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Efforts fractionnés et travail intermittent
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le chercheur
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MessagePosté le: Mar Sep 05, 2006 2:11 pm    Sujet du message: Efforts fractionnés et travail intermittent Répondre en citant

J'aimerai connaitre les differences entre le 15/15, le 30/30 et le 5/25 , le 5/20, le 5/15. Les differences sur l'organisme et les bienfaits, etc... Existe t-il une vrai difference ? Si oui lesquelles ?

Merci
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Jean-Marc BERTRAND
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MessagePosté le: Mar Sep 05, 2006 3:11 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour lechercheur,

Cela faisait longtemps que nous ne t'avions plus vu sur www.preparation-physique.info Wink

Pour répondre à ta question, il faut bien comprendre que jouer sur la durée des fractions d'effort va permettre de moduler les intensités en infra ou supra max. eu égard à VVo2max (vitesse à vo2max)

On va donc pouvoir jouer sur de l'intermittent infra ou supra max en fonction du but recherché car plus la fraction d'effort est longue avec des récupérations courtes (30"/15"), plus l'intensité diminue. De la même façon, avec des fractions d'effort courtes et de la récupération longue (5"/25") on va pouvoir développer des intensités supérieures.

L'avantage de l’intermittent supramax (exemple 15"/30" à 120/50% de VMA) est qu'il maximalise la distance courue à de hautes intensités. Ceci va permettre par exemple de créer des adaptations neuromusculaires accrues par un mécanisme de stockage-restitution de l’énergie élastique améliorée lors des cycles étirement-raccoursisssement. Ces adaptations neuromusculaires affectent directement l’économie de course (influant la vO2max ) mais aussi les qualités de force et d’explosivité.

L'intermittent long à une moindre intensité (exemple 45"/15" à 100/70% de VMA) va plutôt permettre de développer la mise en jeu de la chaîne des transporteurs d’oxygène (diffusion alvéolo-capillaire, concentration en hémoglobine, débit cardiaque, recrutement capillaires périphériques, diffusion membranaire, myoglobine).

Enfin, on sait que les fibres de type I sont surtout impliquées dans les efforts musculaires lents, de longue durée et d’intensité relativement faible, contrairement aux fibres II qui sont sollicitées principalement dans des efforts rapides et intensifs. Un entraînement intermittent à VVO2max recrute donc majoritairement des fibres oxydatives (fibres I) ; inversement, un entraînement fractionné supra-maximal avec longue récupération, tend à solliciter davantage les fibres glycolitiques (fibres II) et donc à développer des qualités de recrutement neuromusculaires.

@ bientôt
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le chercheur
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MessagePosté le: Mar Sep 05, 2006 3:35 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci pour ta reponse tres rapide, mais tu utilises des termes un peu techniques pour moi. J'aimerai savoir si je peux remplacer une seance de 15/15 en 5/25 voir 5/20 ou 5/15 avec l'effort orienté en vitesse de sprint et non plus en VMA. Quels effets positif et negatif cela peut apporter ?

Merci

Je trouve le site de plus en plus interessant et meme si je ne participe plus trop, je suis toujours un lecteur assidu toujours present.
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Jean-Marc BERTRAND
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MessagePosté le: Mar Sep 05, 2006 7:33 pm    Sujet du message: Répondre en citant

A la relecture de mon post, tu comprendras qu'effectivement, si tu passes du 15/15 au 5/25, tu pourras utiliser des vitesses plus orientées sprint et moins VMA, aucun souci. Il n'y a aucune contre-indication particulière si ce n'est qu'avant d'aller vers des vitesses > à VMA, il faudrait d'abord commencer par du travail à des allures réduites pour prévenir au maximum le risque de blessures et habituer progressivement les organismes à de telles intensités. Donc, en ce qui me concerne, ce n'est pas un travail que j'envisagerai en phase de reprise mais plutôt un peu plus avant dans la saison.

@ bientôt
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Richard-Heubert
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MessagePosté le: Mar Sep 05, 2006 11:58 pm    Sujet du message: Travail aérobie / anaérobie Répondre en citant

Ce type de travail (5-20/25) n’est pas un substitut du travail de 15-15 car tu travailles 2 choses différentes. Ca dépend en fait de ce que tu veux faire…mais c un travail intéressant. Il est vrai qu’en fin de préparation tu peux alléger le travail aéobie et augmenter le travail de type anaérobie…Mais ce type de travail est a effectuer tout au long de la saison et tu peux même le commencer des le début de ta préparation. Après tout est une question de dosage. Le plus simple c’est que tu commences avec une faible quantité, et après tu vois comment ils réagissent pendant l’exercice et les jours qui suivent ce type de travail. Et après tu augmentes jusqu’à trouver une dose de travail raisonnable. C’est difficile de donner des doses car elles diffèrent suivant les joueurs, leur niveau, et les objectifs que tu as…Mais commence par 6-7-8 min de ce type de travail en 5-25 et tu verras…
Sinon, tu as raison il faut faire des ateliers diversifiés pour solliciter le joueurs dans toutes les positions…
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MessagePosté le: Mer Sep 06, 2006 10:39 am    Sujet du message: Répondre en citant

