Agence mondiale anti-dopage (AMA) : les capitaines des équipes de l’élite doivent rester localisables 365 jours par an, sur un créneau d’une heure communiqué aux services de l’instance. Faisant écho aux récriminations de nombreux joueurs, l’UEFA et la FIFA se sont élevées en commun contre la localisation individuelle, au nom du caractère collectif ce leur sport, en proposant que, sauf exception, les contrôles se limitent aux lieux d’entraînement. L’argument du respect de la vie privée des joueurs, lors de leurs courtes vacances, a également été invoqué.

L’AMA a eu beau jeu d’accuser en retour ces institutions « d’ignorer la réalité du dopage dans le sport ». L’AFLD avait également insisté sur l’importance de la localisation et du caractère inopiné des contrôles lors de la communication des résultats des prélèvements capillaires. Interrogé le 17 mars par France Football dans un dossier consacré à « La grogne des capitaines », Jean-Pierre Karaquillo, cofondateur du Centre d’économie du sport de Limoges, mettait en balance ces contraintes, réelles, avec l’importance des enjeux de la lutte antidopage.

L’événement aura fait une victime collatérale en la personne de Bernard Laporte. Dans une interview au mensuel So Foot de ce mois, qui lui demandait comment il expliquait le faible nombre de cas positifs dans le football, le secrétaire d’État chargé des Sports confia : « Quand tu t’alignes sur un Tour de France ou un 100 mètres, tu peux choisir de grossir ta masse musculaire. L’effet est immédiat. Quel intérêt au football ou au rugby ? Si t’es blessé, tu te reposes. C’est très difficile de recourir au dopage dans un sport collectif, de garder le secret. Je ne peux l’affirmer avec une certitude absolue, mais je suis convaincu qu’il n’y a pas de dopage dans le football ». Pas de doute : le meilleur allié du dopage dans le football, c’est bien l’idée qu’il n’y a pas de dopage dans le football.


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MessagePosté le: Ven Avr 10, 2009 1:27 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ouf! je pensais ne rien trouver à lire sur les pauvres joueurs de football...

Le foot décidément trop gâté par la fiscalité
Article publié sur le site BAKCHICHINFO.COM

vendredi 10 avril par Danio Rerio et Black Beli

Le poids de la fiscalité française a bon dos pour expliquer le niveau de nos clubs. Un dispositif sur mesure s’ajoute aux cadeaux précédents pour les footballeurs.

Au rang des arguments chers à ceux qui diagnostiquent le manque de compétitivité du football français, le poids de la fiscalité revient souvent comme la raison majeure de l’absence de bons résultats des clubs hexagonaux en coupe d’Europe. Jean-Michel Aulas, en marge de l’élimination de l’Olympique lyonnais par le FC Barcelone en huitième de finale de la Ligue des champions, a d’ailleurs dénoncé « un certain nombre de problèmes connus », fustigeant au passage « l’égalitarisme qui mène vers le bas ».


Pas besoin d’être grand clerc, ni François Clerc, pour comprendre que le président de l’OL désignait la trop grande pression fiscale qui pèse sur sa pauvre entreprise de spectacle sportif, l’empêchant de rivaliser avec ses voisins européens. Ou du moins, avec les dix ou quinze plus riches – seulement – de ses voisins européens. La révélation dans la presse, quelques jours seulement après l’échec de l’OL, des salaires des joueurs du Paris Saint-Germain – exhibant notamment la rémunération brute de Claude Makelele à hauteur de 285.000 euros, pour une moyenne de l’effectif à 101.000 euros – laisse effectivement à penser que les clubs de l’élite hexagonale s’acquittent de lourdes charges auprès du trésor public français.

Pour autant, la fiscalité française constitue-t-elle un tel handicap, alors que les croisades contre elle occultent le fait que les clubs français bénéficient déjà d’outils d’exonération puissants – et plus ou moins connus ?

Il ne viendrait à l’idée de personne de critiquer, du moins ouvertement, la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG), fierté nationale qui se pose comme l’agence de l’anti-dopage financier. Mais son rôle s’arrête là ou commence les facilités fiscales… légales. On connaît déjà bien le Droit à l’image collective, qui allège les charges des clubs en permettant aux clubs professionnels, sous certaines conditions, de verser 30% du salaire des joueurs au titre de la rémunération du droit à l’image collective – c’est-à-dire exonéré de charges sociales.

L’idée de faire des cadeaux fiscaux aux catégories les plus favorisées, déjà contestée en temps ordinaire, l’est encore plus par temps de crise. D’autant que le manque à gagner pour les organismes sociaux est ponctionné sur le budget du… ministère chargé des Sports (lire « Les charges s’allègent, l’État allonge »). Le D.I.C – dont l’extension était préconisée dans le rapport Besson en novembre dernier – est cependant menacé, notamment par des parlementaires qui en ont contesté le principe. La Cour des comptes s’est récemment exprimée en faveur de la suppression de cet outil.

Les clubs français paient effectivement plus de charges que les pays voisins. Le coût global de la rémunération en Allemagne et en Angleterre est par exemple de 16% inférieur au coût français. Mais la pression fiscale s’est constamment réduite ces dernières années pour les footballeurs de l’hexagone. Ainsi, ils peuvent désormais compter sur un dispositif plus discret que le D.I.C : la prime d’impatriation, dont le mécanisme est également plus subtil. Digne, même, des meilleurs systèmes du contournement du fisc anglais (lire « Footballeurs nets d’impôts »).

En substance, sont exonérés d’impôt sur le revenu les suppléments de rémunération (comme par exemple les primes de match de coupe d’Europe et autres bonus) accordés aux personnes de nationalité française ou étrangère qui, n’ayant pas été fiscalement domiciliées en France au cours des cinq années civiles précédentes, viennent y exercer une activité salariée. De quoi faire revenir quelques Makelele dans les années à venir…
Poids plumés

La prime d’impatriation montre que les footballeurs français peuvent s’exempter de certains versements à l’impôt. Cette sous-niche fiscale s’avère particulièrement sujette à caution pour un public aussi favorisé… Bénéficiant d’un salaire net mensuel moyen de 47.000 euros (en 2008), ils profitent en effet d’exceptions fiscales individuelles, tout en étant d’importants bénéficiaires du système collectif de protection sociale. Ils sont par exemple plus souvent en arrêt de travail, en raison des blessures, qu’un salarié ordinaire, la Sécurité sociale prenant alors le relais pour assurer aux joueurs ou aux clubs le paiement des salaires.

