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Ethique et football
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Serge
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MessagePosté le: Mer Sep 03, 2008 6:52 pm    Sujet du message: Ethique et football Répondre en citant

Pour ceux qui aiment le foot... Wink

http://rue89.com/cabinet-de-lecture/foot-des-matchs-de-la-coupe-du-monde-2006-truques
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Jean-Marc BERTRAND
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MessagePosté le: Mer Sep 03, 2008 7:45 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour

Tout simplement... énorme !!!

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Serge
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MessagePosté le: Jeu Sep 04, 2008 8:36 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Si vous aimez vraiment le foot. Wink
Mais j'aimerai aussi une explication des membres du forum qui travaillent dans le ministère incriminé... Shocked
http://www.bakchich.info/article4898.html
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Jean-Marc BERTRAND
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MessagePosté le: Ven Sep 05, 2008 12:00 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Serge

Malheureusement, je pense que personne du forum ne travaille à "la centrale". Or c'est la direction des sports à Paris qui suit les fédérations nationales Wink

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jandcven
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MessagePosté le: Ven Sep 05, 2008 4:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Vouloir avoir une information sur les arcanes du foot relève de "mission impossible", ou alors il faut faire appel à l'agent 007.
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jandcven
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MessagePosté le: Dim Sep 07, 2008 7:18 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Peut-être, sans doute, c'était le cas de France-Autriche. Un coup des chinois.
Comment expliquez-vous autrement le match de Mexès et de Gallas Question
J'attends vos explications savantes.
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Innocent XIII
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MessagePosté le: Sam Sep 20, 2008 11:53 am    Sujet du message: Répondre en citant

"Mange trop et travaille pas assez", ça va comme explication?
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Serge
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MessagePosté le: Jeu Oct 09, 2008 7:05 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je ne résiste pas à l'envie de vous donner à lire ce nouvel article sur ce sport si passionnant ... Le football bien sur!!
Il a un avantage certain: une source inestimable d'anecdotes toutes plus instuctives les unes que les autres.
Ne gachons pas notre plaisir: savourons sans modération. Wink

Annus horribilis pour les supporters de l’OMFoot / jeudi 9 octobre par Xavier Monnier
Relevé sur le site BAKCHICH INFOS.



Les supporters de l’OM attendent le sort réservé à l’un des leurs arrêté la semaine dernière à l’issue du match contre Madrid pour des violences présumées et présenté ce jeudi devant le juge.

Mauvaise année pour les supporters de l’OM. Non que le plus grand club du monde, n’en déplaise à certains, ne les satisfasse pas. Seul club invaincu de Ligue 1, 3e du championnat à trois minuscules point de Lyon, loin d’être ridicule en Ligue des champions, l’OM navigue en eaux paisibles. Quand ses supporters multiplient bien malgré eux les avaries.

Déjà, lors du premier déplacement de leur équipe dans les lointaines terres normandes au Havre, les fans marseillais avaient eu à déplorer deux pertes. Un accident de car sur la route qui mène vers le stade Jules-Deschaseaux. Ce jour-là, malgré la victoire, l’entraîneur Eric Gerets déplorera « avoir perdu deux joueurs de son équipe ». Les larmes de Pape Diouf, les mots d’Anigo, la face déconfite des jours après la mort des deux supporters en diront assez. Tant du désarroi marseillais que du lien particulier qui unit le club à ses supporters.


Nulle nouvelle victime n’est venu assombrir le tableau. Seulement d’étranges événements la semaine dernière, lors du 2e match de Ligue des champions de l’OM, en terre espagnole, face à l’Atletico Madrid.

Un quart d’heure avant le début de la rencontre, ce 1er octobre, au stade Vicente Calderon, la Guardia Civil est pris d’une lubie. Changer de place. Sans doute pour avoir une meilleure vue du match. Un peu balourd, ces « CRS » à l’espagnole trouvent les supporters marseillais fort bien placés. Et choisissent de s’installer par là-bas, à leur façon.


Aux premières loges de ce petit mouvement de foule, les commentateurs de Canal + évoquent d’abord une consigne de l’UEFA. Une banderole du commando Ultra 84, la plus vieille des associations ultra-marseillaises, aurait déplu aux autorités du foot européen qui auraient poliment demandé à la flicaille de retirer le « tifo » litigieux. L’événement aurait constitué une première dans l’histoire des ultras.

Prise de tête de mort
Depuis 1984 et leur création, la bande de joyeux drilles, parfois franchement éméchée, s’est baladée dans tous les stades d’Europe avec son emblème, la tête de mort, sans que jamais elle n’ait rencontré ce type de problème. Contacté par Bakchich, l’UEFA abonde : « la banderole n’était ni raciste ni insultante, nous n’avions aucune raison de demander son retrait. La police a chargé de son propre chef ».

Tout aussi amusant, la façon dont s’est déroulée la curée, toute en douceur. Selon les témoignages recueillis, tandis qu’un « stadier » (agent de sécurité dans les stades) et un policier viennent demander à une délégation d’Ultra de retirer la banderole, l’escouade policière se prépare. Signe de bonne volonté, les ultras acceptent de recouvrir la tête de mort problématique…quand les poulets espagnols décident de charger. De quoi encourager les supporters à négocier….

La longue curée passée et deux-trois têtes ensanglantées plus tard, au cours du match, les fans marseillais répliquent. Logique à défaut de malin. Les sièges volent en direction des flics.

Ô hasard, un seul supporter marseillais sera appréhendé à la fin du match. Le seul qui parle espagnol au sein du commando ultra, la faute à une bi-nationalité qui ne lui porte guère chance sur ce coup-là : Santos Mirasierra. Non seulement hispanophone, mais un physique qui se remarque. Avant les incidents, les flics espagnols l’auraient prévenu. « S’il y a un problème c’est toi qui trinque ». Une belle unanimité, de l’encadrement marseillais aux supporters en passant par les caméras de Canal + Espagne qui ont filmé la scène montre le Saint, tout au long des accrochages, essayer de parlementer. Puis quand vient le vol des sièges, Santos apparaît au bas de la tribune, plutôt à l’atterrissage de ces objets volant fort bien identifiés.
Qu’importe, à la sortie, le bonhomme trinque. Et dort à l’ombre d’une cellule espagnole depuis le 1er octobre, accusé par deux poulets de leur avoir jeté un siège en pleine poire.

Jusqu’à présent, le juge en charge du dossier a préféré écouter ses ouailles, plutôt que les arguments de Santos et de son avocat espagnol, spécialisé dans la défense de supporters. Jeudi 8 octobre, le magistrat devait assister à une jolie projection. Les images de Canal+ Espagne qui innocentent Santos, les clichés pris par les flics marseillais sur place et les vidéos de télésurveillance du stade. Autant d’éléments qui blanchissent totalement Mirasierra selon les commandos Ultra.

Les fans espagnols n’aiment pas la couleur
Depuis une semaine qu’il croupit en cabane, Mirasierra, à défaut d’admirer les cimes, aura constaté qu’un vaste mouvement de soutien a gagné les travées du Stade Vélodrome. Et pas seulement. Hier, les Ultras, placés à gauche de la gauche en ont appelé à Nicolas Sarkozy. Les instances du club marseillais ont aussi mis la main à la pâte, avec le consulat de France à Madrid pour tenter de faire transférer Santos à Marseille. Contacté, José Anigo préfère ne pas enflammer les choses et se borne à un sans commentaire prudent. « Le souci avance une langue plus déliée. c’est qu’il est considéré comme Espagnol par la Justice »…qui n’a pas l’habitude de blaguer avec ses policiers. ETA oblige.

En revanche, la loi contre le racisme et la violence dans les stades, adopté le 13 juillet 2007 par le Parlement espagnol, s’avère d’application bien plus souple… Sans doute pas encore bien comprise. Durant le match, les joueurs de couleur marseillais ont été copieusement insultés, au doux son de « hijo de puta de negra ». Quand ce n’était des journalistes un peu trop colorés, comme le rapporte La Provence.

Inculpé pour violences à l’encontre d’un représentant des forces de l’ordre, Santos doit être présenté aujourd’hui devant le juge…

Ah la "glorieuse incertitude" du sport... Wink
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Serge
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MessagePosté le: Dim Oct 12, 2008 5:00 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Encore et toujours du football... Cool

Ça dégage dur dans le Calcio !Pandémie

dimanche 12 octobre par Dr Jean-Pierre de Mondenard
Article tiré du site BAKCHICH INFOS

Une étrange épidémie décime les rangs des ex-stars du Calcio. Le dopage, principal accusé, n’explique pas à lui tout seul pourquoi le football italien semble surexposé.

La sclérose latérale amyotrophique (SLA), une maladie neurologique dégénérative, qui vous tue à coup sûr et en rien de temps, fait des ravages parmi les anciens joueurs de football de la péninsule. Cette « épidémie » est d’autant plus mystérieuse que les autres pays où on joue au foot semblent épargnés. Trois hypothèses sont avancées par les experts transalpins : traumatismes aux jambes et à la tête, drogues de la performance et substances toxiques pour l’entretien des pelouses. Aucune des trois n’apparaît déterminante…

Le 8 octobre dernier, deux clubs « fondateurs » du Calcio, la Fiorentina et l’AC Milan, se sont retrouvés face à face à Florence devant 25 000 spectateurs et l’équipe nationale italienne dans les tribunes. Un « match de bienfaisance » afin de lever les fonds nécessaires à la recherche sur cette maladie méconnue qu’est la sclérose latérale amyotrophique (SLA). Elle concerne aujourd’hui plusieurs dizaines de footballeurs italiens, parmi eux Stefano Borgonovo qui a donné son nom à la fondation qui a organisé la rencontre de Florence. L’ancien avant-centre international (3 sélections) aujourd’hui âgé de 44 ans qui a joué à la Fiorentina et à l’AC Milan, touché par la SLA est paralysé, ne respire plus qu’ à l’aide d’une machine et communique à travers un ordinateur qui traduit le mouvement des yeux. En France, cette affection dégénérative du système nerveux est appelée « maladie de Charcot », du nom d’un célèbre neurologue de la Salpetrière, à Paris, qui l’a décrite en 1865. Dans les pays anglo-saxons, cette même saloperie est nommée « maladie de Lou Gehrig », ce dernier étant une star du baseball des années 30 victime de la SLA en 1941, à l’âge de 38 ans.

En 35 ans, Borgonovo est le quarante-quatrième joueur italien à être touché par cette affection. Le premier de la liste fut Armando Segato ex-milieu de terrain de la Fiorentina décédé en 1973, à l’âge de 43 ans. Parmi ceux qui ont suivi, citons Guido Vincenzi défenseur de la Sampdoria de 1958 à 1967, mort en 1997 à 65 ans ; Albano Canazza ex-défenseur de Como, décédé en 2000 à 38 ans ; Gianluca Signorini ex-défenseur de Parme, du Genoa et de l’AS Roma, qui s’est éteint en novembre 2002 à l’âge de 42 ans ; Lauro Minghelli, ancien joueur de Torino, et Arezzo victime, lui aussi, de la SLA en 2004 à l’âge de 31 ans !

Ni parler, ni marcher, ni manger, ni même respirer…
Cette sclérose latérale amyotrophique se caractérise par une dégénérescence des motoneurones situés dans la corne antérieure de la moelle et les noyaux moteurs des derniers nerfs crâniens. La maladie se traduit par une atrophie progressive des muscles volontaires, jusqu’à ce que les malades ne puissent plus ni marcher, ni parler, ni manger et ni même respirer. Seuls les muscles qui commandent la mobilité des yeux sont épargnés. Le sujet victime de cette affection neurologique se trouve figé dans l’immobilité mais garde la faculté de voir, d’entendre, de sentir, de goûter. Ces capacités intellectuelles et sexuelles sont également conservées… Elle frappe les personnes de tout âge, à partir du diagnostic, l’espérance de vie est en moyenne de trois ans. Fréquente dans certains pays du Pacifique (Ile de Guam, Nouvelle-Guinée), elle reste extrêmement rare, surtout en Europe.