A mon avis, en toute humilité, je pense que l'ami Richard a oublié le principe fondamental d'une planification annuelle d'entraînement, judicieusement souligné par JMarc dans son message, à savoir : la progressivité dans le dosage des charges. Pour moi, j'adhère pleinement au propos qui consiste à dire que le 5/15 avec de fortes intensités doit être planifié après un cycle de reprise et non en début de saison. Sinon, c'est la porte ouverte aux blessures. Mais ce n'est qu'un avis perso.

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Richard-Heubert
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MessagePosté le: Mer Sep 06, 2006 1:16 pm    Sujet du message: Réponse à le coureur (mercredi 6 septembre) Répondre en citant

Je suis d’accord qu’il ne faut pas faire ça le premier jour. Et tu as raison, le muscle s’étant un peu désadapté à l’effort pendant la phase de repos, il vaut mieux être prudent. Mais ce que j’ai voulu dire, et que j’ai mal exprimé, c’est que dès le début de la préparation il faut travailler la vitesse. Alors on peut commencer avec des accélérations progressives, des changements de rythme pas forcement à vitesse max… mais il ne faut pas attendre systématiquement je pense la fin de ton cycle de reprise pour effectuer ce type de travail à condition qu’i soit bien dosé en quantité et intensité… mais tu sais en général durant tes entraînements en football, il y a du jeu, et la les joueurs font de nombreuses accélérations même parfois quasi maximales sur de courtes distances… Donc faire des ateliers avec des changements de rythmes ce n’est pas pour moi déconseillé…
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jb888
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MessagePosté le: Mer Sep 06, 2006 1:30 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je souhaiterais connaitre pour une meilleure comprehénsion, ce que signifie concretement le 5/15-20. Notamment sur la phase de travail des 5 secondes. Quelles sont l'intensité des vitesses de déplacement et en fonction, qu'elles types de sollicitations énergétiques vous souhaitez développer.
Je m'explique faire 5 secondes d'effort à vitesse maximale de déplacement durant 8 minutes avec seulement 15 secondes de récup, je serais surpris que l'on développe spécifiquement la vitesse maximale et sa filière énérgétique préférentielle. L'intermittent n'est a mon avis par la méthode de travail préférentielle pour développer la vitesse max, on utilise plutot des méthodes de travail fractionnées, avec des temps de récup plus important,notamment si l'on cherche le développement nerveux, struturel et énergétique. De plus si on réalise l'exercice à vitesse max, je serais surpris que l'on puisse enchainé des 30-40 metres à vitesse max, durant 8 minutes. Au bout de quelques répétitions, la vitesse ne sera certainement pas maximale, et on touche a ce moment la, le développement d'autres paramètres que la vitesse max et l'intervention d'autres filières.

Faire du 5 secondes d'effort à vitesse non maximale, ce qui répresente en plus, en distance de 20 à 30 metres de course, la aussi, comment peut développer la notion vitesse maximale au sens physiologique. On touche peut être la répétition d'effort infra-maximaux, mais pas au développement de la vitesse, plutot à des notions d'endurance vitesse ou résistance éventuellement. De meme que je soupconne, si on pratique pres de 8 minutes à vitesse aussi élevées avec si peu de repos, que sur la fin de séance, c'est essentiellement la filière aérobie qui alimente l'effort avec des vitesses de déplacements loin de l'intensité de début. Voire même l'arret de l'exercie avant, si on l'excute a vitesse maximale de déplacement.

Maintenant si la finalité de l'exercie est de solliciter essentiellement des vitesses supérieures à VMA, et la, le champ est tres large, entre cette vitesse et la vitesse maximale de déplacement, quel est l'interet de faire que 5 seconde d'éffort.