Si la brièveté et la précarité des carrières – il n’y a pas que des Makelele, mais également des « smicards de luxe » du sport professionnel – nous amènent à pondérer la dénonciation, il reste à rappeler que le poids si lourd de la fiscalité française est parfois presque aussi léger qu’une plume. Ou que les poches d’un contribuable plumé.

Retrouvez cet article sur le site des Cahiers du Football

[/b]


D.I.C vous connaissez je suppose? Droit Collectif à l'image me semble-t-il. Une astuce fiscale... Wink
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MessagePosté le: Ven Avr 17, 2009 6:40 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pour ceux qui ne savaient pas...


Article publié sur le site RUE89


Hillsborough : quand le football devint capitaliste

Par Philippe Marlière | Maître de conférences à Londres


Le 15 avril 1989, 96 supporteurs de l'équipe de football de Liverpool meurent asphyxiés et piétinés dans le stade de Hillsborough à Sheffield. Leur équipe venait d'entamer la demi-finale de la coupe d'Angleterre contre Nottingham Forest. La rencontre est interrompue après 6 minutes.
La tribune de Leppings Lane ne contient aucune place assise. Elle a été remplie bien au-delà de sa contenance maximale, au mépris des règles élémentaires de sécurité et de confort. Le périmètre du stade est entouré d'une haute barrière métallique qui empêche les supporteurs de se sauver sur le terrain.

La police observe sans réagir les mouvements de foule désespérés. Elle croit d'abord à des actes de hooliganisme. Des supporteurs transportent les morts et les blessés sur des panneaux publicitaires et les déposent sur la pelouse. Les services de secours, insuffisants, tardent à arriver sur les lieux.

Le football, sport populaire et de masse, est sur le point de disparaître. Il sera la victime expiatoire des mesures prises à la suite de ce dramatique événement.

Le rapport Taylor
En août 1989, Lord Taylor remet un rapport au gouvernement établissant les responsabilités de ce désastre. Les autorités sportives et la police sont violemment critiquées. Un deuxième rapport Taylor est rendu public en janvier 1990. Afin d'éviter de nouveaux Hillsborough, Taylor préconise que tous les stades de football de première et de deuxième division soient dotés de places assises.

Dès le milieu des années 90, les clubs de l'élite du football éliminent les fameuses terraces ; les tribunes dans lesquelles les supporteurs suivaient les rencontres debout. L'accès aux terraces était réservé aux supporteurs les plus jeunes et les moins argentés. Ces terraces étaient le repaire des fans les plus passionnés. En 1977, le Kop d'Anfield avait fortement impressionné les supporteurs stéphanois lors d'un quart de finale épique de la coupe d'Europe des clubs champions.

Une majorité de supporteurs déclare approuver cette décision, même s'ils regrettent qu'elle ait contribué à « tuer l'atmosphère » pendant les rencontres. Des stadiers ordonnent en effet aux spectateurs de se rassoir dès qu'ils se soulèvent de leur siège. De ce fait, les stades anglais sont devenus moins bruyants, plus policés.

Roy Keane, l'ex-milieu de terrain de Manchester United, a déclaré un jour que les supporteurs étaient inaudibles car ils étaient davantage occupés à déguster leurs sandwiches aux crevettes qu'à encourager leur équipe. La remarque est partiellement fondée, mais elle passe à côté de la véritable transformation qu'a induite la construction de stades avec places assises.

Contrairement aux recommandations de Lord Taylor, les correctifs structurels (places assises, confort et sécurité accrus) ont fourni aux clubs un prétexte pour fortement augmenter les prix des billets. Au début des années 90, il en coûtait moins de 5 livres sterling pour assister à un match de première division. Aujourd'hui, il est difficile d'obtenir un billet pour moins de 40 livres.

Cette mesure a eu pour effet d'exclure des stades les classes populaires et les jeunes. Roy Keane, qui lui-même gagna plus de 400 000 livres par mois pour jouer au football, omet d'expliquer que si les publics sont de nos jours aussi calmes, c'est que les spectateurs présents sont d'âge mûr et appartiennent, en majorité, aux classes moyennes et supérieures. Les autres catégories de la population sont condamnées à regarder les matches au pub sur Sky Sports, la chaîne à péage de Rupert Murdoch.

Une activité capitaliste
Dans l'après Hillsborough, la Football Association (FA) décide que le football a besoin d'un rebranding radical. La FA cible les classes moyennes et tourne le dos au monde ouvrier, une clientèle associée au hooliganisme et dont le pouvoir d'achat est peu élevé.

Elle fait ainsi d'une pierre deux coups. D'une part, elle flatte le pouvoir thatchérien pour qui le football est une activité socialement nuisible. D'autre part, la FA comprend que la gentrification du football est une étape nécessaire pour en faire un business lucratif.

En avril 1991, la FA publie un document intitulé Blueprint for the Future of Football, qui projette la création d'un nouveau championnat en remplacement de la First Division. La Premier League se vend bien : la FA perçoit des droits de retransmission télévisée astronomiques. Le football est ainsi devenu une activité purement et brutalement capitaliste.

L'argent de la télévision a révolutionné la compétition sportive. Dotés d'une manne financière largement supérieure à tout autre pays européen (à l'exception du Real Madrid et de Barcelone qui s'appuient sur des socios nombreux et fidèles), les clubs anglais peuvent attirer les meilleurs coaches et joueurs dans le monde.

La domination du football anglais en Europe n'est que le reflet de sa domination économique. Puisque le football est une entreprise capitaliste, il attire en premier lieu les capitalistes. Les clubs de la Premier League sont la propriété de richissimes hommes d'affaires, pour la plupart étrangers, qui n'ont souvent aucune attache sportive avec leur club : Manchester United et Liverpool sont aux mains de business men étatsuniens, Manchester City a été racheté par un cheikh d'Abu Dhabi qui a récemment proposé 100 millions de livres sterling à l'AC Milan pour le transfert du brésilien Kakà.

Des clubs comme Chelsea (avec le russe Roman Abramovich) et Portsmouth (avec le franco-russo-israélien Alexandre Gaydamak) sont détenus par des personnalités aux activités et aux connections politiques les plus troubles.

Notons que la plupart de ces clubs sont fortement endettés du fait d'une masse salariale exorbitante. Par ailleurs, des clubs ont été achetés à crédit (Manchester United, Liverpool). La situation financière de ces grands clubs est par conséquent des plus incertaines et aléatoires.