Six fois plus de SLA chez les footballeurs
Selon Raffaele Guariniello, un procureur adjoint de Turin, qui a mené depuis 1998 une méga enquête dans le Calcio sur 30 000 dossiers de joueurs, quarante-trois ont été victimes ou souffrent de cette maladie. « Nous n’imaginions pas atteindre un chiffre aussi inquiétant, a admis Guariniello. Il y a six fois plus de morts liées à cette maladie parmi les footballeurs professionnels que dans le reste de la population ».

Il y a un an, après avoir rencontré 7 325 joueurs italiens sur une période de vingt-quatre mois entre 2004 et 2006, des experts de l’Institut supérieur de la santé, ont transmis leurs conclusions à la justice. « Au maximum, on aurait dû trouver un joueur victime de la SLA, voire aucun. Or, on a découvert que huit d’entre eux étaient atteints de cette pathologie. C’est beaucoup. C’est trop. » [1] La majorité des joueurs frappés par la SLA étaient des défenseurs, une caractéristique en partie expliquée par la littérature médicale, qui précise que « le développement de la SLA est favorisé par les traumatismes et lésions aux membres inférieurs » [2].

Plusieurs hypothèses
Plusieurs découvertes récentes ont conduit à différentes hypothèses sur les mécanismes pouvant être à l’origine de la SLA qui touche en France 8 000 personnes. En particulier, plusieurs facteurs ont été mis en cause, je vous les cite en jargon brut : le stress oxydatif, les acides aminés excitateurs notamment le glutamate, l’un des principaux neurotransmetteurs [3] excitateurs, les facteurs de croissance, des facteurs génétiques, une origine virale… Ces différentes hypothèses plus ou moins validées par les neurologues - qui, toutes, possèdent des arguments recevables mais aussi des incohérences - n’expliquent pas pourquoi les footballeurs italiens sont surexposés. Le juge Guariniello, qui a mis en évidence cette étrange épidémie dans le Calcio, interpelle les scientifiques : « Pourquoi les footballeurs, qui plus est très jeunes puisqu’ils ont en moyenne moins de 39 ans, sont-ils tant victimes de cette sclérose latérale ? Est-ce parce qu’on les a obligés à jouer sous anti-inflammatoires et donc à prendre des coups alors qu’ils devaient être mis au repos ? Il faut éclaircir cette question car la SLA s’apparente aujourd’hui pour les footballeurs à une maladie professionnelle » [4] . Guarinniello résume aussi les axes de recherche des experts de la péninsule. « Les hypothèses sur lesquelles nous travaillons le plus pour expliquer cette maladie chez les footballeurs sont au nombre de trois : l’usage de substances dopantes, les traumatismes liés au football (coups pris par les joueurs ainsi que les coups de tête) et l’usage de substances toxiques pour entretenir les pelouses (désherbants, pesticides). » (****)

Les footballeurs ne sont pas les seules victimes
Des « épidémies » de SLA ont déjà été enregistrées dans d’autres activités sportives. En septembre 2002, le Dr Nikolaos Scarmeas de l’université à New York, présentait les résultats d’une enquête épidémiologique qui montrait que les patient touchés par la SLA étaient nombreux (+ 70 %) à avoir pratiqué, à un haut niveau de compétition, une activité sportive pendant leur scolarité. De même, ceux qui avaient un indice de masse corporelle inférieur à 25 (au-dessus de ce chiffre, on est dans la catégorie du surpoids) – individus que l’on rencontre en plus grand nombre dans les enceintes sportives – courraient quatre fois plus de risques de faire une SLA que les plus enrobés.

Autre exemple, Tony Proudfoot, un ancien joueur des Alouettes de Montréal dans la Ligue canadienne de football (LCF) (une variante du football américain) qui a reçu un diagnostic de SLA il y a neuf mois (mai 2007) a découvert au moyen de l’Association des joueurs de la LCF qu’au moins huit joueurs sur les 15 000 qui ont joué dans ce circuit au fil des années ont souffert de cette maladie. Quand Proudfoot a fait part de sa découverte à son médecin, ce dernier a décidé d’examiner de plus près le lien qu’il pourrait y avoir entre la maladie et les athlètes de l’élite. Première constatation : les footballeurs italiens ne sont pas les seuls à être exposés à la SLA. Rappelons qu’avant l’enquête du juge Guariniello en 1998, les épidémiologistes de la péninsule ne s’étaient pas beaucoup passionnés pour étudier la morbidité de ses sportifs. D’ailleurs aucune institution sportive, en Italie ou ailleurs, n’avait cherché à savoir si une pratique sportive professionnelle soumise à des cadences infernales, n’avait pas une influence délétère sur la longévité des pratiquants ! La fréquence des traumatismes Selon le Dr Nikolas Scarmeas, une hypothèse souvent avancée « montrerait que les sports les plus visés seraient précisément ceux qui génèrent le plus de traumatismes : hématomes, déchirures ou simples courbatures à répétition. Or, on sait qu’à chaque fois qu’une cellule se déchire et se vide de sa substance, cela entraîne une flambée radiculaire (inflammation des racines nerveuses) qui pourrait à la longue se répercuter sur la bonne santé des nerfs. » [5]. Chez les cyclistes où les traumatismes musculaires sont rares, cette cause de mortalité n’a pas été enregistrée par le juge Guariniello. En effet, parallèlement à l’enquête sur les footballeurs, le magistrat de la capitale piémontaise a effectué le même travail rétrospectif sur 6 000 cyclistes professionnels ayant évolué sur une période de 40 ans et là, il n’a comptabilisé aucune forme de SLA. Autre hypothèse : il a été constaté que les sportifs qui jouent souvent dans des enceintes sportives en plein air (stades de football) ont un risque plus élevé, ce qui pourrait signifier que les désherbants et les pesticides employés pour entretenir les pelouses sont potentiellement un facteur de risque.

L’incontournable dopage
L’absorption, par les joueurs, de substances dopantes sous forme de cocktail et sur des périodes prolongées est l’une des pistes à l’étude. Si cette relation est fortement suspectée c’est que l’Italie « sportive » a toujours été, de longue date, très pointue dans le domaine des drogues de la performance. Il y a cinquante ans, une enquête réalisée par le docteur Gerardo Ottani – un ancien footballeur de Bologne devenu professeur à la faculté de médecine – révèle que 27% des joueurs de première division utilisent des amphétamines avant la rencontre, 62% des analeptiques (stimulants) cardiorespiratoires, 68% des hormones (stéroïdes anabolisants) et des extraits glandulaires. Trois ans plus tard, les chiffres se sont amplifiés : 88% des clubs de première division et 70 des clubs de deuxième division utilisent des expédients médicaux en relation avec les matches. Quarante ans plus tard, la culture du sport chimique est toujours très prégnante au sein du Calcio. Ainsi, en août 1998, lors d’une perquisition dans les vestiaires du Stadio comunale de Turin, l’enceinte où joue la Juventus, étaient retrouvés 281 sortes de médicaments. Un procès dit « de la Juve » va s’en suivre, portant sur la période de juillet 1994 à septembre 1998. Zinedine Zidane et Didier Deschamps seront alors entendus en qualité de témoins, et leurs réponses aux juges pas très convaincantes. Gian Martino Benzi, un expert cité par l’accusation, fera un constat alarmant devant cette hypermédicalisation d’hommes jeunes et sportifs a priori bien portants. : « Une quantité incompatible avec une structure non sanitaire mais plutôt la quantité dont devrait être doté un hôpital petit ou moyen ». Le professeur en pharmacologie de l’Université de Pavie a ajouté en enfonçant un peu plus le clou : « Découvrir une telle quantité de médicaments nous a surpris et étonnés. Ou bien les joueurs étaient toujours malades ou bien ils prenaient des médicaments qui allaient au-delà du champ thérapeutique ». De plus, il a précisé que « 75% des médicaments trouvés devaient être prescrits par ordonnance, ce qui était incompatible avec une structure non sanitaire. Selon l’acte d’accusation, les joueurs recevaient des médicaments sans justification médicale, mais pour améliorer leurs performances athlétiques ». [6]

Parallèlement à la mise en évidence de l’épidémie de SLA, le juge Guariniello a constaté dans la même enquête, que le taux de victimes du cancer était le double, chez les footballeurs de son étude, par rapport à celui de la population non sportive. « Pour les tumeurs, il est évident que l’absorption de substances dopantes est l’une des hypothèses avancées pour expliquer la mort de ces sportifs » précise le magistrat instructeur [7]. Il existerait, notamment, un lien entre le cancer du foie et la prise d’anabolisants ou encore entre les leucémies et l’absorption d’hormones de croissance. En revanche, aucune relation directe n’a été établie entre une substance dopante spécifique et la SLA. Mais là aussi pourquoi seulement les joueurs du Calcio alors que le dopage affecte l’ensemble de la planète sportive, notamment footballistique ?

Plusieurs pistes mais pas de coupables identifiés
Quand Marcello Lippi, l’ancien footballeur italien et sélectionneur de la Squadra championne du monde 2006, donne son avis dans le Corriere della Serra n il assène bien sûr : « La pratique du football n’est pas responsable et le dopage n’a rien à voir avec la SLA », on ignorait que ce « dottore » était aussi médecin, scientifique ! On peut lui rétorquer que si ces joueurs malades avaient joué aux fléchettes au lieu de taper dans un ballon, on ne l’interrogerait pas, lui, sur ce fléau, ce serial killer. Qui, pour l’instant, coure toujours.

Bien entendu, cette terrible maladie qui affecte les footballeurs ne doit pas nous réjouir. Elle met plutôt l'accent sur les conséquences du dopage "peut-être" dans un sport prêt à tout... Wink
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Jean-Marc BERTRAND
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MessagePosté le: Lun Oct 13, 2008 9:50 am    Sujet du message: Répondre en citant

C'est inquiétant Shocked
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MessagePosté le: Mar Oct 14, 2008 8:19 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Suite de l'épisode footballistique OM Athlético de Madrid...

Atlético – Marseille: la sanction de l’UEFA indigne l'Espagne

Article tiré du site RUE 89
Par Elodie Cuzin | Journaliste | 14/10/2008

Les supporters de l’Atletico Madrid n’en reviennent pas. Eux qui se réjouissaient déjà de revoir l’enfant prodige, Fernando Torres, courir dans leur stade sous les couleurs de Liverpool devront se faire une raison.

L’UEFA a ordonné la fermeture du Calderón pour deux matchs de Ligue des Champions et une troisième fermeture avec sursis après avoir déterminé que les incidents survenus lors de la rencontre contre l’OM du 1er octobre « ont été provoqués par la police espagnole sans aucune raison ». Le ministre de l'Intérieur espagnol défend lui publiquement l'opération de ses forces de l'ordre.





Accusé d’avoir insulté le milieu offensif de Marseille Mathieu Valbuena, l’entraîneur de l’Atlético, Javier Aguirre, n’aura pas non plus le droit d’assister aux deux prochains matchs de son club, contre Liverpool le 22 octobre et contre le PSV Eindhoven le 26 novembre.

En plus de recevoir une amende de 150 000 euros, l’Atletico devra organiser ces deux rencontres à au moins 300 kilomètres de son stade. La troisième suspension dépendra du comportement du club et de ses supporters pendant les cinq prochaines années.

Pour le porte-parole de l'UEFA, Williams Gaillard, interrogé par la chaîne de télévision britannique Sky Sports News:

« Tout au long du match, on a entendu des chants dirigés contre les joueurs qui n'étaient pas blancs et il y a eu aussi des problèmes avec les supporters handicapés qui avaient acheté des places et qui n'ont pas été placés dans les zones prévues pour voir le match. »

Le club madrilène a jusqu’à vendredi pour faire appel de la décision de l’autorité du football européen. Son président, Enrique Cerezo, s’est montré défiant dans les médias ce mardi en déclarant que « le Liverpool-Atlético se jouera au Calderon »:

« J’espère qu’ils [l'UEFA] ne seront pas partisans et qu’ils écouteront autant un côté que l’autre [...]. Tout est dans les faits, toute l’Europe l’a vu. Il n’y a rien eu après le match à part la répression de la police qui a fait ce qu’elle estimait opportun pour garder le contrôle du terrain.