Donc mes intérrogations s'appuient essentiellement sur cette notion de vitesse maximale de déplacement liés essentiellement au peu de temps d'effort, et sur le type de sollicitation énergétique que vous souhaitez développer dans ce type d'exercice en fonction de la vitesse de déplacement. Je pense que les sollicitations et les impacts seront bien différents de la façon dont vous exploiter ce type d'exercice.

amicalement
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jb888
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MessagePosté le: Mer Sep 06, 2006 6:19 pm    Sujet du message: Re: Réponse à le coureur (mercredi 6 septembre) Répondre en citant

Richard-Heubert a écrit:
dès le début de la préparation il faut travailler la vitesse. Alors on peut commencer avec des accélérations progressives, des changements de rythme pas forcement à vitesse max… mais il ne faut pas attendre systématiquement je pense la fin de ton cycle de reprise pour effectuer ce type de travail à condition qu’i soit bien dosé en quantité et intensité… …


Si effectivement tu parles de vitesse maximale,je suis assez d'accord avec toi, il n'y a aucune contre indication à faire de la vitesse max en début de saison. Surtout si la composante vitesse est travaillé dans sa dominante accéleration. Et ce, sur de courtes distances, 10 à 30 metres.
Le principe fondamental d'une plannification annuelle d'entrainement ne se limite pas à organiser dans le temps l'intervention des processus énérgétique selon une loi rigide, l'aerobie puis l'anaérobie. Ces principes fondamentaux de progréssivité de la charge s'appliquent à toutes les composantes des parametres de la condition physique indépendamment des uns des autres. On peut faire de la vitesse très courte à vitesse maximale en début de saison, selon des series et du repos bien controlé tout en appliquant la progressivité au cours de la saison et en augmentent les charges en respectant ces mêmes principes. Exemple, on passe de la la vitesse de type accéleration à de la vitesse maximale , ce qui est légerement différent, et du maintien à de la conservation de vitesse.
Que voudrait dire sur le fond préparer le muscle à aller vite, c'est dabord le préparer à aller doucement? La fonction crée l'organe.
Va expliquer à un sprinter qu'il devra faire de la vitesse max uniquement deux à trois mois après une phase de remise a niveau. Rien n'exclut que des séances de vitesse soient programmées en début de saison. Elles sont seront moins importantes en charges et programmation et en contenus dans le cycle mais seront présentes et utiles voire nécessaires. Le tout comme tu le dis est dans le dosage et dans le choix orientés des exercices proposés.
Et en plus en football, des le premier match de début de saison, comme tu le dis ils sprintent déja. L'entrainement doit répondre aux exigences de l'activités.

Amicalement
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MessagePosté le: Mer Sep 06, 2006 8:26 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Sauf que quand on est un préparateur physique digne de ce nom, le début de saison, en termes de prépa physique, ne correspond pas aux premiers matchs (qui correspondent au début de saison "fédéral"). Sinon, c'est qu'on s'est un peu loupé dans la programmation annuelle... Donc, à mon humble avis, JM a raison quand il précise que les fortes intensités et le travail de sprint pur sous la forme 5/20 sont à éviter "en début de saison" donc en phase de reprise. Pour le reste, j'adhère à ton propos JB.
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MessagePosté le: Mer Sep 06, 2006 8:35 pm    Sujet du message: Répondre en citant

j'attends toujours une explication des séances de sprint pur par la méthode intermittente 5/20 sur 6 à 8 minutes d'éffort????

Et concernant la préparation physique, si le début de saison se fait sans matchs officiels comme tu le précises, c'est durant cette période que l'on commence à travailler les parametres à mettre en route pour les exploiter en début de saison fédérale dune part et tout le long de la saison dautre part. Donc de la vitesse des le début de saison et durant la phase de reprise, puisque dès le début de saison fédéral, ils sont sollicités en vitesse duran les matchs, comme je lai précisé sur mon post. Donc pas de modification par rapport à ce que j'ai dit plus haut. Je n'ai pas bien compris pourquoi tu parles de mauvaise programmation en opposant la phase de préparation et début de saison fédérale.


amicalement


Dernière édition par jb888 le Mer Sep 06, 2006 8:56 pm; édité 1 fois
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MessagePosté le: Mer Sep 06, 2006 8:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

C'est vrai que 6 à 8 minutes d'effort, avec du 5/20, si on calcule bien, ça fait quand même aux environs de 105 secondes de "sprint pur". Ca fait plutôt pas mal non ?

Si je peux me permettre de rajouter un élément pour JB : quand tu dis "préparer un muscle à aller vite c'est le préparer à aller doucement ?" et que cette phrase semble te choquer, je réponds pourtant par expérience OUI et 1 million de fois OUI : je pense que c'est ce qu'il convient de faire et c'est peut - être même la clef. Le jour où les sprinteurs comprendront qu'il faut d'abord savoir maitriser le geste à des allures modérées en début de saison puis augmenter seulement ensuite les cadences et les fréquences grace à de la survélocité en déclivité par exemple, je pense qu'il y aura déja un peu moins de mauvaises surprises au niveau des blessures. En ce qui me concerne, je suis plutôt pour des côtes, du gilet lesté et du travail avec parachutes freinateurs en PPG puis des descentes, des élastiques accélérateurs et des systèmes de traction en PPS. De la même façon, je ne préconise le passage à la pliométrie ainsi qu'à l'explosivité en musculation qu'après avoir renforcé les organismes avec de l'auxotonique lente de type hyperthrophique.