Fétichisme du football
En décembre 1999, Chelsea fut la première équipe de la Premier League à titulariser 11 joueurs étrangers. Le football anglais, comme le capitalisme financier, ne connaît ni les frontières, ni les restrictions à la libre entreprise et à l'enrichissement infini d'un petit nombre de personnes. L'équipe nationale, qui ne peut faire évoluer de joueurs étrangers, n'a pour sa part gagné aucun titre depuis 1966.

Cette semaine, les familles à Liverpool se remémorent leurs morts, victimes du mépris de classe des conservateurs, du cynisme de la FA et de l'incompétence de la police. (Voir la vidéo)


Ceux qui, dans les années 80, voulaient mettre le football à distance
de la classe ouvrière ont réussi au-delà de toute espérance : ce sport
est devenu l'énième avatar du fétichisme capitaliste.


L'aventure continue... Wink
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MessagePosté le: Mar Avr 21, 2009 9:11 am    Sujet du message: Répondre en citant

Article publié par le journal Libération en date du 18 avril 2009

Les agents troubles du foot français

Par RENAUD LECADRE

La machine parlementaire entame la dernière ligne droite. Prochainement, les clubs pourront payer les agents à la place des joueurs. Une réforme conforme aux desiderata du foot business, qui n’y croyait plus. Adoptée au Sénat en juin 2008, la proposition de loi Humbert (sénateur UMP du Doubs) poireautait dans les coursives de l’Assemblée. Parce qu’elle est authentiquement scélérate ? Un rapporteur vient enfin d’être nommé, Philippe Boënnec (député UMP de Loire-Atlantique), qui enchaîne les auditions avant que le texte ne soit définitivement adopté. Le texte légalisera ce qui était jusqu’à présent illégal.

Un club de foot de haut niveau n’a pas besoin d’agent, puisqu’il dispose en interne des compétences juridiques et financières en vue de signer des contrats. En revanche, le joueur, réputé nul en calcul et en droit, a évidemment besoin d’être assisté pendant la négociation. Un bon avocat - conseil, rémunéré à l’heure, ferait parfaitement l’affaire, mais le foot business a préféré inventer la profession d’agent sportif, qui encaisse 10 % des transactions pour un travail parfois minime. et la valse des transferts (300 millions d’euros par an pour le simple championnat de France) fait saliver : 10 % des agents trustent 90 % des opérations.

Occulte. Quel intérêt pour les clubs de payer les agents à la place des joueurs ? Au minimum, il s’agit du versement indirect d’un revenu net d’impôts et de charges, au détriment de l’Urssaf. C’est aussi la porte ouverte aux rétrocommissions occultes, comme l’on démontré de multiples procédures pénales. Bertrand Cauly, président du Collectif agents, milite pour un nettoyage de sa profession : «L’essence du métier consiste à conseiller le joueur. Quand le joueur paye son agent, il est responsabilisé sur le coût et ne lui versera pas n’importe quoi.» Les clubs sont moins regardants à la dépense. Patrick Mendelewitsch, ancien agent dégoûté par le milieu et auteur de la Face cachée du foot business (1) fait mine de se poser la question : «Pourquoi diable les clubs s’échinent-ils à vouloir payer les agents ? Cela défie les lois économiques les plus élémentaires. La plupart des clubs perdent de l’argent et ils insistent pour remettre au pot.» Seule réponse allant de soi: «Rétrocommission.»

«Inique». Bernard Laporte, secrétaire d’Etat aux Sports, assure le plus sérieusement du monde que la réforme «dégage un large consensus associant fédérations, clubs, agents et joueurs.» Elle «fait aujourd’hui l’unanimité», proclamait le rapporteur du Sénat. Vaste plaisanterie. Philippe Piat, président du syndicat des joueurs professionnels (UNFP), est vent debout contre cette «loi inique», porte ouverte à toutes les «rétro et surcommissions». Mais il doit convenir que ses syndiqués, viscéralement réfractaires à l’impôt, s’accommodent volontiers de ces rémunérations «net-net».

Le pire est la propension des promoteurs de la loi Humbert à se draper dans «l’éthique sportive», de prétendre «légaliser pour mieux encadrer». Alors qu’il ne s’agit, pour les tauliers du foot business, que de renforcer leur mainmise sur toute la chaîne financière, fut-elle offshore. «Plus c’est gros, plus ça passe», soupire Mendelewitch.

En attendant le vote, la Fédération française de football (FFF) campe l’impavidité, faisant mine de croire que si un agent est payé par un club et non par un joueur, c’est parce que le club aurait besoin d’un agent et pas le joueur… D’où ce pur bijou, extrait d’une récente réunion de sa Commission de discipline. Saisie du cas d’Alain Migliaccio, agent de Ludovic Giuly transféré au PSG, et de Pierre Freulot, agent de Bakari Koné transféré à l’OM, elle conclut qu’il n’y a «pas lieu d’engager une procédure à leur encontre» au motif que l’un et l’autre disposent d’un contrat d’agent signé avec le PSG et l’OM. Le microcosme sait parfaitement qu’ils sont les agents de Giuly et Koné. «Simple assertion de coupures de presse dont la valeur est limitée», rétorque la Fédération.

(1) Fayard, avec Jérôme Jessel, journaliste à VSD.


Le monde est petit, de qui Monsieur Migliaccio a été aussi l'agent?
De Zinédine Zidane bien sur!!