Le gouvernement espagnol critique une décision insolite

Difficile d’obtenir un récit impartial à Madrid, où la presse semble avoir assisté à un tout autre match que les supporters marseillais. Au lendemain de la rencontre, les médias espagnols évoquaient bien les « incidents », mais en pointant unanimement du doigt d’autres coupables que la police espagnole : les « ultras » marseillais et, dans une moindre mesure, les « Stewarts », le corps de sécurité privé embauché par l’UEFA. Ces derniers auraient été débordés par des premières altercations, ce qui aurait poussé les policiers à intervenir.

Les journaux télévisés espagnols ont bien montré en boucle les images d’un supporter français au visage ensanglanté tentant apparemment de montrer qu’il était photographe aux policiers. Mais l'impact de cette image impressionnante était largement désamorcée par d’autres plans tout aussi récurrents, montrant des supporters marseillais arrachant des sièges et des Madrilènes, dont un père et son garçonnet, forcés de quitter leurs gradins après avoir apparemment reçu des projectiles depuis le haut de la tribune.

Dénonçant une décision insolite, le ministre de l'Intérieur espagnol, Alfredo Pérez Rubalcaba, a annoncé mardi lors d'une interview pour la radio Onda Cero, que le gouvernement allait se mêler de l'affaire en mettant à disposition du club des vidéos de la soirée montrant des supporters de l’OM « arrachant les chaises du stade, les tirant sur les policiers », « parfois avec succès »:

« Les actes sont là, ils sont enregistrés. Nous allons les envoyer et voir si après les avoir vu, il [Williams Gaillard] est capable de soutenir ce qu’il vient de dire. »

L'Atletico déconseille à ses supporters d'aller à Marseille

Journaliste à Radio Marca, Miguel Angel Toribio parle posément lorsqu’il dénonce la décision de l’UEFA, « injuste », selon lui: « Elle est démesurée et nuira surtout aux supporters qui n’ont rien à voir dans cette histoire. »

Le 1er octobre, l’AFP avait constaté que les Madrilènes s’en étaient « pris au défenseur nigérian de l'OM Taye Taiwo, imitant des cris de singe et lançant des insultes racistes ». Mais lui n’a entendu que des sifflets, sans insultes. Quant à l’incident qui aurait conduit le supporter marseillais Santos Mirasierra en détention préventive, le récit de Miguel Angel Toribio diffère grandement de celui d’un internaute que nous rapportions la semaine dernière:

« Quand le match s’est terminé, 1 500 supporters marseillais sont restés dans le stade pendant une heure et demi sans incidents. Ils sont ensuite entrés dans leurs autobus et c’est là que Santos Mirasierra a lancé une bouteille par la sortie de secours du véhicule en direction de la police nationale, qui l’a ensuite arrêté. »

La direction de l’Atlético Madrid a déconseillé à ses supporters de se rendre à Marseille pour le match retour, après avoir relevé des menaces sur des forums présageant « un accueil similaire » pour les Espagnols.

La décision de l’UEFA n’arrange pas l’image du football espagnol, déjà entamée cette semaine par la décision de la fédération anglaise de football de ne pas disputer un match amical contre l’Espagne à Madrid en raison des incidents de nature raciste que nous y avons subi la dernière fois.


L'enfer c'est les autres...Mais que le football est "merveilleux"... Crying or Very sad
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Jean-Marc BERTRAND
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MessagePosté le: Mer Oct 15, 2008 9:45 am    Sujet du message: Répondre en citant

Hallucinant Shocked

Maintenant, on parle toujours DU match pendant lequel il se passe des incidents de ce type, mais on ne parle jamais des 100.000 autres rencontres de football qui se déroulent chaque week end sur la planète et pendant lesquelles tout se passe pour le mieux Wink

@ bientôt
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MessagePosté le: Mer Oct 15, 2008 3:32 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Jean Marc,
Tu sais très bien que si l'on ne parle pas des autres, c'est que cette rencontre suffit à elle même. Elle est révélatrice du climat qui règne dans le football. Nous sommes dans le domaine du non droit, dans un domaine où les propos racistes, les insultes diverses sont monnaie courante. Si l'on passe de l'autre côté de la frontière en Italie par exemple, hormis les problèmes de santé des footballeurs pour lequel j'ai déjà posté, on assiste à une affirmation publique de certains, d'un "bon vieux temps" de la période 1940 à 1945... Crying or Very sad
Nous faire croire que le sport, donc le football qui est pratiqué dans les quartiers sensibles est différent, me semble risible. Au contraire, il se nourrit des compotements déviants des professionnels. Les jeunes considèrent qu'il est normal d'insulter l'arbitre, qu'il est "juste" de traiter les adversaires de tout et son contraire puisque ceux qui envahissent le petit écran sont coutumier du fait...
Le football, est "un opium du peuple". Il influence les personnes au delà de se qu'il peuvent imaginer. aimant à se draper dans la tunique de la respectabilité, il fait prendre des vessies pour des lanternes et nous détache des réalités.
Nous faire croire qu'il y a eu une France "black, blanc, beur" !!! cela ne dure qu'un été. Les émeutes en banlieue nous ont rappelé quelques années plus tard, que ce n'était pas tout à fait cela.

Et je ne parle pas encore de la dernière rencontre de l'équipe de France Wink
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jandcven
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MessagePosté le: Mer Oct 15, 2008 7:08 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'ajoute que même s'il n'y avait qu'un seul incident de ce type, il faudrait en parler. Il n'est en aucun cas tolérable et ne peut-être toléré.
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MessagePosté le: Mer Oct 15, 2008 7:51 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Jandcven, bonjour Serge

Je vous rejoins tout à fait quand vous dites : "cela n'est en aucun cas tolérable et ne peut-être toléré" mais encore une fois, c'est comme si le parc automobile était constitué à 90% de peugeots et que l'on disait "regardez, toutes les voitures en panne sont des peugeots"...

Le football c'est pareil, c'est le plus grand nombre de licenciés, le plus grand nombre de supporters, le plus grand nombre de sponsors, il me semble donc normal dans ces conditions qu'il rassemble et présente le plus grand nombre d'incidents.

Quand je précisais qu'on parlait toujours des incidents et jamais de tout le reste, je voulais signifier qu'il existe énormément de championnats locaux, de petites coupes régionales, de tournois inter-quartiers qui fonctionnent formidablement bien, qui sont exemplaires et méritants mais que l'on ne cite jamais car cela ne fait pas vendre du papier.

Il existe des clubs qui demandent aux joueurs de signer une charte du fair play, qui font une haie d'honneur aux adversaires quel que soit le résultat, qui se font pour devise d'aider un joueur à se relever quel que soit l'auteur de la faute, qui ont instauré le carton vert ou le challenge du sport sans violence, qui ont fait floquer des t-shirt "la violence pas chez nous" ou "acteur d'un sport sans violence", etc.

Bref, ce que je reproche finalement c'est qu'on stigmatise un peu trop souvent à mon gout la discipline alors que c'est plutôt me semble t-il le système qu'il faudrait davantage condamner. Le football, c'est comme le sport : il n'est ni bon ni mauvais en soi, il est tout simplement ce qu'on en fait. Il devient vecteur d'apprentissage à la citoyenneté à partir du moment ou il s'inscrit dans une philosophie de l'éducation et non dans un système marchand purement mercantile comme actuellement.

Et pour rebondir sur les propos de Jandcven, on peut effectivement et à juste titre condamner fermement et pousser les hauts cris quand l'hymne national est ainsi copieusement sifflé comme au stade de France. Mais on peut aussi se poser des questions, quand 50.000 étrangers sifflent ensemble la France, sur l'image que l'on donne à l'étranger, sur la réussite de notre modèle d'intégration et sur le message sous jacent et latent que cela renferme.

Là comme ailleurs, il est toujours facile de s'arréter à la première réaction basique et de condamner, il est peut être plus utile de chercher à comprendre le pourquoi des choses Wink

@ bientôt
_________________
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MessagePosté le: Mer Oct 15, 2008 9:08 pm    Sujet du message: Répondre en citant

France-Tunisie : la Marseillaise sifflée,
Laporte sous les huées
mercredi 15 octobre par Xavier Monnier
BAKCHICH INFOS




Le France-Tunisie du 15 octobre fera date. Pas tant pour ses envolées footballistiques que pour les sifflets accompagnant l’hymne national. Pas vraiment une nouveauté.

Une nouvelle évidence après France-Tunisie de mardi 14 octobre au soir et sa bordée de sifflets, le foot rend con. Pas tant les spectateurs qui ont, une nouvelle fois, hué la Marseillaise. Après tout, cela devient une habitude.

Et puis les mouvements de masse, tel que remplir un même lieu de 80 000 personnes pour un spectacle sportif, donnent rarement lieu à des manifestations de haute intelligence.

Non, la grande nouvelle est ailleurs.

Le foot rend con et la contagion a définitivement gagné le milieu politique.

Ce matin, Jean-Pierre Escalettes, le président de la Fédération Française de Football en a été quitte pour un rendez-vous à l’Elysée, histoire de se faire sermonner par Sarko Ier. Puis Bernard Laporte s’est fendu d’une merveilleuse envolée en deux temps. D’abord ne plus jouer au Stade de France contre des nations nord-africaines « dont les publics sifflent l’hymne français et nos joueurs parce que c’est intolérable ». Petite incise, ce n’est pas le public tunisien mais bien français qui a hué l’hymne sacrée. Et la Marseillaise, à l’occasion, est également conspuée lors des finales de Coupe de France, qui oppose – comme son nom l’indique – des clubs français. Ou plus récemment lors d’un France-Israël en 2005.

Roselyne et les lions
Nonobstant ces quelques anicroches à son raisonnement, le secrétaire d’Etat au Sport appelle cela « prendre ses responsabilités ». Avant de définir une voie de conciliation. Au hasard, jouer ces matchs dans les pays du Maghreb ou en province. Pour abreuver de sang impur les stades hors Paris ? En même temps, une finale de Coupe de France à Alger, cela aurait de la gueule…

Au moins, la saillie de Laporte, ancien sélectionneur de l’équipe de France de Rugby, aura eu l’intérêt d’éclaircir son rôle au sein du gouvernement. Préparer le terrain pour que les sorties de sa ministre de tutelle Roselyne Bachelot, rayonnent. « Tout match, a déclaré la pétulante Roselyne, où notre hymne national sera sifflé, sera immédiatement arrêté. » Déclaration quasi-maligne. Las, la ministre de la Santé n’a pu s’empêcher, elle aussi, de déraper. « Quand un match aura donné lieu à de tels sifflets sur notre hymne national, tous les matches amicaux avec le pays concerné seront suspendus pendant un délai qui restera à fixer par le président de la fédération ». Apparemment, il va falloir répéter longtemps que le public du stade de France est français.

Florilège de sifflets au Stade de France
France-Tunisie, 2008
France-Algérie, 2001
Israël-France, 2005
Bastia-Lorient, Finale de la Coupe de France 2002
France-Maroc, 2007
A l’Etranger aussi, la Marseillaise est sifflée
Italie-France, 2007

Je ne pouvais pas laissez passer une telle occasion.... Wink
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MessagePosté le: Mer Oct 15, 2008 9:30 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Jean Marc, je reprend de façon rapides des arguments que j'avais déjà posté lorsque sur le site nous avions abordé le football et ses dérives.

Tu dis vrai, le football non seulement présente le plus grand nombre de licenciés et donc le plus grand nombre de rencontres.
Il est évident que les incidents de ce fait sont plus nombreux.
Mais le problème, est que ce sport exacerbe les dérives telles que l'on peut les voir. J'habite dans un département où un supporter d'un petit match a été tué, comme je le disais, il est heureux que ce ne soit pas une généralité. Même si, depuis, d'autres mort sont venus s'ajouter à la liste.
Les arbitres pour faire face aux agressions dont ils faisaient l'objet sur les stades ont décidé de faire grêve, Jean Marc, je souhaite vraiment que cela soit circonscrit à la Seine Saint Denis bien sur.