Qu'en penses tu ?
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MessagePosté le: Mer Sep 06, 2006 9:19 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Oui mais utiliser de la cote, gilet lesté ou de la survitesse, entrainent des sollicitations musculaires qui sont toujours maximales et qui répondent à des logiques neuromusculaires de vitesse. Donc en cela je suis est tout a fait favorable à ton développement de préparer les sprinters avec ce type de travail.
Concernant la musculation, et notamment sa programmation, moi aussi j'obterais pour les mêmes principes que toi.

Maintenant apprendre à courir doucement pour arriver a courir vite sur le plan musculaire, il faudra toujours me l'expliquer! Par contre sur l'apprentissage de phases techniques, très spécifique, comme tout apprentissage, il faut passer par des phases analytiques et lentes. Mais l'objectif sera une fois l'automatisation du geste réalisée de lui gréffer rapidement ses composantes temporelles et spatiales qui répondent à la logique de l'activité.
L'objectif reste toute de même d'appliquer une technique donnée à la vitesse de réalisation la plus rapide possible (aussi bien sur le plan nerveux, neuromusculaire qu'energetique) notamment en sprint.

Je fais une différence entre les sollicitations neuromusculaires qu'exigent le sprint et donc s'entrainer a ces exigences et les technicités de course qu'il est bon de mettre en place pour pouvoir appuyer ses capacités neuromusculaires. Et donc s'appuyer sur les processus d'apprentissage classique, lent au début et rapide après.
Finalement on dit peut être les mêmes choses sous formes différentes

amicalement
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MessagePosté le: Mer Sep 06, 2006 10:06 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je te rejoins pleinement sur les aspects de décomposition techniques. Avant de proposer des séances de sprint tous azimuts comme on le voit souvent sur les terrains, il serait bon , selon moi , de passer d'abord par des exercices intermédiaires de compréhension comme les gammes athlétiques dans l'herbe. Sais-tu que quand John Smith reçoit un nouveau sprinteur dans son groupe d'entraînement, dans 75% des cas il déconstruit totalement sa façon de courir pour reprendre les bases et les fondamentaux (extensions complètes de la chaîne des propulseurs des membres inf, organisation d'un cycle de foulées de type pliométrique, etc.) J'ai à ce sujet visionné une vidéo diffusée sur ARTE dans laquelle il disait, "il n'est pas ininteressant, quand on me donne un sprinteur en 10.10/10.15, d'étudier en profondeur ses kinogrammes, de détailler ses vidéos de face, de dos et de profil, puis de revenir à des exercices d'acquisition basiques pour déconstruire le geste efficient moteur de compétition et de repartir sur les bases, les placements et les angulations que j'estime plus justes. Le sprinter tombe alors pendant quelques temps à 10.20/10.30 mais il finit la saison en moins de 10".

En ce sens, on pourrait donc dire qu'il est interessant d'aller plus lentement pour finalement finir au bout du compte par aller plus vite. Interessant comme raisonnement non ?

En ce qui me concerne, je fais une distinction assez nette entre l'intensité du travail des appuis au sol et l'intensité de la vitesse de réalisation du mouvement. En d'autres termes : faire des côtes, du gilet ou du parachute, c'est comme faire de la force max : il faut pousser longtemps au sol pour exprimer des transferts de force conséquents, on n'est plus sur des facteurs musculaires. En revanche, la survélocité, la surfréquence ou la suraccélération correspondraient plutôt à de la plio ou à de l'explosivité, on est donc davantage sur des facteurs nerveux. Ce sont les raisons pour lequelles, au niveau de l'ordonnancement des méthodes sur une saison, je préfère positionner les unes en PPG et les autres en PPS. Mais ce n'est que ma propre méthode et il en existe des dizaines d'autres sans doute tout autant recevables

Sur ce, je file voir FRANCE/ITALIE Wink
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Richard-Heubert
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MessagePosté le: Jeu Sep 07, 2006 12:07 pm    Sujet du message: Reponse a JB 888 du 6 sept Répondre en citant