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MessagePosté le: Ven Mai 08, 2009 2:56 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Un point sur le sujet du post: le football.
Comme le démontrent les nombreux articles que j'ai ramassé (et encore je me limite) il ne se passe pas une semaine sans que le football fasse état de ce qu'il est vraiment: un os à ronger.
Je relance le débat, car a eu lieu la demie finale de la Coupe d'Europe de football, où le compotement de deux joueurs de Chelsea a donné lieu à une vidéo humoristique.
Mais les faits sont là: il est inadmissible de tolérer de tels comportements. Mais me direz-vous, "c'est de la faute de l'arbitre, il devait siffler un pénalty. Il a mérité ce qui lui arrive. Il a du être payé, normal, le FC Barcelone a assez d'argent pour payer les arbitres. J'espère que Manchester aura lui aussi assez d'argent pour surenchérir et payer un autre arbitre et gagner à nouveau cette belle épreuve sportive"...
J'arrête de raconter n'importe quoi...
Mais vous comprendrez combien je rigole, lorsque l'on nous vend le football facteur d'intégration.
Prenez un fait significatif: les comportements racistes sur les stades.
Je suis surpris de la complicité tacite des joueurs et dirigeants. Je m'explique. voit-on pour autant une unanimité. Bien sur, chacun y va de sa phrase sur l'aspect inadmissible de tels comportements, sur la nécessité de faire attention, et... Hop journée suivante de championnat ou de Coupe, tout est oublié, jusqu'au prochain épisode. Où l'on nous ressortira le même discours.
Je ne parle pas du joueur agressé. Ici aussi les réactions sont surprenantes. On tourne la page et on pense à autre chose: cette attitude semble dire: "mon salaire vaut bien cette compromission sans doute"..
Ce parent que je vois un soir pour parler de ses enfants et qui me dit: ".. Je le prive de tout sauf de football, il joue si bien.." Cette aveuglement pour le football atteind des proportions...
Que faire? Pour ma part, je n'y fais jamais jouer le moindre groupe d'enfants qui m'est confié...
Consolation toute personnelle. Wink
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aymeric
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MessagePosté le: Ven Mai 08, 2009 4:27 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour, personnellement j'aime bien y jouer de temps en temps mais je dois bien avouer que je ne le regarde plus trop.

Trop d'erreurs d'arbitrage, salaire beaucoup trop important voir dérisoires et je comprends toujours pas que personne s'est révolté et a mis le doigt dedans.

Je te comprends serge mais attention de ne pas en faire une généralité. Je connais des gamins qui jouent très bien au foot et ils y sont très bien intégrés et les parents sont très attentif au comportement de leur enfant.
Les punir d'aller jouer au football n'est pas une solution non plus.

De plus les éducateurs font de très bonne choses dans les clubs du moins au pays basque mais surement qu'ils ont dans leur esprit la mentalité rugby car chez nous il est vrai que le rugby est devant, mais le foot prend une place très importante.

Je comprends un petit peu drogba sur la demi finale retour car l'arbitre est passé totalement à coté de son sujet mais on a tous été compétiteur et quand on est à un fil de remporter la victoire et qu'au coup de sifflet final on perd à cause de ces erreurs alors que l'on a dominé toute la partie on a de quoi etre un peu énervé non? mais c'est évidemment pas pour ça que je cautionne l'agressivité ou le manque de respect envers les arbitres, ils veulent etre respecté mais sont-ils à la hauteur ou est-ce qu'on leur donne vraiment les moyens d'y etre.

Oui le foot est source d'intégration comme dans tous les sports d'ailleurs, mais chaque sport à son histoire, sa mentalité...

Mais il est vrai que si on savait tout ce qui se passait dans le football on regarderai plus un match à la télévision Wink A bientot.
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MessagePosté le: Ven Mai 08, 2009 7:25 pm    Sujet du message: Répondre en citant

"..Je te comprends serge mais attention de ne pas en faire une généralité. Je connais des gamins qui jouent très bien au foot et ils y sont très bien intégrés et les parents sont très attentif au comportement de leur enfant.
Les punir d'aller jouer au football n'est pas une solution non plus..."


Il ne s'agit pas de faire une généralité, mais de mettre le doigt sur les travers du football professionnel... Uniquement.
Le problème est que le comportement de ces messieurs inspire les agissements des autres. La diffusion à la télévision est un formidable
agrandisseur.
Pour l'anecdote, le lendemain de la rencontre qui a opposé Chelsea à Barcelone, j'interroge des enfants des CE1 (7/8 ans) pour savoir s'ils l'ont regardé. Dans le groupe que j'avais, tous les garçons avaient vu le match. Fin de la retransmission aux alentours de 22h30 me semble-t-il.
Donc, des enfants de cet âge là se couchent à 22h30... Pour le foot. Bravo.
Je suis sur que le rendement à l'école devait être étonnant...
Si les parents ont aussi Canal plus, on ajoute un jour de plus à dormir tard.
Mon propos concernant la punition et ce parent était qu'il le punirait de tout,mais de foot. Normal, n'oublie pas non plus que l'on fait signer à des enfants très jeunes des contrats, avec de l'argent à la clé bien sur!!!

"..Je comprends un petit peu drogba sur la demi finale retour car l'arbitre est passé totalement à coté de son sujet mais on a tous été compétiteur et quand on est à un fil de remporter la victoire et qu'au coup de sifflet final on perd à cause de ces erreurs alors que l'on a dominé toute la partie on a de quoi etre un peu énervé non? mais c'est évidemment pas pour ça que je cautionne l'agressivité ou le manque de respect envers les arbitres, ils veulent etre respecté mais sont-ils à la hauteur ou est-ce qu'on leur donne vraiment les moyens d'y etre..."

Tu comprend un petit peu Drogba...
Mais tu ne cautionne pas l'agressivité...
L'arbitre est-il à la hauteur?
Paradoxal non? Crying or Very sad
C'est exactement le discours que l'on entend à longueur de temps.
Avec la référence au passé (commun à tous ) de compétiteur.
J'ai boxé en pieds poings, j'ai adoré gagner, mon égo m'a fait arrêter suite à une défaite. Je n'ai jamais agressé un arbitre...

Par contre, je suis fan de rugby, et je trouve le comportement des joueurs assez exemplaire. De plus en cas de contestation d'une décision, il y a cette règle des dix mètres.


Mais le football n'est pas facteur d'intégration. Il est culture commune, os à ronger, bière, pizzas et femmes battues (les trois constantes lors des retransmissions à la télévision)
Il nous faut au contraire, savoir ce qui s'y passe, afin de ne pas être dupe.
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aymeric
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MessagePosté le: Sam Mai 09, 2009 9:58 am    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour, je pense que si ton gamin était bon au foot et qu'il aurait tendance à progresser très vite je pense que tu tiendrais un autre discours non ?
Wink

Tu ne veux pas y faire jouer des gamins mais tu as envie de les questionner sur ce sport :
Paradoxal non ? Crying or Very sad Wink

Mais essayons de le voir autrement que négativement, n'était-ce pas aussi un bon exemple de montrer aux gamins que finalement la combativité et la cohésion d'un groupe à fait que l'on pouvait marquer dans le temps additionnel et qu'il fallait toujours se battre à chaque instant et de continuer à encourager ses partenaires jusqu'au bout ?
Wink

Bon attention, je n'ai jamais dit non plus qu'il fallait toujours coucher les gamins à 22h30 à chaque match de foot.

