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Échec musculaire

 
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Auteur Message
Elnino69
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MessagePosté le: Mer Mar 07, 2012 4:08 am    Sujet du message: Échec musculaire Répondre en citant

Bonjour à tous, je viens solliciter vos compétences en prépa physique !

Je me pose plusieurs questions concernant l'échec musculaire et le lien avec l'entrainement en série unique.

L'échec est il préférable dans la série ou dans la séance ?

Quel différence entre l'échec nerveux et l'échec due à la fatigue musculaire ?

Quel est donc la conséquence d'arriver à ces échecs => Augmentation plus importante de la force et du volume ?

Enfin, peut-on alors parler d'échec nerveux avec du 8 à 12 RM, alors que nerveusement nous sommes généralement sur du 1 à 4 RM.

Au plaisir de vous lire
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Jean-Marc BERTRAND
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MessagePosté le: Mer Mar 07, 2012 11:13 am    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Flash

Concernant l'échec, je pense qu'il n'y a pas de règle générale valable et applicable pour tous. Tout dépend de l'objectif recherché ! Si tu recherches la saturation du muscle en acidose, pour préparer des sports lactiques par exemple (400 mètres en athlétisme, 100 mètres en natation), alors il est plus intéressant de chercher l'échec dans la série. Si tu prépares plutôt des sports qui mobilisent et sollicitent l'endurance de force à plus long terme (cyclisme, 1/2 fond), alors ce n'est pas inintéressant de viser l'échec dans la séance.

L'échec nerveux fait référence aux paramètres de vitesse, cela est donc objectivable par une perte de dynamisme, de vélocité et de fréquence dans le mouvement. Pour la fatigue musculaire à proprement dite, c'est simplement une incapacité à soulever la charge, quelle que soit la vitesse d'exécution du mouvement.

A+ tard
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Serge
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Messages: 1769

MessagePosté le: Jeu Mar 08, 2012 12:05 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pour ma part, j'ai toujours entraîné des sportifs de niveau départemental au maximum. Des garçons et des filles qui venaient trois à quatre fois par semaine.
S'ils ont fait de la musculation je l'ai souvent considérée comme une préparation physique généralisée qui leur permettait de se construire. Par contre, le travail à intensité maximale, du fait de l'effort qu'il demandait et du nombre de séances d'entraînement, était réalisé dans le sport pratiqué.
Je pose donc ma question: à quoi sert-il de réaliser un tel travail si je ne dispose que de peu d'heures pour pratiquer?

Est-ce clair? Cool
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Thomas
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MessagePosté le: Dim Avr 01, 2012 10:19 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Jean-Marc BERTRAND a écrit:
L'échec nerveux fait référence aux paramètres de vitesse, cela est donc objectivable par une perte de dynamisme, de vélocité et de fréquence dans le mouvement


Justement, quelle importance prend la variable "vitesse d'exécution du mouvement" dans des protocoles d'entraînement en musculation?

Si on considère le myotest, il nous arrêtera dès qu'il verra qu'on n'est plus dans la fourchette de vitesse qu'il a prévu pour un protocole en hypertrophie par exemple. Comme si le fait qu'on ne soulève plus la même charge à la même vitesse faisait qu'on n'était plus dans un travail en hypertrophie.

Si nous on voit quelqu'un faire des séries de 30 répétitions et en train de nous dire "je fais de l'hypertrophie" on va lui dire stop arrête tout. Le myotest s'il nous voit faire nos mouvements à 25 cm/s alors qu'il a prévu 50 à 100 cm/s il va nous dire stoppe de la même manière et avec la même conviction.

D'un côté très bien ça permet de cibler parfaitement l'objectif visé, après est-ce que c'est vraiment un échec de ne plus pouvoir soulever aussi vite même si on arrive toujours à soulever?..
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Jean-Marc BERTRAND
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MessagePosté le: Lun Avr 02, 2012 10:13 am    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Thomas

Tout dépend de l'objectif visé, du bloc de travail, et de l'avancement dans la saison. Si tu es loin de la compétition, en bloc force par exemple, ça ne pose aucun souci. Si l'objectif de la méthode sélectionnée et de la période d'entrainement c'est au contraire justement de travailler les facteurs nerveux et la vitesse, et que tu constates en parallèle de visu que l'athlète ne respecte pas les consignes de dynamisme, de vivacité, de réactivité (tonicité du pied au sol en pliométrie par exemple) alors oui il convient de stopper, car tu passes à coté du but recherché.

A bientôt
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Thomas
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MessagePosté le: Lun Avr 02, 2012 12:32 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Oui pour des efforts dynamiques on va être rigoureux sur la vitesse d'exécution.

Et donc pour un travail en force et/ou en hypertrophie c'est pas très important, c'est ça?

C'est l'intervenant de la fac qui s'occupe des myotests avec nous qui nous parlait de ça.
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Jean-Marc BERTRAND
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MessagePosté le: Lun Avr 02, 2012 10:18 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Exactement Very Happy
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