Evidement comme tu le soulignes, il n'est ni bon ni mauvais en soi, mais il est devenu un formidable "miroir aux alouettes".
Donc, je ne partage pas ton avis lorsque tu le pares des vertues de la citoyenneté, de l'apprentissage. A mon sens c'est l'inverse, comme je l'écrivait les modèles qui sont proposés sont truqueurs, violent (pensez à ce célèbre coup de tête auquel une complaisance coupable des médias n'a jamais trouvé à redire à l'auteur) racistes, homophobe, j'en passe et des meilleures.
De plus ses dernières années plus encore, il est le reflet des malaises qui parcourent notre société. Les laissés pour compte y trouvent un moyen de manifester leur existence. Les politiques l'uttilisent comme moyen de recrutement, comme emblème...


Mais c'est une affaire juteuse (même si la crise économique va calmer certaines ardeurs...)
Alors il faut vendre...
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MessagePosté le: Jeu Oct 16, 2008 6:37 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Jean Marc, le sujet est si riche que je n'ai que peux d'efforts à fournir pour l'alimenter...
Une autre vision de l'hymne Français sifflé...
Même si je ne partage pas il y a des idées fortes comme celles du "supporter qui veux manifester bruyamment..."
RUE 89
Marseillaise sifflée : paradoxale preuve d'une intégration réussie


Ce qu'il y a de bien, avec le foot, c'est que, contrairement au water-polo ou au curling, c'est un sport qui donne à réfléchir. Avec les autres sports, lorsque se déroule une épreuve, la plupart du temps l'événement en soi ne sera jamais que sportif. Tandis qu'avec le foot, on a vite fait d'embrayer sur des tas d'autres choses...

Souvenez-vous, c'était il y a à peu près six mois, la France s'émeuvait parce qu'une banderole insultante pour les « Ch'tis » avait été déployée par des supporters du PSG. Enfin, « la France », disons ses médias et une bonne partie de sa classe politique.

On découvrait ou feignait de découvrir que les stades sont souvent remplis d'un nombre non-négligeable de crétins absolus. Et on était d'autant plus choqué que, cette fois, il ne s'agissait pas d'injures racistes « ordinaires »: les bananes jetées aux joueurs noirs, passe encore, mais insulter les « gens du Nord », ça, non.

Cette semaine, nouveau drame d'ampleur nationale: des supporters tunisiens ont sifflé la Marseillaise lors d'un match amical France-Tunisie mardi soir. L'affaire est grave : Nicolas Sarkozy lui-même, délaissant un moment le sauvetage de l'économie mondiale, s'est emparé du « dossier », flanqué de son Premier Ministre et des membres du gouvernement concernés.

Ukrainien ou berrichon, un supporter de foot reste un supporter de foot
Il y a des précédents : la Marseillaise fut également sifflée lors de matches France-Algérie et France-Maroc. Et il y en a un à qui ça n'a pas échappé : Jean-Marie Le Pen s'est fendu d'un communiqué sur l'échec de l'intégration de « masses étrangères ».

On lui objectera, a minima, que s'il n'avait tenu qu'à lui à une certaine époque, l'Algérie, le Maroc, la Tunisie et tout un tas d'autres pays remplis de gens à peau sombre seraient restés dans le giron de la France. Ces « masses », bien que nées sur des sols lointains, auraient donc été moins étrangères que ces gamins ayant vu le jour à moins de vingt kilomètres de Notre-Dame, hein, dis, Jean-Marie ?

N'empêche, cet hymne national sifflé pose la question de l'intégration. Mais pas forcément comme on l'imagine a priori.

Reprenons : des gens dont les parents ou grands-parents sont nés de l'autre côté de la Méditerranée viennent assister à un match de foot entre la France et, disons, le pays d'origine de leurs ancêtres. Pour simplifier, admettons que les supporters siffleurs ce soir-là étaient tous d'origine tunisienne.

Rappel : un supporter de foot, qu'il soit ukrainien ou berrichon, est avant tout un supporter de foot. Son truc, c'est de démontrer bruyamment à quel point il adore l'équipe A. Assez fréquemment , cette dévotion implique ipso facto la détestation de l'équipe B, et plus encore des supporters de l'équipe B. En Amérique Latine, cette passion pourra aller jusqu'au meurtre, sous nos latitudes on se contentera le plus souvent d'insultes, de bousculades ou de bagarres.

Pas de banderole provocatrice dans les tribunes. Reste le son...

Tout ça pour dire que nos supporters de l'équipe tunisienne, en tant que supporters, vivent l'événement avec une idée en tête : exprimer avec éclat leur détestation du camp d'en face, en l'occurrence « la France ».

Mais aucun d'entre eux n'a eu le temps de préparer une chouette banderole du genre « Français = enculés ». A défaut de l'image, reste le son : on siffle donc l'hymne national du camp d'en face - fût-il chanté par une « compatriote » - c'est toujours ça de pris.

Bref, le supporter de l'équipe tunisienne, surtout en bande, ne se distingue en rien des autres supporters, c'est avant tout bien souvent un con : exemple s'il en est de l'unité de l'espèce humaine, exemple à jeter à la face de tous les racistes.

Là où ça devient troublant, c'est qu'on peut aisément affirmer que la plupart de ces supporters « tunisiens » sont « de jure » des Français car nés en France, et si ça se trouve leurs parents aussi. Idem pour les supporters « algériens » et « marocains » des matches précédents.

Par ailleurs, on peut imaginer que leur expérience du Maghreb, aux uns et aux autres, se limite à quelques vacances de ci-de là, et leur connaissance de l'arabe, pour la plupart, à « Nah'din a mouk ». D'où vient dès lors cette expression soudaine de déloyauté ?

Les sifflets, une forme de de transgression éminemment jouissive

Première explication évidente, d'ores et déjà reprise ici et là dans les médias : l'intégration ne fonctionne pas comme elle devrait, c'est le moins qu'on puisse dire. Le sentiment national ne se décrète pas, notamment lorsqu'au quotidien flics, employeurs et un certain nombre de Français de souche vous rappellent que vous êtes d'origine ceci ou celà, explicitement ou implicitement.

Il y a autre chose, qui renvoie au phénomène foot : de même que pour la banderole anti-Ch'tis, on décèle dans ces sifflets une forme de transgression, éminemment jouissive pour un supporter chauffé à blanc.

Siffler la Marseillaise -le départ tonitruant de Chirac de la tribune officielle lors du France-Algérie l'a prouvé-, c'est l'assurance d'une réprobation outrée de la part d'une France perçue comme bien-pensante : politiques et médias mais aussi, dans le cas qui nous occupe, Français de souche.

La sur-réaction du gouvernement (et de l'opposition) ne saurait que renforcer nos facétieux supporters dans le sentiment qu'ils tiennent là un truc efficace, aussi efficace qu'une bonne banderole remplie de gros mots ou une baston générale à coups de battes de base-ball.

Siffler la Marseillaise ou la chanter la larme à l'oeil, c'est la même chose

Sur le fond, quant à moi, cette Marseillaise sifflée me laisse indifférent : pour des tas de raisons, je n'ai jamais vibré à cet hymne aux paroles grotesques, je n'ai pas de sillons à abreuver (mon côté urbain, sans doute) et quand bien même j'en aurais, j'ai beaucoup de difficultés avec la notion de sang impur. Je suis sûrement un mauvais Français.

Finalement, on peut dire que siffler la Marseillaise ou la chanter au garde-à-vous avec la larme à l'oeil, si on y réfléchit bien, c'est la même chose : c'est exprimer une émotion autour de quelques vers de mirliton jetés sur une partition pompeuse, c'est renoncer à l'intelligence et se laisser entraîner par une force d'ordre symbolique et irrationnelle.

Du coup, ces supporters qui sifflent la Marseillaise expriment deux choses : d'une part l'importance qu'ils accordent à ce chant, d'autre part l'alignement sur un comportement -la transgression- qu'on retrouve chez tous les supporters excités de France et de Navarrre.

Paradoxalement, cette Marseillaise sifflée signe une certaine forme d'intégration. D'intégration par la connerie, certes, mais d'intégration quand même.

J'avoue que je ne peux que sourire lorsque je lis sous ta plume que le sport aide à l'éducation et à la citoyenneté...Heureusement, il y a des matchs où on ne siffle pas les hymnes... En district par exemple!!!
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MessagePosté le: Ven Oct 17, 2008 8:49 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai eu la surprise de voir qu'une personne de mes connaissances avait publié un livre... Wink

FOOTBALL - Préparation et entraînement DU GARDIEN DE BUT 3 niveaux techniques - 182 situations progressives

David TURON


Le gardien de but est un joueur particulier qui se montre souvent déterminant dans le résultat d’un match. Il est donc indispensable de lui concevoir un entraînement spécifique afin qu’il puisse développer ses capacités techniques, tactiques, physiques et psychologiques propres. Ce travail nécessite un apprentissage précoce et rigoureux de l’ensemble des fondamentaux. Le gardien doit intégrer l’ensemble des actions spécifiques à son poste en plus des techniques acquises par les joueurs de champ. L’auteur propose une démarche pédagogique claire sur trois niveaux progressifs, avec pour chaque thème :
– une explication précise des gestes fondamentaux et la mise en exergue des défauts les plus fréquents avec l’appui de nombreuses photos ;
– les objectifs d’acquisition en fonction des niveaux ;
– 182 situations d’apprentissage variées et progressives sous forme de fiches pratiques illustrées de schémas.
La préparation physique spécifique et le placement sont également abordés afin de guider le travail de chacun au quotidien.
Format : 19,5 X 26 cm - env. 300 pages
Illustrations :192 schémas, 183 photos
Code : A747
ISBN 978-2-85180-747-2
Prix : 29,80 Euros

Je l'ai rencontré lors d'une formation en natation, si j'avais su qu'il s'intéressait au foot... Crying or Very sad
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MessagePosté le: Mer Oct 22, 2008 9:51 am    Sujet du message: Répondre en citant

Lorsque je lis dans ce forum que le sport est vecteur d'intégration, qu'il est utile aux jeunes des banlieues (sic) je ne pouvais pas laisser passer une telle information. Un modèle pour les futurs sportifs de tout poils, qui peut-être un jour seront dans les affaires... Wink

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L’OM en appel, Louis-Dreyfus en cassation /
mercredi 22 octobre
par Xavier Monnier





Veillée d’armes à l’Olympique de Marseille. Tandis que le club joue son avenir européen aujourd’hui en ligue des champions, son patron, Robert Louis Dreyfus, attend le verdict de la Cour de Cassation.

La défense de l’Olympique de Marseille va mieux. Tant la charnière centrale de l’équipe première, seule invaincue du championnat de ligue 1, que les avocats de Robert Louis-Dreyfus, unique actionnaire du plus grand club du monde [1]. Deux bonnes nouvelles à l’orée d’une journée capitale, mercredi 22 octobre, et qui permettent d’aborder l’échéance avec sérénité.

Après sa victoire sur le terrain maudit de Valenciennes, et quoique ayant un peu pioché, le 11 d’Eric Gerets, le truculent entraîneur de l’OM va aborder la 3e journée de ligue des champions gavé de confiance avant d’affronter le PSV Eindhoven, sur le coup des 21 heures.

Chanceux, RLD n’aura pas à attendre la fin de soirée pour connaître l’issue de son match judiciaire. La cour de cassation doit rendre, sur le coup des 14 h 30, sa décision quant à son pourvoi.

RLD plutôt relax
Condamné en premier instance par le tribunal de Marseille à trois ans avec sursis et 375 000 euros d’amende en juin 2006 dans le cadre du procès des comptes de l’OM (1997-1999), puis en appel à Aix le 17 octobre 2007 à dix mois avec sursis, assortis de 200.000 euros d’amende, Louis-Dreyfus, selon nos informations, ne fait plus une fixette de ce tracas judiciaire.

« Pendant l’instruction et les procès, il a beaucoup souffert et ce fut très dur. Il en parlait chaque jour, décrit Vincent Labrune, conseiller en com’ doublé de président du conseil de surveillance de l’OM. Mais désormais, il a réussi à prendre du recul et cela fait bien longtemps qu’il n’en parle plus. Pour exemple, durant le match à Valenciennes, il n’a pas eu un mot sur mercredi ». Et de préciser que « la décision n’aura aucune influence sur la vie du club puisque l’OM n’est plus à vendre ».