Je veux juste dire que de temps en temps exprimer son mécontentement fait aussi preuve d'un intéressement assidu à la compétition sans tomber toujours dans le superflu et le négatif mais c'est peut-etre mon caractère basque qui ressort Wink

Les femmes battues ne le sont pas toutes à cause du foot non plus, en ce qui concerne bière et pizza chez nous on préfère un bon petit rosé bien frais avec quelques tapas ( c'est juste pour rire) Very Happy Wink

Mais je suis aussi d'accord avec toi quelque part car la colère d'un mc enroe ou d'un connors n'a jamais inspiré les agissements des autres.

A bientot
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MessagePosté le: Sam Mai 09, 2009 11:56 am    Sujet du message: Répondre en citant

Pour ce qui est de mon gamin, je tiendrai exactement le même discours. S'il en était autrement, cela reviendrait à donner de l'importance à une activité pour laquelle on ne peut avoir aucune certitude. En effet, personne n'est à l'abris d'une blessure, etc. Regarde un peu les statistiques en matières scolaires: les footbaleurs sont les moins diplômés de tous les sportifs.
Je ne fais pas jouer les gamins au foot, pour leur donner à voir autre chose. Mais je ne me questionne pas, pour moi il est certain que le football professionnel est un os à ronger, et le reflet des bas comportements de l'être humain.
"...Mais essayons de le voir autrement que négativement, n'était-ce pas aussi un bon exemple de montrer aux gamins que finalement la combativité et la cohésion d'un groupe à fait que l'on pouvait marquer dans le temps additionnel et qu'il fallait toujours se battre à chaque instant et de continuer à encourager ses partenaires jusqu'au bout ..."
C'est de la combatitivité, et il existe de multiples façons de l'enseigner.

"..Je veux juste dire que de temps en temps exprimer son mécontentement fait aussi preuve d'un intéressement assidu à la compétition sans tomber toujours dans le superflu et le négatif mais c'est peut-etre mon caractère basque qui ressort .."

J'ai compris que tu es Basque... Le reste est assez confus.

Les statistiques concernant le lien entre match de football, vente de pizzas, de bières et dépôts de plaintes de femmes battues étaient sur le site du CREDOC il y a quelques années...
OK pour les tapas, mais pour moi du rouge... Wink
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MessagePosté le: Sam Mai 09, 2009 12:12 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Du grain à moudre...

http://www.lesdessousdusport.fr/ballack-en-cartoon-4892


Mais encore...

Article publié par les dessous du sport

Drogba s'excuse, mais c'est trop tard


Par Pierre ORLAC'H


"..L'attitude de Didier Drogba à la fin du match Chelsea-Barcelone a fortement déplu aux dirigeants du Chelsea Football Club. L'attaquant ivoirien ne devrait pas être conservé dans l'effectif.

"Dans l'intensité du moment, j'ai laissé ressortir mon immense frustration et ma déception. Pour cela, je présente mes excuses. J'ai vraiment été marqué par ce qui s'est passé durant cette rencontre. Je dois reconnaître également que mes paroles n'ont pas été un bon exemple pour ceux qui regardaient le match à la télé, spécialement les enfants." Voilà les quelques mots d'excuses de Didier Drogba adressés aux fans de Chelsea par le biais du site officiel.

Didier Drogba n'a pas été soutenu en Angleterre. Même si Chelsea a été défavorisé par l'arbitrage, médias, dirigeants et supporters ne comprennent pas l'attitude de l'ivoirien. Olivier Holt, rédacteur en chef des sports au Daily Mirror expliquait dans un édito: "Drogba a confirmé son goût pour le cinéma, il est allé vers une caméra de télévision et a crié des insanités à propos de l’arbitre du match."

Il semble que les dirigeants londoniens soient exaspérés. Si Chelsea n'est pas le Real Madrid, le club estime que les joueurs se doivent d'être exemplaires. Didier Drogba par son attitude, a selon eux gâché de nombreux moments. À Chelsea, on se souvient de son coup de coude contre Vidic en finale de ligue des champions la saison passée. On se souvient également, des rapports houleux que le joueur entretenait avec Scolari. Enfin, l'épisode de la pièce renvoyé aux supporters n'a pas été digéré. Il se murmure que le contrat du joueur ne sera pas prolongé. Faut-il se priver d'un joueur hors-norme parce qu'il a des coups de colère? Pour Chelsea, la réponse est oui.
.."


Cette personne n'en est manifestement pas à son coup d'essai. Ne parlons pas de "rage stéroïdienne"... Crying or Very sad
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MessagePosté le: Mar Mai 12, 2009 9:37 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Article publié par BAKCHICHINFO.COM

Ligue 1 : le compte (de fée) n’y est pas…Footeux

par Woodward et Newton

La Ligue 1 plie mais ne rompt pas : avec ses 216 millions de pertes pour l’année 2008, le championnat boit la tasse…et ne respire qu’en vendant ses meilleurs joueurs.

A trop écouter la réclame de Frédéric Thiriez, le président de la LFP, on avait fini par croire ses sornettes. Cependant, à la lecture des statistiques de la DNCG pour la saison 2007-2008, on découvre à quel point on est encore loin de la « septième merveille du monde » qu’il nous vante sans vergogne à chaque fois que l’occasion se présente.

Ligue 1 2007/2008 :216 millions de pertes
Première désagréable surprise, l’activité qui consiste à organiser, produire, diffuser le « passionnant » spectacle du championnat de L1 n’est pas rentable ; elle a dégagé au cours de la saison de référence, une perte de 216,3 millions d’euros et de 102,1 la saison précédente ; une aggravation de la situation de 119% d’autant plus inquiétante qu’elle s’inscrit dans une tendance au tassement des droits TV, le nerf de la guerre du foot hexagonal (les droits TV représentent 58% des recettes des clubs français, contre 34% en moyenne, au sein de l’UEFA).

Au passage, on découvre que le nombre total des spectateurs présents dans les stades pour assister au plus beau spectacle du monde (8 285 686 contre 8 290 346) a légèrement baissé tout comme les recettes des matches (136,9 contre 139,4 millions d’euros). Pourquoi donc dans ces conditions, faudrait-il construire de nouvelles enceintes sportives de capacité accrue, aux frais notamment de ceux qui n’y mettent jamais les pieds, si on ne parvient pas à remplir les stades existants ? L’argument du confort insuffisant est d’évidence une fausse barbe : si le spectacle était à la hauteur des espérances du public, nul doute qu’il s’y presserait sans rechigner. Bref, avec des recettes en augmentation de 1,7% et des dépenses progressant de 12,2%, l’affaire est mal engagée.