Je trouve ton questionnement très pertinent et je vais essayé de te répondre :
Sur du 5-20 / 5-25… la filière que l’on veut développer c’est la filière anaérobie : en fait ce que tu veux travailler c’est la capacité à répéter les sprints (activité football)…
Donc la vitesse doit être la plus proche possible du max. Cependant comme tu le soulignes très bien, si tu ne travailles qu’en ligne droite en 5s tu parcours environ 40m…et cela devient dure comme tu le dis d’enchaîner ce type d’exercice sur 8 minutes. Cependant sache qu’il existe un test qui consiste à enchaîner 10 sprints de 40m avec un départ toute les 30s. Le but est d’observer la chute de vitesse du joueur. Donc ce test se déroule sur 5 min et comme tu dis c’est très dur…
Vu que la vitesse doit être la plus proche possible du max et que la distance de 40m ne convient pas, c’est pour cela qu’il faut faire des ateliers avec des changements de direction. En général moi je travaille sur des ateliers de 3-4 ou 5 s…Mais dedans tu peux placer un sprint de 35m… (ex navette sur 5 s, slalom, parcours aller haies sur 10m-demi tour-retour latte sur 10m…
Mais travailler à vitesse max quand le joueur est reposé ais aussi à la vitesse maximale du moment quand le joueur est fatigué, en observant donc des chute de vitesse ç’est intéressant à mon avis. Car le match de football c’est ça aussi et surtout. Car on veut des joueurs rapides mais aussi capables de répéter les sprints…Donc on entraîne pas des sprinteurs mais des marathoniens du sprint. Donc avec la succession de sprint le métabolisme anaérobie lactique est principalement sollicité a chaque sprints…
Après je souhaite aborder la notion de développement de la vitesse maximale car il y a beaucoup d’illusion par rapport à ça. Chez les jeunes oui on peut améliorer la vitesse max par un travail de technique de course, mais pour le reste l’amélioration se fait grâce à la force qui prend en grandissant et par le peu de travail de musculation qu’ils font (renforcement musculaire apporté généralement par l’exercice de course uniquement)… Mais si on croit que l’on va améliorer les qualités de vitesse des joueurs on se trompe royalement je pense en faisait des exercices comme tu dis avec des temps de récupe important…car pour améliorer la vitesse il suffit de demander au sprinteur ce qu’il doivent faire pour gagner 1/10 (musculation, technique de course, casser la barrière de vitesse par un travail de survitesse ou de fréquence…) et comparons à ce que nous faisons nous…Donc au lieu de croire et vouloir améliorer la vitesse de nos joueurs, concentrons nous sur l’amélioration de la capacité d’un joueur a répéter des sprints à des vitesses le plus proche possible de son max…
De même on parle souvent de la technique de course, c’est important mais il ne faut pas aller à l’extrême car les joueurs doivent apprendre à courir la balle dans les pieds, en étant capable d’effectuer des changements de direction important avec la balle ce qui nécessite de petit appuis, doivent avoir tout type de course et pas uniquement en ligne droite, doivent sprinter en lutte souvent avec un adversaire… c’est pour cela que la technique de base oui pour les jeunes mais non pour les adultes (sauf si cas d’urgence…). J’ai souvent observé un travail de skipping ou autres gammes d’athlétisme dans les entraînements que l’on m’explique pourquoi ???
J’espère que j’ai répondu a tes interrogations
A bientôt
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MessagePosté le: Jeu Sep 07, 2006 5:02 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci pour cette réponse claire et precise. J'avais néanmoins ma petite idée. Cela sera une aide indéniable pour certain d'entre nous qui pourait confondre vitesse pure et et enchainement de sprint, et rôle réel du 5/20, même pour des préparateurs digne de ce nom (je taquine)
Je suis tout a fait d'accord avec toi sur le fait qu'il est totalement illusoire de programmer des séances de développement de vitesse pure à des footeux, les gains serait relativement négligeables eu égard au temps consacré au développement de cette qualité durant la prépa physique. J'ai fais juste référence à cette qualité, la vitesse pure sous l'aspect athletisme, pour justifier, le fait que l'on peut des le début de saison faire de la vitesse max, sans pour autant générer des blessures ou des problèmes particuliers. C'est pour cela que je te rejoins également sur la necessité de programmer des séances de vitesses orientées en début de saison, afin de répondre pleinement aux exigences de la discipline.
Dailleurs c'est bien la l'utilité de la prépa physique.

amicalement
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MessagePosté le: Jeu Sep 07, 2006 6:15 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Et bien continue donc de proposer de la vitesse max à tes athlètes en tout début de saison JB, sur des organismes non préparés... et profite en aussi en passant pour me dire dans quel club tu es entraîneur, histoire que je n'y mette surtout pas mes gamins ! (moi aussi je taquine Wink )
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MessagePosté le: Jeu Sep 07, 2006 6:42 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Tu sais ton gamin quelque soit le club dans lequel tu le mets, quand ils font des jeux sous forme de relais par exemple, ils font de la vitesse max.
Pour les jeunes les activités proposées sous forme ludique essentiellement s'appuie sur des jeux à base d'endurance, de vitesse et de coordinnation, essentiellement et exclusivement. Ce serait une grosse erreur de faire de la force avec charge ou de la resistance avec eux.
Dans les cours d'école si tu les observes, ils courent, parfois vite et parfois longtemps, dailleurs ils font que cela. Pas besoin de préparation spécifique.
Donc fais attention à titre amical,de ne pas éviter tous les clubs car ton gamin ne feras rien du tout si tu lui dis, "non petit pas de vitesse sans préparation spécifique"
Et puis sur le plan de la réaction neuromusculaire, j'attends toujours que l'on m'explique comment on prépare les fibres de type rapide à se contracter rapidement, elles savent le faire naturellement et sans se déchirer à chaque fois.
Maintenant comme je l'ai déja expliqué plus haut, il y a une différence entre faire du développement intensif de vitesse en début de saison et de mettre en place des séances de vitesses orientées, mais je ne vais pas me repeter.