Un détachement qui n’a toutefois rien d’un je-m’en-foutisme de la part du danseur en tong. Ses avocats n’ont en rien renoncé à une issue favorable de son pourvoi en cassation, malgré les réquisitions du ministère public, qui plaide un rejet du pourvoi en cassation.

Devant la plus haute juridiction du droit français qui n’examine que la forme et non le fond des affaires, les conseils du Suisse mettent en avant « le délit voyageur », pour lequel Louis-Dreyfus a été sanctionné. « En première instance on l’a mis en examen pour blanchiment et abus de biens sociaux, puis en appel, on le condamne pour abus de biens sociaux. Enfin, pour des fausses déclarations sociales qui auraient fait courir le risque d’ABS sur l’Olympique de Marseille, pointe Me Claude Serra, qui a rejoint le pool d’avocat réuni autour de Me Sophie Bottai, quand RLD a fait appel. En fait nous avons été condamnés par la cour d’appel sur une accusation dont nous n’avons jamais pu nous défendre, ni préparé notre défense ». D’où le pourvoi en cassation, qui doit sceller l’affaire des comptes de l’OM, période Louis-Dreyfus.

La saga judiciaire continue
Mais pas la saga judiciaire de l’Olympique de Marseille. Une instruction belge, toujours en cours, est estimée par nombre d’observateurs comme la « plus dangereuse pour l’actionnaire de l’OM ».

Et Pape Diouf, président du club, voit régulièrement tomber à son encontre des plaintes de l’ancien agent de Franck Ribéry, Bruno Heiderscheid. La dernière saillie de l’agent luxembourgeois, envoyé vers le parquet de Marseille, aligne les jolis motifs. « Faux, usage de faux et escroqueries ».

Mieux vaut, à Eindhoven comme dans les cabinets d’avocats, que la défense de l’OM évite les sautes de concentration.

« Papier aviné, papier inspiré »© Nardo
[1] n’en déplaise à certains


Si le football n'existait pas il me manquerait... Laughing
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MessagePosté le: Mer Oct 22, 2008 10:01 am    Sujet du message: Répondre en citant

"...Toutes les valeurs très louables que l'on attribue aux sports, c'est en direction des jeunes et dans les banlieues qu'il est plus utile et nécessaire de les orienter... plus tôt que sur et contre un secteur porteur d'emplois et de richesse ...."


J'ai trouvé!!

Michel Rota parlant des "dérives du monde sportif" en est l'auteur.


Relisant plus attentivement, je note qu'il parle d'emplois au pluriel, mais de richesse au singulier: comment faut-il l'interpréter?
Les emplois proposés seront la richesse de ceux qui les dispenseront? Wink
Ah! les joies du libéralisme et de la dérèglementation!!
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MessagePosté le: Lun Oct 27, 2008 5:52 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le football est une source intarissable...

OM-PSG, sans pastis, une défaite annoncée
REPORTAGE / lundi 27 octobre par Xavier Monnier

BAKCHICH INFO.COM

OM-PSG. 2-4. La défaite était programmée pour les Marseillais. Le « Red Lion » avait cessé de servir du pastis dès la deuxième mi-temps. « Bakchich » y était.

20h30. Heureux l’automobiliste marseillais qui traverse les rues de sa cité, un soir d’OM-PSG. La ville est à lui. Au loin les clameurs du stade ou à défaut, des bars de quartier. Pas un qui n’affiche « match de l’OM en direct ». Pas un qui conserve à cette heure là une place assise. Les grands écrans sont de sortie. Direction le Red Lion, l’un de ces innombrables pubs à la déco british qui ont pullulé à Marseille depuis 1998. AU moins, le bar de la Pointe Rouge, dans les quartiers sud, peut s’enorgueillir de trois écrans plats, 4 toilettes et le titre envié de premier débit de bière de la ville.

20h45. Red Lion toujours. La pression monte, les pressions descendent. En pintes. Les écrans sont déjà branchés sur Canal+. Mais le son est toujours celui du rock bon teint, mêlé au brouhaha ambiant.Se ménagent le père avec sa fille sur les genoux, "kéké" qui se demande s’il va acheter une « mobicarte » pour appeler la « gadi » qui lui a parlé par chat Internet, et jeune branché, pantalon slim taille basse à la limite de la raie apparente mais dont la coiffure, savamment ébourriffé et gravé dans le gel, gênera la vue du grand écran à coup sûr durant le match. Un picon-bière s’il vous plait.

21 heures. Coup d’envoi du match. Une fillette, six ans tout au plus, donne le coup d’envoi du match. Entre Bakary Koné et Matthieu Valbuena, 1m60 avec le gel. Elle aussi pourra jouer attaquant à l’OM.

Le son est désormais raccord avec l’image Canal +. Mais plus que les commentaires, l’ambiance du stade. Que le bar reprend en écho. L’OM a du mal, dominé au milieu du terrain. « Et mes couilles cavale ! », sont lancés au débotté à six endroits différents du bar. Forme barque d’encouragements aux joueurs marseillais, afin qu’ils coourent plus. Mais encore aucun mouvement d’humeur…juste une frustration. Le bar, comme l’OM a du mal à rentrer dans le match.

21h09. Corner pour Paris. But de Hoarau. 1-0. « Mon vier c’est pas possible. Se prend un but par un gadjo pareil, crevette que t’y es ». L’attaquant du PSG, qui pointe à plus d’un mètre 90, ne paraît il est vrai pas trop épais. 21h21. Prendre le taureau par les cornes. Charles Kaboré, le milieu de terrain burkinabé de l’OM a manqué de briser la jambe de Sylvain Armand, le défenseur du PSG, sosie agaçant de Ron Perlman…Le moine débile du Nom de la rose. Vivats du bar « bien joué petit ». Ni faute ni carton jaune. L’atmosphère s’améliore. Un pastis s’il vous plaît. Hasard ? L’OM égalise quand l’eau atteint le dernier glaçon. Un verre précieux.

21h 45. Conservé tel un trésor, le petit jaune est prêt à baisser pavillon. Quasi vide. Une dernière gorgée. But pour l’OM. L’autre petit, Matthieu Valbuena double la mise pour l’OM après un fort joli mouvement. L’assistance est rentrée dans le match. Tous les bras se lèvent. Deux verres se renversent. Les « bien joué minots » pulullent.

Mi-temps. Pause clope. Les têtes commencent à se tourner. « Tiens il y a de la cuisse au Red, même ce soir ». Une blonde, bras dans le plâtre et décolleté béton. Léger silence Sur la terrasse face à la mer, les cigarettes s’enchaînent. Avec des sourires. Mais l’heure avance, la sanction va tomber.

22h. Reprise du match. L’OM monopolise le ballon. « Mon vier, jouez vers l’avant un peu ». Le chef de la défense marseillaise se blesse. Il se fait soigner sur la touche. Egalisation de Paris. « Sans déconner, tu le crois ça toi ? ». Gel bien structuré, lunette Dolce et Gabanna, petit pull fin rehaussé d’une chemise Agnès B. Non, je n’arrive pas à croire que ces mots viennent de sortir de la bouche de ce spécimen de « kéké marseillais » de la rue Paradis, artère la plus chic de Marseille. Et le pire est à venir.

22h20. Les grands moyens. « Gari, une mauresque ». « Désolé je peux plus servir de pastis ». La partie est finie. Paris marque le troisième but. Bientôt suivi par le quatrième une malédiction est en marche. Logique que Mandanda se troue. Marabouté le gardien de l’OM ? C’est une évidence. Tout comme le sorcier belge de Marseille Eric Gerets, qui fait rentrer Samossa, ou un nom s’approchant sur le terrain. . Le bar se vide en même temps que le stade. Les verres sonnent creux

Le Red Lion va devoir revoir ses autorisations quant au pastis. Il en va du bonheur de la ville…
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jandcven
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MessagePosté le: Lun Oct 27, 2008 10:44 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je vois qu'à Paris on a d'excellente lecture.
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MessagePosté le: Lun Oct 27, 2008 10:53 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je ne sais pas ce qu'est une mauresque, si tu as des infos. Il doit s'agir d'un mélange de pastis avec...
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Innocent XIII
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MessagePosté le: Mar Oct 28, 2008 12:12 am    Sujet du message: Répondre en citant

Oh, le vilain supporteur Marseillais!
Une mauresque: un peu de jaune avec de l'orgeat.
Mais ce n'est pas pour les sportifs, seulement pour le supporteur.
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Serge
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MessagePosté le: Mar Oct 28, 2008 10:14 am    Sujet du message: Répondre en citant

Si je comprend bien, c'est LA BOISSON du supporter de foot Marseillais... Elle doit agir sur le cerveau... Crying or Very sad
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jandcven
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MessagePosté le: Jeu Oct 30, 2008 7:00 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le pastis, c'est la boisson de tout Marseille. Ecoutez Cantelou, ce soir à l'Olympia.
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MessagePosté le: Dim Nov 02, 2008 10:33 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ça va mal pour le foot européen

dimanche 2 novembre par Woodward et Newton

BAKCHICH INFO.COM




Scandale des matchs truqués en Pologne, Euro 2012 compromis par le krach des bourses mondiales, colères de Michel Platini… « Bakchich » détaille cette période trouble pour le ballon rond.

En Pologne, à ce jour, 158 personnes comprenant des arbitres, des joueurs, des dirigeants de clubs et des personnalités de la Fédération Polonaise ont été arrêtées. On ne prend même plus la peine de tenir les comptes des matches présumés truqués « disputés » ces derniers mois.

Il y a quelques jours, les autorités ont saisi 2,3 millions d’euros d’arriéré d’impôts sur les comptes de la Fédération et des actions judiciaires viennent d’être engagées contre l’ancien sélectionneur national Janusz Wojcik et le secrétaire général de la Fédération, un certain Zdzislav Krecina qui s’est mis en tête de se faire élire président de la Fédération jeudi 30 octobre 2008 dans un climat sportif quasi insurrectionnel. Un comité électoral indépendant adoubé à grand peine par la FIFA, l’UEFA, la fédération et le gouvernement polonais, a été constitué pour l’occasion afin de superviser le scrutin ; la confiance règne… 4 candidats sont en lice dont 2 ex-joueurs internationaux, Lato et Boniek, un proche de Michel Platini.

Pendant ce temps là, l’Ukraine, co-titulaire avec la Pologne de « l’Euro 2012 », a demandé à être placé sous la tente à oxygène du FMI qui doit lui apporter quelques milliards de dollars d’aide de première urgence. Sans doute pour terminer les routes qui doivent desservir les sites où se disputera l’Euro… De toute évidence, il était difficile pour l’UEFA de faire un plus mauvais choix en ce qui concerne les organisateurs de sa seconde grand-messe après celle de la Champion’s League… La Roumanie et la Bulgarie ne sont pas en reste. Dans ce paradis Est-européen du yaourt, on vient d’arrêter Ivan Lekov, le vice-président de l’agence nationale pour la jeunesse et le sport. Lekov est aussi un membre influent du comité exécutif de la Fédération Bulgare de Football. Son arrestation fait suite à une plainte déposée le 25 août par un groupe d’anciens arbitres qui ont accusé Lekov et Borislav Alexandrov, le patron de la Commission bulgare de l’arbitrage, d’avoir tenté de les corrompre en leur proposant, moyennant quelques matches arbitrés dans le bon sens, d’améliorer leur relevé de notes pour qu’ils puissent devenir arbitres UEFA.

Platini tape du poing… il était meilleur avec ses pieds
Les 2 compères ont été placés en garde-à-vue pendant 72 heures et ont été libérés sous caution. Du coup, les clubs bulgares viennent de promulguer un code éthique, histoire de calmer un peu le jeu. On se souvient de la réponse éloquente de l’UEFA et la FIFA aux autorités polonaises au plus dur de la crise : menacer le gouvernement d’exclure la fédération polonaise des éliminatoires de la Coupe du Monde 2010 et de reconsidérer l’attribution de l’Euro 2012, si le ministre des sports Miroslav Drzewiecki prenait des mesures coercitives contre sa Fédération. On a trouvé plus astucieux pour lutter contre la corruption…

Craignant peut être que son immobilisme apparent face au déferlement de la corruption en Europe de l’Est ne suscite des commentaires embarrassés, Michel Platini a frappé publiquement du poing sur la table en reprenant son couplet favori et en dénonçant avec force, l’argent et les dettes abyssales qui tuent à petit feu les valeurs fondamentales du « Beau Jeu »… en Angleterre ! Quelques jours plus tôt, Arsène Wenger, le patron frenchie d’Arsenal qui a eu le mauvais goût de doubler ses recettes de billetterie de 44 à 91 millions de livres sterling dès sa première saison à l’Emirates Stadium, s’était vu affubler par le même Platini dans Sud-Ouest du sobriquet un brin désobligeant de « Arsène Tout Pour Ma Gueule ».