Des perspectives assez sombres qui, pour autant, n’ont pas dissuadé les clubs de L1, d’une part, d’augmenter leur masse salariale de 12,5% et de l’autre, de 66,7%, la rémunération (40,8 millions d’euros si l’on fait mine de croire les chiffres publiés !…) qu’ils versent aux agents de joueurs en lieu et place de ces derniers. Ce constat ne manquera pas de susciter quelques sourires goguenards : c’est soi-disant pour maîtriser la hausse des salaires de leurs poulains que les clubs rémunèrent selon divers stratagèmes les agents des artistes. Il faut croire que le dispositif est défaillant ou que la véritable raison de ce mécénat est ailleurs…

L’exception française made in Thiriez
Par chance, le foot business à la française possède une seconde mamelle : les transferts (« mutations ») de joueurs ; une activité qui sauve la baraque et dégage un résultat positif de 265,8 millions d’euros contre 156,8 millions d’euros au cours du championnat précédent ; une remarquable progression de 69,5 % qui confirme à quel point les clubs sont devenus non-seulement « TV », mais surtout « mercato-dépendants » et plutôt deux fois l’an qu’une seule.

En 2007-2008, le joujou de Thiriez a donc dégagé une perte de 216,3 millions au titre de la compétition et un profit de 265,8 millions sur le négoce de joueurs ; le résultat d’exploitation de 49,5 millions d’euros de profit (en baisse de 9,5%) est la différence entre ces 2 chiffres. La DNCG tire d’ailleurs logiquement les enseignements de ce constat alarmant. Et s’inquiète tout doucement.

Dans les lettres qui précèdent les chiffres, l’auteur du rapport rappelle, pour la forme, que « l’article 106 du Règlement Administratif de la LFP dispose que les transferts de joueurs ne peuvent se faire que de club à club sous peine de lourdes sanctions… », et poursuit, sans rire, que « …la commission a eu à connaître cette année de cas de flux intervenus vers des entités/personnes n’ayant pas le statut de club, à l’occasion de transferts de joueurs avec l’étranger… ». Bref, un petit trafic d’êtres humains sans conséquence que, compte tenu de ce qui précède et une pratique solidement établie, on ne sanctionne que symboliquement (« Seules des peines avec sursis ont été prononcées cette année compte tenu des contextes particuliers des opérations effectuées mais si ces opérations se répétaient, des sanctions plus lourdes pourraient être prononcées… »). Des menaces qui glaceraient le sang des contrevenants si elles n’émanaient de la DNCG…

LFP-FIFA : le 6+5 au coeur du débat
Dans ces conditions, le foot-business français serait bien avisé de ne soutenir que du bout des lèvres, la proposition de la FIFA dite « 6+5 » destinée à contraindre les clubs en général, et les clubs british en particulier, de faire figurer sur la feuille de match, un minimum de 6 joueurs susceptibles d’être sélectionnés dans leur équipe nationale. Une mesure soutenue par la Fédération Britannique (qui espère en contrepartie se voir attribué la Coupe du Monde 2014 par Sepp le Couillu et ses disciples) et combattue vigoureusement par la Premier League, au nom de la liberté du travail au sein de l’Union Européenne.

Et je retiens 1 !
Si une telle mesure devait prendre effet (lors d’un Congrès de la FIFA à Sydney en 2008, une résolution a été adoptée par 155 pays pour qu’elle soit mise en œuvre à partir du championnat 2013/2014) son impact sur le résultat positif des opérations de transfert du championnat de France de L1 et donc sur ses performances économiques globales, pourrait bien être dévastateur. Reconnaissons d’ailleurs que ce n’est pas un argument fréquemment invoqué par les présidents de nos clubs, qui préfèrent pester contre une fiscalité « confiscatoire », pour expliquer la modestie de leurs performances sportives au niveau européen.



Si nos impots augmentent, nous saurons que les fonds récoltés serviront à construire de beaux stades de foot Crying or Very sad
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MessagePosté le: Mar Mai 12, 2009 9:38 pm    Sujet du message: Répondre en citant

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Ligue 1 : le compte (de fée) n’y est pas…Footeux

par Woodward et Newton

La Ligue 1 plie mais ne rompt pas : avec ses 216 millions de pertes pour l’année 2008, le championnat boit la tasse…et ne respire qu’en vendant ses meilleurs joueurs.

A trop écouter la réclame de Frédéric Thiriez, le président de la LFP, on avait fini par croire ses sornettes. Cependant, à la lecture des statistiques de la DNCG pour la saison 2007-2008, on découvre à quel point on est encore loin de la « septième merveille du monde » qu’il nous vante sans vergogne à chaque fois que l’occasion se présente.

Ligue 1 2007/2008 :216 millions de pertes
Première désagréable surprise, l’activité qui consiste à organiser, produire, diffuser le « passionnant » spectacle du championnat de L1 n’est pas rentable ; elle a dégagé au cours de la saison de référence, une perte de 216,3 millions d’euros et de 102,1 la saison précédente ; une aggravation de la situation de 119% d’autant plus inquiétante qu’elle s’inscrit dans une tendance au tassement des droits TV, le nerf de la guerre du foot hexagonal (les droits TV représentent 58% des recettes des clubs français, contre 34% en moyenne, au sein de l’UEFA).

Au passage, on découvre que le nombre total des spectateurs présents dans les stades pour assister au plus beau spectacle du monde (8 285 686 contre 8 290 346) a légèrement baissé tout comme les recettes des matches (136,9 contre 139,4 millions d’euros). Pourquoi donc dans ces conditions, faudrait-il construire de nouvelles enceintes sportives de capacité accrue, aux frais notamment de ceux qui n’y mettent jamais les pieds, si on ne parvient pas à remplir les stades existants ? L’argument du confort insuffisant est d’évidence une fausse barbe : si le spectacle était à la hauteur des espérances du public, nul doute qu’il s’y presserait sans rechigner. Bref, avec des recettes en augmentation de 1,7% et des dépenses progressant de 12,2%, l’affaire est mal engagée.