amicalement
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MessagePosté le: Jeu Sep 07, 2006 7:01 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Là est bien le problème, comme tu le dis si bien : presque tous les clubs font de la vitesse max en début de saison sur des organismes non préparés, ce qui rejoint pleinement ce que je dis depuis si longtemps sur ce forum (et j'assume) : les BE spé et les stapsiens sont donc mal formés et n'apprennent pas l'essentiel dans leur formation : les blessures surviennent majoritairement quand on fait justement des activités intenses, de sprint pur et quand on utilise "les facteurs nerveux" comme dirait à juste titre notre ami JMarc. Or avant de risquer la blessure, il faut d'abord travailler à de faibles intensités, pas vite, peu intensément, pour réhabituer les ligaments, les tendons, les articulations et les muscles progressivement à ce type d'effort. A savoir que les athlètes ont parfois coupés la pratique sportive pendant 2 à 3 mois pendant les vacances d'été et vous, vous leur faite faire d'entrée de jeux des courses de relais à fond les ballons, des vitesses max. à donf les mannettes Rolling Eyes Moi j'inscrirai plutôt mon fiston dans un club où on commence par de l'aérobie pour réactiver doucement les grandes fonctions de l'organisme, ou on commence par une phase de reprise avec des circuits training généraux. Et si pour ça je dois faire 10 clubs avant de trouver un bon éducateur, ça ne me dérange pas. Ce n'est pas parce que tout le monde saute d'un pont de 100 mètres de haut (sans parachute et sans élastique s'entend) que je vais sauter aussi pour me fondre dans la masse et suivre aveuglément le mouvement sans réfléchir Wink
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MessagePosté le: Jeu Sep 07, 2006 7:35 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Finalement je pense que tu confonds étroitement la pratique sportive classique des clubs et la préparation spécifique d'un athlète de très haut niveau.
Et puis tu melanges assez facilement l'approche sportive ludique d'une activité et l'entrainement programmé d'un athlète confirmé.


Pour éviter de nouveau un débat stérile sur le fond et la forme, je note que tu remets en cause le travail des BEES et des licences staps (c'est pas la première fois), et que finalement, tout ce beau petit monde, ce trompe totalement dans leur approche pédagogique des enfants, et qu'il faut pour des gamins, une approche beaucoup plus ciblée et spécifique de la pratique, orienté essentiellement sur la prépa physique. Aerobie, circuit trainnig, petite muscu leger, puis on augmenta la charge selon le bon vieux principe de la progressivité de la charge.
Et puis c'est assez incroyable le nombre de gamins ou de jeunes qui se blessent dans la plus part des clubs, surtout quand ils font de la vitesse. Tu dois avoir une connaissance assez accrue du milieu associatif et des problemes réguliers de blessures.
C'est meme étonnant que dans les cours d'ecoles on n'ait pas plus de blessé.
La vitesse sur le plan biologique est un facteur qu'il faut développer préférentiellement durant les phases de croissance chez les enfants entre 6 et 8 ans, c'est dailleurs pour cela que l'on fait dans tous les clubs des relais, des courses.... quelque soit la pratique. Phase favorable à l'acquisition des processus nerveux et musculaires. Mais on doit se tromper.
Face à la connaissance et à l'experience je m'incline de nouveau. Je fais seulement partie de ces milliers d'éducateurs qui ont formé des générations de sportif et de gamins en étant completement dans le faux et l'illusion.