La presse british ne s’est évidemment pas gênée pour tailler à Platoche un costume cousu sur mesure à Savile Row, en rappelant à ses lecteurs que le grand vainqueur des luttes sans merci que se livrent chaque année les grands clubs européens à coups de centaines de millions d’Euros destinés à constituer leurs légions de mercenaires apatrides, était d’abord l’UEFA elle-même. Un commentateur un brin narquois d’un canard de Manchester s’est même cru autoriser à prétendre qu’une finale de la Ligue des Champions opposant une équipe chypriote à une équipe islandaise composées exclusivement de nationaux aurait sans doute quelques difficultés à trouver sponsors et diffuseurs dignes de l’épreuve… A méditer.

Même en Europe... Crying or Very sad
Qui a changé le titre du post? Jean Marc, c'est un complot? Wink
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MessagePosté le: Lun Nov 03, 2008 10:29 am    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Serge

C'est Bibi Very Happy

Le week end dernier j'ai en effet procédé à un rapide toilettage de l'ensemble des titres dans les différentes rubriques du site afin que ces derniers soient plus clairs et lisibles pour le simple internaute de passage.

"Arsene tout pour ma gueule", pas mal Platini Wink

Le même qui est contre l'arbitrage vidéo... Alors qu'on sait à quel point cela a apporté une bouffée d'oxygène aussi bien dans le tennis que dans le rugby Exclamation

@ bientôt
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MessagePosté le: Lun Nov 03, 2008 9:22 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pas de problème pour le titre, il est assez clair...Et loin de l'être!! Wink
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MessagePosté le: Mer Nov 05, 2008 10:25 am    Sujet du message: Répondre en citant

Tous on leur avis sur le foot...Je vasi essayer de les trouver au grès des journaux... Wink

RMC INFOS

Besancenot : « Le foot est malade »La rédaction - Bourdin & Co -
RMC, le 21/10/2008
Le porte-parole de la LCR Olivier Besancenot est revenu sur la polémique qui a suivi la Marseillaise sifflée au Stade de France.
Olivier Besancenot, porte-parole de la Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR), a évoqué les sifflets au Stade de France lors du match France-Tunisie : « Vous le savez, je suis un fanatique de foot. Le foot est malade, mais que de ça (NDLR : la Marseillaise sifflée). Le foot est malade du racisme. Et j'ai trouvé la polémique, qui a eu lieu pendant à peu près 3 jours à la télé, décalée ».
« Vous savez, la Marseillaise sifflée dans les stades, ça n'est pas arrivé qu'au Stade de France. C'est arrivé quand on était en Italie, quand on était en Israël. Je trouve que le problème c'est le chauvinisme en général, où on siffle les hymnes des uns et des autres parce que c'est ça que ça traduit. Mais le foot est aussi malade du racisme : je note que quand des joueurs noirs essuient des sifflets et des cris de singe, la classe politique à l'unisson en fait un petit peu moins. Alors le foot est malade, c'est vrai, donc donnons nous les moyens de le régler. Mais surtout, pas de récupération politicienne derrière ».

« La Marseillaise, je ne la chante pas, mais je ne la siffle pas non plus. Je joue au foot, c'est tout. Je la connais, je sais que c'est une belle chanson révolutionnaire. On est dans un pays où il y en a eu des révolutions ! Blague à part, le soir même au journal télévisé on a passé 10 minutes là-dessus, et on a appris en 30 secondes que le budget de l'Elysée avait augmenté de 10%. Ce qui m'intéresse, c'est ça ».

Suite au prochain épisode... Wink
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MessagePosté le: Mer Nov 05, 2008 10:57 am    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Serge

Encore une fois : ce qui m'interesse au premier chef, c'est de savoir POURQUOI notre hymne est ainsi très régulièrement sifflé ! Et crois moi, ce ne sont pas les réponses qui manquent...

C'est un peu comme le terrorisme aux états unis : suite au attentats du WTC il y avait in fine 2 réponses possibles :

- La première était simplement (et basiquement) de réagir en faisant la guerre. Ce fut la solution Bush. Ce faisant, on s'est finalement abaissé, me semble-t-il, à apporter une réponse aussi "noble et digne" que l'élément déclencheur : tu bombardes mon pays, je vais donc bombarder le tiens... C'est toute l'histoire de l'humanité depuis des siècles et on sait à quel point l'humanité peine à tirer les leçons de l'histoire. On constate d'ailleurs aujourd'hui le résultat...

- La deuxième était d'essayer de comprendre pourquoi le modèle US provoquait tant de haine et de rancoeur à l'étranger. Dans ces conditions, si on avait dépensé simplement le quart de la somme utilisée pour faire la guerre à construire plutôt des écoles, des crèches, des hopitaux, des stades, des gymnases, etc. non seulement les US se mettaient à l'abri du terrorisme pendant de nombreux siècles mais en plus on permettait à tout un peuple d'avoir un accès développé aux soins, à la culture, au sport, etc.

Et bien je crois que l'on est en train de faire exactement la même chose avec ces fameux sifflets de la marseillaise.

1ere solution : on accuse, on condamne, on arrete les manifestations, on interdit les matchs. Bref : repression, sanctions... Mais en agissant ainsi, fait-on réellement avancer les choses et évoluer les mentalités ?

2eme solution : on essaye de comprendre l'origine de cette mauvaise image que véhicule la France auprès des étrangers et des immigrés (modèle d'intégration complètement dépassé et inefficace, racisme ultra-pregnant et exacerbé, parquage de toute une frange marginalisée de la population dans des banlieues invivables, etc.) et on met en place les politiques correspondantes pour redresser cette image désastreuse...

Tu sais quelle solution je choisirai si j'étais aux responsabilités, tout comme nous constatons malheureusement quelle solution est privilégiée par nos gouvernants...

Je suis donc prêt à parier ce jour qu'en persistant à agir ainsi, l'hymne national continuera à être sifflé encore pendant plusieurs decennies.

Tout comme j'ai déja parié, à l'époque où les US sont rentrés en guerre, que dans l'avenir leur territoire sera une nouvelle fois victime de terrorisme (encore qu'avec le nouveau président cela peut remettre en cause certains éléments)

Nous en reparlerons en temps utile.

@ bientôt
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Dernière édition par Jean-Marc BERTRAND le Mer Nov 05, 2008 12:03 pm; édité 1 fois
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MessagePosté le: Mer Nov 05, 2008 12:00 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pour ce qui est des Etats Unis, nous dirons pour résumer qu'il s'agit d'un phénomène assez complexe d'attirance et de répulsion. Tu y ajoutes un zeste de schizophrénie (exemple de l'Egypte est très significatif) et le tour est joué.

Pour la guerre et le reste, même si je partage ton avis, je pense aussi que les meilleurs "ennemis du monde" sont aussi les "meilleurs amis du monde" en effet, ils sont la raison d'exister les uns par rapport aux autres...
Et c'est ce qui compte d'exister... Wink

Les hymnes, je considère qu'il s'agit d'une utilisation abusive d'une situation qui existe depuis de nombreuses années. Mais il faut donner "du sable à gratter au coq Gaulois", alors autant l'occuper avec les hymnes.
Je m'explique, ils ont de tout temps été l'objet de ressentiments de la part des différents publics, cela ne date pas d'hier. La guerre a étée remplacée par les rencontres internationales, le principe est le même.
Mais cela se passait en d'autres temps, celui des "trente glorieuses" par exemple.

Mais maintenant la situation est différente.
La circulation de l'information amène un phénomène inverse, nous sommes au courant de ce qui se passe dans le moindre recoin de notre planète. Ce n'est pas toujours bon, nous allons nous poser des questions telles que tu les poses.

Arrow Pourquoi l'argent de la guerre ne sert-il pas à construire des écoles?

Arrow Pourquoi n'avons nous pas tous un accès à l'école, la santé, ou que sais-je encore...

Alors, il faut noyer le poisson avec des futilités que l'on va monter en épingle...

Arrow Mais, nous avons toujours en France 10 millions de pauvres et de chomeurs.

Arrow Notre école malgré le dévouement de nombreuses personnes est un échec

Arrow L'intégration une vaste pompe à dilapider de l'argent avec des résultats plus que limités...Et des volontés plus que tièdes... Wink

Pour résumer, c'est l'arbre qui cache la forêt... Malheureusement Crying or Very sad
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MessagePosté le: Mer Nov 05, 2008 4:27 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Parce que la guerre en Irak serait juste une réponse au terrorisme?
Il n'y aurait eu aucun intérêt stratégique ni économique (le pétrole par exemple) ?
Ah oui, c'est vrai, il y avait des armes de destructions massives !
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MessagePosté le: Mer Nov 05, 2008 4:58 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour

Je n'osais le dire mais c'est effectivement d'une logique implacable.

Savez-vous d'ailleurs quelles furent les premiers bâtiments dont l'armée US a pris le contrôle en instaurant un cordon de militaires autour une fois arrivée sur place ?

Les musées ? nonnnnnnnnnn
Les pharmacies ? nonnnnnnnn
Les monuments historiques ? nonnnnnnn
Les mairies ? nonnnnnnnn
Les écoles ? nonnnnnnnnn
Les hopitaux ? nonnnnnnnnn

Les puits et raffineries de prétrole ? OUI...

Tout un programme Rolling Eyes

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MessagePosté le: Mer Nov 05, 2008 5:14 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Oui mais, "c'est la monnaie qui dirige le monde" et même si un Président Français a dit en son temps que la politique Française ne se décidait pas à la corbeille, il se trompait déjà à l'époque.
C'est encore plus vrai maintenant... Wink
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MessagePosté le: Mer Nov 05, 2008 9:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je le gardais pour la bonne bouche... Laughing



RUE 89

Au Paris-Saint-Germain, on lave son linge sale en librairie
Par Hubert Artus | Rue89 | 02/11/2008 | 18H58

Chacun à leur façon, Cayzac, Dhorasoo, Rothen et Pauleta publient quatre regards sur le club de foot le plus compliqué de France.

Cet automne, quatre figures du Paris-Saint-Germain ont sorti un livre. Trois ne sont plus en poste: Alain Cayzac, Vikash Dhorasoo et Pauleta. Un est encore sur le terrain: Jérôme Rothen.

Quatre livres qui révèlent peu de choses, mais qui confirment que le PSG est au football ce que les frères Bogdanoff sont à la pensée rationnelle: une question éternelle, un défi entre le rêve et le trou noir.

A quelques jours des prix dans le milieu de l’édition, et quelques mois après l'affaire de la banderole, c'est une rentrée littéraire saignante au PSG. Cela mérite un décryptage littéraire et sportif.


Le plus serein Alain Cayzac
Alain Cayzac, c’est le "C" de l’agence de pub RSCG devenue propriété du groupe Havas en 1991. Entre juin 2006 et avril 2008, Cayzac a été le président du Paris-Saint-Germain. Sa présidence, c’est quasi les pires années récentes du club : l'épisode Lacombe, le fiasco Le Guen, le licenciement de Dhorasoo, la tragédie de l’après-match contre Tel-Aviv en 2006, et la banderole "anti-Ch’tis".
La victoire en Coupe de France, en 2006, se distingue à peine dans cette spirale du pire. A présent devenu conseiller et consultant pour des banques d’affaires et des entreprises, Cayzac est toujours au boulot.
"Passion impossible" est un livre où il admet ses erreurs et ne se défausse pas de la sale période que représente sa présidence, tout en mettant en évidence les événements extra-sportifs abondants lors de son passage à la présidence.