Des perspectives assez sombres qui, pour autant, n’ont pas dissuadé les clubs de L1, d’une part, d’augmenter leur masse salariale de 12,5% et de l’autre, de 66,7%, la rémunération (40,8 millions d’euros si l’on fait mine de croire les chiffres publiés !…) qu’ils versent aux agents de joueurs en lieu et place de ces derniers. Ce constat ne manquera pas de susciter quelques sourires goguenards : c’est soi-disant pour maîtriser la hausse des salaires de leurs poulains que les clubs rémunèrent selon divers stratagèmes les agents des artistes. Il faut croire que le dispositif est défaillant ou que la véritable raison de ce mécénat est ailleurs…

L’exception française made in Thiriez
Par chance, le foot business à la française possède une seconde mamelle : les transferts (« mutations ») de joueurs ; une activité qui sauve la baraque et dégage un résultat positif de 265,8 millions d’euros contre 156,8 millions d’euros au cours du championnat précédent ; une remarquable progression de 69,5 % qui confirme à quel point les clubs sont devenus non-seulement « TV », mais surtout « mercato-dépendants » et plutôt deux fois l’an qu’une seule.

En 2007-2008, le joujou de Thiriez a donc dégagé une perte de 216,3 millions au titre de la compétition et un profit de 265,8 millions sur le négoce de joueurs ; le résultat d’exploitation de 49,5 millions d’euros de profit (en baisse de 9,5%) est la différence entre ces 2 chiffres. La DNCG tire d’ailleurs logiquement les enseignements de ce constat alarmant. Et s’inquiète tout doucement.

Dans les lettres qui précèdent les chiffres, l’auteur du rapport rappelle, pour la forme, que « l’article 106 du Règlement Administratif de la LFP dispose que les transferts de joueurs ne peuvent se faire que de club à club sous peine de lourdes sanctions… », et poursuit, sans rire, que « …la commission a eu à connaître cette année de cas de flux intervenus vers des entités/personnes n’ayant pas le statut de club, à l’occasion de transferts de joueurs avec l’étranger… ». Bref, un petit trafic d’êtres humains sans conséquence que, compte tenu de ce qui précède et une pratique solidement établie, on ne sanctionne que symboliquement (« Seules des peines avec sursis ont été prononcées cette année compte tenu des contextes particuliers des opérations effectuées mais si ces opérations se répétaient, des sanctions plus lourdes pourraient être prononcées… »). Des menaces qui glaceraient le sang des contrevenants si elles n’émanaient de la DNCG…

LFP-FIFA : le 6+5 au coeur du débat
Dans ces conditions, le foot-business français serait bien avisé de ne soutenir que du bout des lèvres, la proposition de la FIFA dite « 6+5 » destinée à contraindre les clubs en général, et les clubs british en particulier, de faire figurer sur la feuille de match, un minimum de 6 joueurs susceptibles d’être sélectionnés dans leur équipe nationale. Une mesure soutenue par la Fédération Britannique (qui espère en contrepartie se voir attribué la Coupe du Monde 2014 par Sepp le Couillu et ses disciples) et combattue vigoureusement par la Premier League, au nom de la liberté du travail au sein de l’Union Européenne.

Et je retiens 1 !
Si une telle mesure devait prendre effet (lors d’un Congrès de la FIFA à Sydney en 2008, une résolution a été adoptée par 155 pays pour qu’elle soit mise en œuvre à partir du championnat 2013/2014) son impact sur le résultat positif des opérations de transfert du championnat de France de L1 et donc sur ses performances économiques globales, pourrait bien être dévastateur. Reconnaissons d’ailleurs que ce n’est pas un argument fréquemment invoqué par les présidents de nos clubs, qui préfèrent pester contre une fiscalité « confiscatoire », pour expliquer la modestie de leurs performances sportives au niveau européen.



Si nos impots augmentent, nous saurons que les fonds récoltés serviront à construire de beaux stades de foot Crying or Very sad
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MessagePosté le: Ven Juin 05, 2009 11:38 am    Sujet du message: Répondre en citant

Vous avez remarqué j'en suis sur, la minute de silence demandée pour l'accident d'avion de la compagnie Air France.
Nombreux sont ceux qui y ont participé.
Je suis certain que le respect du public qui assistait à un certain match de football international ne vous a pas laissé insensible.
Au-delà de l'utilisation émotionnelle de l'évènement, le football reste le même c'est heureux, l'inverse m'aurait déçu... Crying or Very sad
Cela pose une nouvelle fois le problème de la sanction.
Dans un stade de football il est permis:
- De siffler un hymne national
- De ne pas respecter la souffrance d'autrui. Le zapping de Canal plus qu'il est possible de trouver sur le net est à ce propos édifiant
- D'agresser verbalement (ou plus) en tenant de propos racistes et autres...

L'impunité est presque totale. Crying or Very sad
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MessagePosté le: Sam Juin 06, 2009 11:37 am    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Serge

"le football reste le même". Faux : c'est l'attitude des gens qui gravitent autout du football qui reste inchangée. Si les mots ont un sens, la nuance est importante Wink

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MessagePosté le: Sam Juin 06, 2009 6:36 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le football ne reste pas le même. En effet, la complicité des joueurs est pleine et entière.
Pourquoi?
Reprenons l'exemple des propos racistes. Imagine un tel comportement lors d'un match de football. les joueurs vont à la fin du match nous abreuver de phrases toutes plus plates les unes que les autres sur l'aspect "mauvais" de tels paroles, etc...
Je n'ai vu aucun joueur quel qu'il soit prendre l'initiative d'arrêter la partie, et d'encourager son équipe à faire de même...
Mais je me trompe peut-être... Crying or Very sad
Je me souviens d'un joueur de foot "donneur de leçon" souvient toi, il a longtemps joué en Italie, et avait pensé jouer au club de la capitale...
Cette personne prête à nous dire comment voter lors d'un référendum Européen (très drôle lorsque l'on se demande s'il paye des impôts et où il les paye).
Je ne l'ai jamais entendu parler d'un quelconque acte marquant, pour combattre le racisme. Mais peut-être va-t-il "un jour" le faire...