amicalement
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MessagePosté le: Jeu Sep 07, 2006 11:14 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bin justement, j'ai l'impression que c'est toi qui ne t'ai pas suffisamment immergé dans le milieu des clubs, car des blessures effectivement, il y en a à la pelle !!! beaucoup trop, énormément même. Va passer une demi jounée dans la salle d'attente d'un médecin du sport et tu comprendras... Ca n'arrete pas de défiler... Même pour les jeunes : des ostéochondroses aux genoux, des fratures de fatigues aux tibias, des tendinites, des périostites, des calcanéites, etc. A croire qu'on ne vit pas dans le même monde... Et l'EPS à l'école, c'est encore pire : combien de gens ensuite en grandissant puis en devenant adultes ont des mal de dos... Mal aux épaules... Aux hanches... Tu crois que ca vient d'ou si ce n'est d'une mauvaise initiation athlétique à la base dans les jeunes années... De la même façon qu'on met paradoxalement souvent dans les collèges les plus difficiles, les profs les plus inexpérimentés, et bien les entraîneurs de l'élite n'entraînent que rarement nos petiots et c'est le bon vieux BE stagiaire qui s'y colle et qui n'y connait, je le redit sans honte, strictement rien... Et je persiste à dire que c'est en appliquant le genre de méthode que vous proposez, qu'on participe à accroitre sans fin le gouffre de la sécu. Mais libre à vous de continuer... mais encore une fois, sans mon gamin ! hi hi
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MessagePosté le: Ven Sep 08, 2006 12:04 am    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai le sentiment que ton DESS prepa physique ne te laisse pas indifférent et visiblement tu te sens investit d'une mission de service public. Voire même d'élut des pratiques sportives
Le sport en france et ses méthodes d'enseignement sont en danger, sont même inefficaces et dangeureuses, tout le monde se blesse et on prépare les futurs blesses au niveau scolaire. La vitesse car c'etait l'objet de discussion initial, est de plus le catalyseur de ce fléau et le responsable de tout les meaux.
Tu dois avoir raison, on ne vie pas dans le même monde, toi tout frais moulu avec ton diplome et des certitudes pleins la tête et visiblement pas mal de problème à organiser toutes ses données théoriques et la réalité de fonctionnement sportive, dans les clubs, le scolaire, l 'entrainement....
Le tableau que tu depeinds est tres loin de la réalité sportive même si beaucoup de chose sont néanmoins à améliorer, et sur certain point je te ferais credit de pas mal de tes propos sous réserve de les appliquer avec les bons sportifs, mais je pense définitivement que tu confonds véritablement l'approche d'une pratique sportive généraliste, l'entrainement de haut niveau d'une pratique, l'entrainement classique d'athlète confirmé, le développement d'une pratique, l'initiation à une pratique,et que pour toi les mêmes procedés de programmation, avec les mêmes theories d'entrainement, les mêmes méthodologies doivent etre appliqués dans tous les situations. Un certain nombre de fondamentaux sont bien entendus tranversaux à ces différents types de public mais des spécificités sont néanmoins existentes et différentes entres ses différents publics. Les methodologies de programmation et d'entrainement et les différentes préparations physiques ont la possibiliter de pouvoir répondre a ces caractéristiques différentes. Il n'existe pas une pensée unique de la prepa-physique et un seul moyen d'entrainer des sportifs.
La critique est toujours aisée et le respect de ce que font les autres est beaucoup plus difficile. De critiquer les systemes actuels fédéraux, les entraineurs qui y travaillent est assez désobligeants,et surtout teinté d'un petit peu de prétention, n'hésites pas à nous faire partager tes experiences d'entrainement du haut niveau ou de niveau classique que tu mets ou mettras en oeuvre, je crois que l'on a tout à apprendre. Surtout quand tu precises dans un post précedent que le 5/20 en intermittant permet de travailler la vitesse pure, j'ai pas mal de chose encore à apprendre.

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MessagePosté le: Ven Sep 08, 2006 8:47 am    Sujet du message: Répondre en citant

Le débat est des plus intéressant et j'aimerais y ajouter mon grain de sel, mais je vous propose de le faire dans un autre sujet pour pouvoir rester dans le sujet initial de l'endurance et du travail intermittent. Dans la rubrique programmation par exemple : "débutant et haut-niveau, différences de méthodologie..."
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MessagePosté le: Ven Sep 08, 2006 11:48 am    Sujet du message: Répondre en citant

C'est rigolo car à la lecture du dernier post de JB, j'ai plutôt l'impression de me retrouver face à un catholique traditionnaliste, rétrograde et conservateur... Je m'explique : le catholicisme est en perte de vitesse, les églises sont progressivement désertées, mais on continue pourtant d'être en décallage avec son temps, on applique les sempiternelles mêmes méthodes, on fait l'autruche, on ferme les yeux en se persuadant que ce qui est fait depuis des années est la bonne façon de faire sans se poser les bonnes questions... Je pense au final que tu as tout à fait raison : je viens d'avoir mon diplôme, j'ai donc du sang neuf, de l'énergie à revendre, un degré de mise à niveau des connaissances scientifique à jour par rapport aux enseignements de ya 30 ans... et je suis pour remettre à plat les anciennes façons de procéder. Face à l'immobilisme et au conservatisme je préfère l'évolution et le changement. Libre à toi de rester dans ta logique, comme tu le dis, ce débat devient stérile et il est évident que aucun d'entre nous ne changera d'avis donc pas de soucis. Changons de rubrique comme le propose Manu.

