Jean-Marc BERTRAND Administrateur Site
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Posté le: Lun Fév 11, 2013 4:32 pm Sujet du message: |
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Bonjour
Je connais Pierre-Jean et nous en avons déjà longuement discuté (je crois bien qu'il a entraîné Ronald POGNON mais je suis moins sur pour Christine ARON).
Selon lui en effet, les américains (John Smith notamment) ont totalement écartés ce genre d'entraînement car le ratio bénéfice / risque serait hautement défavorable (claquages, élongations, etc.)
Pour ma part, je persiste à considérer que le travail en survitesse, surfréquence et survélocité, à compter du moment ou il est parfaitement encadré (déclivité raisonnable, échauffement complet, profond et progressif) permet de faire "voler en éclat" certaines "barrières de vitesse" en cas de stagnation, ou bien de palier à franchir pour le sprinter.
En outre, je rejoins complètement la logique consistant à dire qu'il faut permettre au muscle d'explorer de nouvelles frontières / limites afin de le surprendre pour le faire progresser. On peut travailler cela sur déclivité, mais aussi avec vent de dos, ou bien avec un élastique de traction. Toute la question je pense réside dans le juste dosage. C'est un équilibre assez fin à trouver pour ne pas compromettre l'intégrité physique.
Pour ma part, j'évite systématiquement de proposer ce travail quand il fait froid (donc uniquement en été). J'évite aussi les jours de grand mistral (comme on peut en connaître très régulièrement dans "notre" sud). Enfin, c'est uniquement en fin de saison (organismes préparés) et en début de semaine (organismes frais).
_________________ Sportivement
Jean-Marc BERTRAND
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