Jean Marc, le football ne peut rester le même, car les enjeux changent....
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MessagePosté le: Dim Juin 07, 2009 9:11 am    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Serge

Encore une fois : ce n'est pas "le football" qui change, mais c'est bien le comportement de ses membres et des institutions qui l'encadrent. Le football est (et reste) une activité dans laquelle le seul but est de jouer au pied avec un ballon et d'aller marquer dans le but adverse. Par conséquent, qu'importe les propos racistes, qu'importe l'attitude des protagonistes, qu'importe la violence dans les stades ou les affaires de corruption ou encore de dopage : cet état de fait reste le même quoi qu'il se passe ! C'est bien ce que je dénonce : on attaque encore et toujours "le football" mais le football est totalement neutre : il est ce qu'on en fait : on se trompe donc de cible et de combat. On devrait plutôt focaliser le discours sur les personnes et non sur la discipline. De la même façon, si les joueurs étaient exemplaires et si l'affairisme était inexistant, le sens commun dirait alors que"le football" est magnifique, sain et respectable. Et là aussi ce serait pourtant complètement erroné car, en ultime analyse, le football resterait purement et strictement le même : une simple activité sportive balle aux pieds, tout simplement... C'est aussi la même histoire quand on accuse le cyclisme : les tricheries, les suicides, la drogue ont largement contribués à ternir sont image. Pourtant le cyslisme, c'est simplement faire du vélo... Le reste, c'est plutôt l'attitude et le comportement des hommes qui le pratiquent et des institutions qui l'encadrent et l'organisent, qui sont eux tout à fait condamnables (UCI, etc.) mais certainement pas l'activité en elle même, qui est et restera quoi qu'il advienne entièrement neutre... La nuance est très fine, je te l'accorde, pourtant elle est vraiment essentielle ! C'est un peu finalement comme si tu disais : "la musique est nuisible, parce que mon voisin l'écoute à fond tous les soirs et m'empêche de dormir". Tu devrais plutôt, me semble t-il, accabler ton voisin, et mettre en oeuvre des actions afin qu'il baisse, mais certainement pas condamner "la musique" dans son entier, dans sa globalité Wink

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MessagePosté le: Dim Juin 07, 2009 7:39 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bien entendu dans sa définition primitive, le football n'était qu'un jeu d'équipe de ballon au pied, où l'objectif était de porter la balle dans le but de l'adversaire.
A cela il n'y a aucun doute.
Mais là où je ne suis pas d'accord, c'est que le football ce n'est plus cela. C'est aussi une machine économique, une machine de pensée, de comportements. Vouloir l'exclure c'est le réduire, or, au contraire, il est monstrueux. Occupant une place de plus en plus importante dans notre société.
Tu le trouve neutre: je le trouve complice comme je l'écrivais plus haut.
De sport d'équipe se jouant avec le pied, il est devenu une force économique, qui veut nous faire croire au dépassement de l'individu pour le bien de tous.
Le discours n'est plus ici qu'un de ses éléments.

"..C'est un peu finalement comme si tu disais : "la musique est nuisible, parce que mon voisin l'écoute à fond tous les soirs et m'empêche de dormir". Tu devrais plutôt, me semble t-il, accabler ton voisin, et mettre en oeuvre des actions afin qu'il baisse, mais certainement pas condamner "la musique" dans son entier, dans sa globalité.."


Pour cet exemple, mon analyse serait plutôt de me dire:
"Qui a dit que la musique devrait être écoutée à plein volume? "
Car, ici encore, la musique n'est pas anodine, elle est liée à d'autres éléments, comme ceux qui la propagent, et s'ils nous incitent à une écoute à plein volume? Sommes-nous lucides pour décider par nous même? Ou alors influencés, nous tournerons le bouton au maximum!!
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MessagePosté le: Lun Juin 08, 2009 11:36 am    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Serge

Quand tu dis que ton analyse est la suivante "Qui a dit que la musique devrait être écoutée à plein volume? " tu questionnes justement des personnes, un système, une organisation, des institutions, mais justement pas la nature fondamentale de l'activité "musique" qui reste elle neutre et inchangée quoi qu'il advienne. Tu précises d'ailleurs "car, ici encore, la musique n'est pas anodine, elle est liée à d'autres éléments". C'est donc ces autres éléments qu'il convient de passer au crible de l'analyse, puis éventuellement de condamner, mais certainement pas "la musique" qui elle n'y est strictement pour rien au fait que le peuple soit ou non incité à l'écouter "à fond les décibelles".

Je vais prendre l'exemple du verre en cristal (si cher au bouddhisme tibétain) pour clairement illustrer mon propos : regarde un verre en cristal placé devant un drap rouge, le verre devient rouge. Place le maintenant devant un drap bleu, le verre devient automatiquement bleu. Maintenant, que le drap derrière soit rouge ou bleu, cela ne change pourtant rien au fait, malgré les apparences qui sont trompeuses, que le cristal reste lui, quoi qu'on en dise et quoi qu'on en pense, toujours translucide...

Le foot est à mon idée exactement pareil : tu peux jouer au ballon dans une bonne ambiance sereine de respect et de fraternité, et il deviendrait alors selon tes critères "beau", ou tu peux le corrompre avec des millions de dollars et de la tricherie et il devient "sale". Mais ça reste pourtant une erreur d'attaquer et de condamner "le foot", car il n'y est absolument pour rien : c'est sa structure organisationnelle, ses mécanismes économiques, ses dérives affairistes que l'on peut condamner. Mais certainement pas "le foot" comme on peut pourtant le lire dans tous les journaux, les médias, et accessoirement, dans tes posts Wink

Dans un souci de rigueur intellectuelle (et de rétablissement de la vérité), il me semble qu'il est important de savoir faire la distinction. Pourquoi ? Parce que dire : "le foot c'est nul" comme le fait trop souvent le sens commun, c'est condamner injustement une discipline, et considérer ce faisant que, de n'importe quelle façon qu'on la structure, qu'on l'organise ou qu'on la gère, elle est et restera toujours ainsi : nulle...

Ce qui est faux, car il me semble que si on revenait à des considérations plus humanistes, si on encadrait convenablement les dérives, si on supervisait davantage l'aspect économique pour plus d'équité et une meilleure répartition des richesses, si on sanctionnait comme il se doit les mauvaises attitudes, si on écartait systématiquement les éléments perturbateurs, si on revenait à une logique éducative et non mercantile, etc. et bien je pense que l'on peut tout à fait envisager de faire du foot un élément positif et constructif pour l'humanité. Car encore un fois, "le sport" et "le foot" sont neutres, ils sont simplement ce que les hommes décident d'en faire. Donc on peut condamner les hommes, mais surement pas "le sport" ou "le foot" Wink

Telle est mon idée sur la question

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