Cayzac y parle politique : homme de gauche dont la femme vote à droite et les parents étaient gaullistes, il avoue avoir très bons rapports avec Sarkozy et Delanoë. Certes, des hommes ne sont pas épargnés: Le Guen en tête (excellent entraîneur, mais à qui Cayzac avoue avoir donné trop de responsabilités: il avoue qu’il voulait en faire… son successeur à la tête du club), et la mésentente avec la famille Gourcuff. Ainsi que Pauleta, Yépes, Dhorasso, Goufran.

On apprendra dans le livre que Cayzac a œuvré, en 2006, pour que le fonds d’investissement Butler Capital Partners cède la grande majorité de ses parts du PSG, rationalisant ainsi la gestion d’un club à l’heure où les actionnaires se partagent le gâteau du foot-business.

Des quatre livres, celui-ci est le plus posé et le moins vengeur.

Le plus frondeur Vikash Dhorasoo
Un temps, Cayzac avait songé à Dhorasoo pour écrire sa préface (finalement, elle est signé par Yannick Noah). Dhorasoo, lui, entre en ébullition lorsqu’il entend ça:

"Vous vous rendez compte, ce type me vire du club [le 11 octobre 2006, Dhorasoo devenait le premier joueur professionnel de France à être licencié par son patron, suite à des désaccords et à des interviewes dans la presse, ndlr], et il demande une préface!

Vous imaginez, ailleurs que dans le foot, un patron qui licencie un ouvrier venir, ensuite, lui demander quelque chose?"

Si Dhorasoo a toujours été engagé, il n’a jamais été une grande gueule à la Cantona. Ni un chambreur à la Ribéry. Dhorasoo, c’est un des rares métrosexuels qui fût footballeur de très haut niveau en France.

C’est l’urbain, le moderne, le mec qui aime le livre (le jour de notre rencontre, il lisait Fajardie dans un milieu où la playstation et la voiture hyperluxe sont un code d’accès), le mec de gauche dans un univers très à droite.
Durant un Mondial 2006 où il n’a quasi pas joué, il a tourné "Substitute" avec le chanteur-réalisateur Fred Poulet. C’est avec ce même homme que Dhorasoo a écrit ce livre ping-pong: "Hors Champ".

Au départ, c’est une commande des éditions Calmann-Lévy. A l’arrivée, c’est un livre expérimental sur le mode du champ-contrechamp, où l'ancien footballeur et le musicien-réalisateur racontent leur vision de la même histoire: leur rencontre, le Mondial, la fin de carrière du joueur, ses souvenirs, son avenir.

Dhorasoo a toujours été discret, mais a également toujours été aux premiers rangs de la protestation. Parfois égoïste et bien trop impulsif, il convient de saluer la justesse de certaines de ses analyses.

Après les balles personnelles (Domenech, Coupet, etc.), c’est au trio revenu en 2005 chez les Bleus qu’il réserve la minute du lance-flammes: Thuram, Makelele et Zidane. Pour lui, même Domenech ne voulait pas de ces revenants, mais n’a pas eu le choix.

Dans "Hors Champ", Dhorasoo écrit tout haut ce que, dès 2006, le Bordelais Rio Mavuba avait sous-entendu dans une interview: le retour de ces "vieux", c’est la mort d’une génération (Mavuba, Squilacci, Dhorasoo, Dacourt...). Et c’est à ce moment que Domenech est devenu la fabrique de haine que l’on voit dorénavant.

Mercredi, Dhrasoo sera à l’affiche de "La Très Très Grande Entreprise", le nouveau film de Pierre Jolivet. Après, l’ancien footballeur s’engage dans une mission à long terme autour de l’insertion, dans le dix-huitième arrondissement de Paris, pour Bertrand Delanoë. (Voir la vidéo)


Le plus incongru Jérôme Rothen
Mais pas le plus inintéressant. Jérôme Rothen, actuel défenseur/milieu de terrain au PSG, est encore en activité. Il est même, cette saison encore, le meilleur centreur de la Ligue 1. Rothen, c’est le métrosexuel qui a toujours voulu se donner une gueule de voyou, sans l’être. "Vous n’allez pas me croire" est, ceci dit, un genre inédit en France, mais très courant en Grande-Bretagne: le livre écrit par un joueur encore en activité. That means: une mine pour les nègres littéraires.
Ici, c’est sur les pères (les entraîneurs) que le joueur règle les tirs. Tous y passent: Alain Perrin, Didier Deschamps, et Guy Lacombe (PSG). On signalera aussi la pique contre Zidane, qui insulta l’auteur de "fils de pute" lorsque celui-ci mima la douleur, au cours de l’inoubliable match retour de Ligue des Champions Monaco-Real Madrid en 2004

Une question se pose, lorsqu’on lit les livres de Cayzac et de Rothen, qui revendiquent une passion immodérée pour le club parisien: comment peut-on être "passionné" par le PSG, ce club sans âme qui représente seul la "plus belle ville du monde"?

Madrid, Manchester, Marseille, Liverpool, Buenos Aires ou Rio sont des clubs qui ont une histoire, faite de tragédies (Heysel pour les Reds, le crash de 1958 pour MU, Tapie pour l’OM) et de poétique (coupes d’Europe, George Best pour MU, Skoblar et Goethals pour l’OM).

Rien de comparable pour des clubs comme Chelsea, Lyon, Monaco, le PSG… Ça aussi, c’est les mystères de Paris.

Anecdote: on notera que Cayzac et Rothen ont eu le même co-auteur ("écrit en collaboration avec Damien Degorre" est-il écrit: cette formule, le plus souvent, est la manière moderne d’ "outer" le nègre).

Le plus "album Panini" Pedro Miguel Pauleta
Comme Cayzac, le Portugais Pedro Miguel Pauleta est parti du PSG à la fin de la saison dernière. Pour prendre sa retraite, après quatre saisons au club. C’est, certes, un des plus beaux et des meilleurs attaquants qu’aient eu le club.
L’"Aigle des Açores" détient le record de buts avec l'équipe du Portugal (47 buts) ainsi qu'avec le club parisien (109 buts). Le livre, ouvrage grand format illustré, est en fait une longue interview, par le journaliste (sur RMC) Daniel Riolo.

Lancé, l’ancien joueur retrace toute sa carrière, et balance quelques piques oubliables (Aulas, Lyon). Un livre qui n’a aucune chance pour les prix littéraires.

J'ai néanmoins souligné LE détail qui m'a interpellé...
Un joueur de football qui lit des livres (des vrais, pas des revues et autres, non un vrai livre, stupéfiant!!!) pour ce qui est des références... Ceux qui sont intéressés chercheront. Wink
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MessagePosté le: Sam Nov 08, 2008 3:12 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Jean Marc, es-tu au courant des derniers agissements du club de football de Montpellier?
Je vais donc "éclairer ta lanterne". Wink
Dernièrement, une rencontre de football a opposé le club de Montpellier au club de Nîmes, un match nul (1-1) a sanctionné la rencontre.
Mais des "incidents" ont eu lieu entre supporters, il y a eu des blessés. 5 Montpelliérains ont étés arrêtés. L'un d'entre eux avait en mémoire dans son téléphone portable un SMS de soutien de Monsieur Laurent NICOLLIN, président délégué du club.
Le message était celui-ci: "On va les enculer ces PD de Nîmois"...
Commentaire de cette personne:
"mon soucis était d'assurer le destinataire d'une volonté de victoire"...(sic)
Puis suit un texte où l'intéressé (la main sur le coeur) déapprouve les incidents et assure n'avoir agit qu'à titre privé... (re sic)
J'ai résumé un article du journal l'EQUIPE.
Sais-tu de quel type d'entreprise Monsieur NICOLLIN père est le dirigeant?
Oui, oui c'est ici que devrait rangée cette histoire... Wink

Le football est une source intarissable...Je me limite, mais il y aurait tous les jours matière à commentaires... Et anecdotes. Crying or Very sad
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MessagePosté le: Sam Nov 08, 2008 8:54 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Serge

Les incidents touchent les supporters, or les sociologues le disent formellement : les supporters sont tout simplement ni plus ni moins à l'image de la société dans laquelles nous évoluons et dans laquelle ils s'insèrent. Dans un stade tu as donc une répartition en sièges avec des % exactement comme à l'assemblée nationale : des personnes interessantes, des passionnés de sport, des personnes honnêtes et intègres, un papa avec ses enfants, une famille qui vient passer un agréable moment de détente après le travail... et forcément des ripoux cherchant la bagarre et qui ne comprennent jamais rien à rien. Faut-il pour autant s'acharner à incriminer sans discontinuer le sport ? Ne vaudrait-il pas mieux interroger, à la manière d'un Christian POCIELLO, le mode de transmission des valeurs dans nos sociétés contemporaines où on assiste inexorablement au délitement du lien social et à l'expansion exacerbée du nombrilisme ? La tribune du stade reste le dernier lieu toléré de débridement des émotions. Il faudrait donc peut être investiguer de nouvelles pistes. Encore une fois, ce n'est pas à mon idée le foot en tant qu'activité physique que l'on doit condamner et pointer du doigt mais bien plutôt ses dérives, dont le "supportérisme violent" fait partie intégrante. Quand le sage montre la lune, le simplet regarde le doigt. Roooooooooooo quel toupet Wink

Et pour rebondir sur l'affaire Nicollin, il a ses travers certes, et ton post le démontre largement. Je me rappelle cependant de l'époque ou j'étais encore sur Montpellier. Il nous manquait quelques crédits pour financer un stage au Portugal et acheter du matériel au pôle d'athlétisme. Notre coah (actuel CTN épreuves combinées) s'est pointé au culot chez lui pour lui présenter le groupe, lui expliquer nos activités, nos objectifs et nos soucis financiers. Il est resté en tout et pour tout seulement 20 minutes chez Nicollin puis est revenu sur le stade... avec un chèque de 5000 francs en poche (ce devait être en 1996 me semble-t-il). Il est à noter qu'il n'a rien demandé en contrepartie : ni affichage de logo, ni article dans la presse. C'était donc purement désinteressé, juste pour permettre aux jeunes que nous étions de s'épanouir encore davantage dans la pratique de notre passion commune. Donc on peut aussi en parallèle lui reconnaître certaines vertues. Rien n'est donc jamais tout blanc ou tout noir. Il faut éviter les manichéismes exterminateurs et les clivages partisans Very Happy

@ bientôt
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MessagePosté le: Dim Nov 09, 2008 12:13 am    Sujet du message: Répondre en citant

Ce que tu dis est tout à fait exact, à ceci près: le football est le sport qui canalise la très grande majorité des comportements déviants. Qu'il s'agisse du racismes et de biens d'autres... Crying or Very sad
Tu parles des supporters, mais nous pouvons aussi parler des joueurs, qui à l'exemple de certains reconnaissent une certaine admiration pour des modèles qui ont dirigé leur pays pendant la période 39/45 (voir les déclarations de certains joueurs Italiens).
- Je ne te parlerai pas des match truqués (Comment truquer un match de foot par Declan HILL éditions FLORENT MASSO)
- Des dirigeants de certains clubs qui ont des relations troubles
( http://www.bakchich.info/article5735.html)
- Mais aussi de la fameuse affaire des comptes de l'OM (Pour lequel Coach Courbis va devoir se résoudre à être logé un moment aux frais du contribuable )
- Le prochain procès des comptes du PSG
- J'arrête là...
Ton propos me semble "dépassé" par une réalité qui n'est plus tout à fait le football actuel.

Je n'ai jamais dit que Monsieur NICOLLIN n'était pas capable de générosité, j'ai juste mis le doigt sur une "affaire "qui va lui coller à la peau de nombreuses années. Encore une fois que constatons nous: qu'un dirigeant d'une équipe de football est impliquée dans une sordide affaire.
Néanmoins, je pense même que les pires sont capables de générosité... Wink
Je te laisse "lui reconnaître certaines vertues."
"Rien n'est donc jamais tout blanc ou tout noir. Il faut éviter les manichéismes exterminateurs et les clivages partisans.."
Faut-il pour autant lui "donner l'absolution"?
Mais je te rassure, moi aussi pour de l'argent je suis prêt à "certains arrangements"... Wink
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MessagePosté le: Dim Nov 09, 2008 11:21 am    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Serge

Je pense aussi que tu es dans le vrai lorsque tu précises qu'il ne faut pas faire montre de trop d'angelisme sous prétexte que le sport possèderait quelques vertues éductarices. Si besoin était, ton listing d'exemples nous rappelle les faits et nous remet abruptement les pieds sur terre. Ceci étant dit, je constate dans la presse et ailleurs (chez nos dirigeants sportifs et politiques notamment et même sur ce forum) beaucoup de stigmatisation mais in fine peu de solutions concrètes. Pourquoi ne pas réfléchir ensemble à des protocoles du fair play ? A des cartons verts ? A des chartes ? A des actions novatrices et méritantes ? Comme le dit l'adage populaire : la critique est facile mais l'art est difficile Wink

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MessagePosté le: Dim Nov 09, 2008 1:35 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Comme je l'avais écrit pour les hymnes, je pense que la mise en avant du football est une stratégie pour nous éloigner de notre condition. Pour nous faire oublier nos préoccupations, mais surtout pour masquer l'incapacité qu'a le pouvoir politique à trouver des solutions pour améliorer le quotidien des individus.

Par contre, je ne pense pas qu'il soit stigmatisé par le pouvoir politique, au contraire, il ne faut pas parler des sujets qui fâchent.
Ce lien est révélateur... Wink
http://www.bakchich.info/article5737.html

Les dirigeants sportifs? Je me souviens encore de l'ancien président de la Fédération Française de Football et de son repas avec une bouteille de vin à plusieurs milliers de francs, qui répondait aux journalistes" qu'il n'avait pas à se justifier, qu'ils étaient cruels avec lui"... Laughing
Alors que depuis une dizaine d'années au moins, nous sommes dans la complaisance pure et simple...
Quand au forum, je le revendique. Smile
A mes yeux, il faudrait nettoyer les écuries de façon beaucoup plus radicale.
Comment veux-tu que des rencontres de district adhèrent à des chartres du fair play, des protocoles et autre, si l'exemple ne vient pas des rencontres de l'élites?
Comment veux-tu dans les collèges de France faire un cycle football sans avois des agressions des élèves les uns vis à vis des autres?
Le footsall, très à la mode en région parisienne. Lors d'un stage, un responsable des sports du Val de Marne nous disait les difficultées qu'il avait pour gérer un tel sport qu'il s'agisse des joueurs, mais aussi des supporters.
Car le problème est là: les modèles n'en sont pas, mais va raconter cela à des enfants, des ados, voire des adultes fascinés par les lumières...
Dans ce cas, je ne vois qu'une seule solution.... Twisted Evil
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MessagePosté le: Dim Nov 09, 2008 3:06 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour serge

D'accord a 100% avec toi :

Arrow Comment veux-tu que les jeunes athlètes adoptent un comportement saint et irréprochable quand le premier de tous les footballeurs de légende donne sans vergogne des coups de têtes sur l'adversaire...

Arrow Comment veux-tu que la parole des éducateurs soit crédible et acceptée concernant l'adoption d'un langage de qualité, lorsque le premier des citoyens que 'lon donne en exemple comme modèle de réussite déclame sans détours "casse toi pauvre con"...

Crying or Very sad

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MessagePosté le: Dim Nov 09, 2008 3:52 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je vais être pour cette fois en désaccord avec toi Jean Marc.

En lisant ton dernier message, je me suis dit :

"Mais bien sûr ! tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil"
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MessagePosté le: Dim Nov 09, 2008 5:23 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Que penses-tu donc petitsyeux ? Wink
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MessagePosté le: Dim Nov 09, 2008 10:13 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je pense qu'il y a des moments où faut arrêter de baisser son froc.

L'hymne sifflée ?

il faut excuser ces pauvres jeunes (ceux qui sifflent) qui se baladent avec les dernières Nike ou avec des blousons et des T-Shirt à 80euros que moi même je peux pas me payer; ou avec la dernière Mercedes jantes en chrome avec une ou deux nanas superbes...les pauvres...faut les excuser, et les comprendre Laughing

La prochaine fois ils mettront peut être le feu au drapeau tricolore dans une tribune ! (on n'arrête pas le progrès parait-il) On dira : "les pauvres, ils sont les victimes d'un système, ils sont en perte de repère, ce n'est pas un geste contre la France mais l'expression d'une frustration et blablabla"...en tout cas, ils auront assez de repères pour repérer le stade.

Zidane qui donne un coup de tête, je m'en fiche. C'est un homme face à un autre homme, dans une situation donnée. La réaction a eu lieu, POINT, c'est le passé, alors faut arrêter de la jouer grand philosophe (nous sommes les spécialistes en France) : "oui, c'est la pression du match".."oui, c'est l'honneur d'une telle ou de un tel"...

Pareil à l'époque pour Cantona ou Sarokzy ! Et BAM ! ça lui apprendra au supporter de l'ouvrir. Qu'est ce qu'il aurait du faire ? lui dire : "monsieur, veuillez retenir votre langage très cher" ... CE N'EST PLUS D'EPOQUE ! Chaque époque possède ses mœurs, ses comportements. Notre époque est celle du langage musclé, de celui ou celle qui l'ouvrira le plus, bref du plus fort.

ET NOUS TOUS fesons partie de ce postulat puisque nous sommes des sportifs et sommes ou avons été dans des compét. Et les compét c'est cela : être le plus fort, le plus audacieux, le plus respecteux (mais oui...devant le public...mais dans les vestiaires c'est autre chose)...et on s'étonne de ce genre de comportement ??? Nous sommes des HUMAINS, pas des robots ou sur planète Bisounours.
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MessagePosté le: Lun Nov 10, 2008 11:12 am    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour petityeux

Citation:
Nous sommes des HUMAINS, pas des robots ou sur planète Bisounours.


Il m'avait justement semblé que le propre de l'homme c'était d'être un peu au delà de cette réaction basique : "c'est la loi du plus fort"...

Pour l'hymne sifflé, je ne dis pas qu'il faille "excuser", je dis qu'il faut "essayer de comprendre". C'est différent. Car sinon on fait quoi ? On agit comme actuellement : on condamne, on met des sanctions, on reporte les matchs, et puis ? Ca avance à quoi au bout du compte ? Dans 1 mois la marseillaise sera toujours autant sifflée, voire même plus... Quand une solution ne fonctionne pas, il est peut être temps d'essayer de passer à autre chose.

Citation:
Zidane qui donne un coup de tête, je m'en fiche. C'est un homme face à un autre homme, dans une situation donnée


Justement : la situation donnée c'est un match officiel, donc un cadre que l'on doit respecter dans lequel on ne fait pas justice soi même, qui plus est télévisé, donc retransmis devant des millions d'enfants à qui on essaye tant bien que mal d'expliquer qu'il faut avoir un comportement sain. En agissant ainsi, il vient briser le travail de milliiers d'éducateurs...

D'ailleurs à ce propos, je te conseille la lecture du dernier livre de Jérome ROTHEN dans lequel il dévoile la véritable personalité de Zidane, et on constate que ce n'est pas brillant :

Extrait : Jérôme Rothen n'hésite pas à s'en prendre à Zidane, l'icône absolue pour qui il exprime pourtant sa "grande admiration». Et de raconter une scène inconnue du public lors du match Monaco-Real Madrid en avril 2004. «Son tacle (ndlr: de Zinedine Zidane) me fauche la cheville et je me retrouve au sol. Zinedine s'arrête à côté de moi, se penche et me lance : «Relève-toi, fils de p...». Ce que Rothen regrette par-dessus tout, c'est que «Zizou» ne se soit jamais excusé.

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MessagePosté le: Lun Nov 10, 2008 7:43 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Salut Jean Marc !

Sans vouloir faire de l'humour, si on devait "comprendre" les réactions récurrentes de ces supporters (si on peut appeller ça comme ça), on n'en finirait jamais et on passerait notre vie à réfléchir sur eux !

En ce qui me concerne, je dois comprendre comme un muscle fonctionne, je dois comprendre comment préparer mon BP, je dois comprendre ma famille...alors j'ai pas que ça à faire de comprendre des personnes qui ne semblent pas aimer le pays dans lequel ils vivent.

Quand un élève se rebelle contre son prof , je comprend. C'est souvent arrivé dans les classes où j'ai été. Parfois le prof allait trop loin, parfois l'élève était dans des situations difficiles etc... Mais une fois qu'on lui expliquait, qu'on lui montre qu'on le comprend et qu'il DOIT revenir dans le droit chemin, ça ne se reproduisait plus !

Mais là, ces mecs c'est A CHAQUE FOIS ! Toutes les occasions sont bonnes pour cracher sur le France et crier qu'ils vont copuler avec les mères françaises. Donc désolé, ya un point de non retour, une ligne qu'ils faut pas dépasser.

Tu comprend, tu compatis, tu les masse dans le sens du poil et c'est eux que tu vois débarquer avec des fringues de marques, avec des bagnoles qui coutent 10 ans de salaire...et un beau jour, ils sifflent l'hymne...mais non, faut les comprendre, les pauvres, ils ont la vie dure...surtout au volant d'une BMW.

Zidane, je l'ai jamais aimé ce gars. Dès au mondial 98, quand il avait essuyé ses crampons sur un joueur saoudien ! c'était trop ! Même Aimet Jacquet l'a pas calculé quand il s'est fait expulsé !
Mais son geste prouve que malgré le travail excellent de certains éducateurs, nous restons humains. Son geste était très dangereux, mais bon...qu'est ce que je peux dire...
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MessagePosté le: Lun Nov 10, 2008 8:58 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le cas Zidane.

La lecture du livre de Jérôme ROTHEN est très instructive à son sujet, mais comme je le disais déjà dans un post consacré au livre "Sexus Footbalisticus", ce joueur a eu dans sa glorieuse carrière 14 cartons rouges directs, c'est à dire qu'il a été expulsé directement pour fautes... Je vous laisse imaginer les fautes... L'excuser en disant "c'est un être humain, il a réagit en homme..." Bof assez moyen pour des éducateurs comme nous.
Par contre, essayer de savoir:
- Pourquoi la presse dans son ensemble est si complaisante?
- Pourquoi il ne s'est JAMAIS excusé de son geste?
- Pourquoi tout a été fait pour minimiser son attitude?
- Pourquoi ne pas avoir abordé "la rage stéroïdienne", alors qu'il a reconnu dans les colonnes du magazine LE POINT s'être dopé (l'affaire du dopage au sein de la Juventus de TURIN et du championnat de football Italien)
- Et sa maladie chronique?
On nous vend le football comme un substitut à bien des choses... Ne soyons pas dûpes... Wink

L'hymne National sifflé?

Encore une fois, occupons nous de la Marseillaise sifflée, mais laissons de côté les choses plus "futiles".
- L'école qui est telle que nous la décrivons à longueur de post.
- Les cohortes de chomeurs et autres personnes qui sont complètement hors circuit.
- La dérisoire influence qu'a notre politique économique sur notre vie de tous les jours.
- J'en passe et des meilleures.
Ce que je voudrai écrire, c'est que le plus sur moyen de voir l'hymne national sifflé, c'est de le jouer dans une rencontre telle que celle la: à croire que cela avait été fait exprès... Wink
Et hop, trois jours à en parler, on en oublie presque le reste...

Le reste

Je trouve les récriminations de petitsyeux très "cliché". A l'entendre, il n'y avait parmis les siffleurs que des types avec des vêtements si chers que lui même ne peux pas se les payer. Ils roulent en BMW, ils pensent uniquement à "copuler" avec les "mères Françaises".
Désolé, mais pour travailler avec les publics qui ont pu siffler cet hymne, et pour ne pas les ménager (en effet, pour moi l'indignation n'est rien, s'il n'y a pas derrière un travail "d'instruction", le savoir est la source pour ne pas être dupe, le reste...Est stérile et sans issues)
Je ne sais pas où tu vas chercher cela... Quoi que les chaines de télévisions ont fait un excellent travail dans le choix des images qu'elles donnaient à voir ... Wink
Ne généralise pas, c'est trop facile... Crying or Very sad
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MessagePosté le: Mar Nov 11, 2008 8:01 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Autre chose petitsyeux: pense à remonter ton "froc" la température baisse... Wink
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