Ciao
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MessagePosté le: Ven Sep 08, 2006 12:49 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bien au contraire, je pense que les méthodes d'entrainement on fortement évoluer depuis prés de trente ans, et que les gens de terrain ne t'ont pas attendu pour évoluer avec elles. Les reactualisations des connaissances confrontées à une pratique de terrain est le lot quotidien de nombreux entraineurs.
Cela n'écarte pas les entraineurs veillissant qui appliquent encore des méthodes retrogrades et usuettes. Mais les contenus d'enseignement ont évoluer avec l'évolution des connaissances et les éducateurs sortant s'appuis sur des theories d'entrainement qui sont au gout du jour. Maintenant il est toujours plus facile d'appuyer son argumentation sur un entraineur caricatural qui applique encore les echauffements des annés 30 et de généraliser cela à tous.
Je crois que la connaissance scientifique n'est pas le monopole des diplomés de fac, surtout quand ils ont appriori aucunes expériences de mise en pratique de ces connaissances, et donc peu de recul pour pouvoir avoir une opinion plus affiné.
Maintenant en ce qui me concerne, je ne pense pas avoir des méthodes veillissantes de pres de trentes ans car je ne me suis aucunement exprimé sur celle ci et est encore moins soutenu une méthode particulière, c'est encore une fois de plus un jugement porté sans fondements et peu en liaison avec les sujets qui nous concernent. Je parlais de l'utilité de faire de la vitesse avec des enfants ou des athlètes, même en début de saison quand elles est présentées sous forment orientés et controlés.... mais que tu résumes chaque fois en pensant vitesse max à fond les ballons, sans préparation coincide avec blessures et mauvaise programmation... Je pense qu'il y a un espace à completer entre ses deux notions.
Je pense que tu te trompes à nouveau d'interlocuteur et de contenus et que malheureusement tu penses trop souvent que ce que tu appris tu es le seul à le savoir.
Un peu de modestie et de pratique régulière te permettront peut être de raviser ton jugement, et tu serais surpris que dans la discussion qui nous opposent, beaucoup de points commun nous rassemblent, et finalement peu de point nous opposent (encore faut il que l'on parle des mêmes notions au même moment et qu'il n'y ait pas une dérive chaque fois du sujet), mais cette faculté de penser que l'on sait mieux que les autres et de dénigrer le travail fait par des gens qui sont autant voire plus compétent que toi (je parle des éducateurs de terrain) me laisse toujours dubitatif. Je pense que tu ne prends pas le soin de lire attentivement les remarques et que tu restes dans ton idée initiale, j'ai la connaissance, le reste est dépassée. D'ailleurs souvent tu ne réponds pas au problematique proposée mais tu relances le débat en mettant en accusation et en critiquant et surtout en extrapolant et mélageant les genres sur les sujets. Je reste persuadé qu'il faut faire une difference entre le débutant, le confirmé, le haut niveau, l'initiation, le loisir et l'entrainement et donc les méthodologies qui en découlent. Ton dernier post est revelateur d'une haute estime de toi même. Tu sais ma thése Staps en entrainement sportif et physio appliqué , je l'ai passée il n'y a qu'une dizaine d'année et mes missions actuelles d'enseignant sur toutes ses problématiques de l'entrainement sont encore au gout du jour. Mais maintenant tu me mets le doute.

Et pour finir sur ce hor sujet, saches qu'avec ton DEES Prepa Physique, tu ne peut pas encore travailler contre rémunération dans le milieu professionnel, il n'est pas encore reconnu dans les certifications professionnelles. Tu restes un bénévole de la Prépa physique. Alors qu'un BEES oui, c'est quand même le comble. Mais cela viendra, je te rassures et enfin tes competences pourront étre exploitées.

Amicalement
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Richard-Heubert
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MessagePosté le: Ven Sep 08, 2006 1:54 pm    Sujet du message: Salut le coureur et JB888 Répondre en citant

Salut le coureur et JB888
Bon je vous lis en j’aime comment le débat et les différentes orientations de la préparation physique déchaînent les passions…
Par contre Mr le coureur, tu viens de m’attaquer sur 2 plans : 1-j’ai fait STAPS et 2-je suis BE. Mais toi qui a l’air si bien formé et détenir la vérité, et donc j’ai envie d’apprendre tes côtés, j’aimerai bien savoir quelle formation tu as car j’ai vraiment envie d’aller à cette école… mais j’ai quand même l’impression que c’est la vieille école avec une préparation assez rigide dans laquelle il faut passer par une succession d’étapes inamovibles…
Tu dis aussi que je n’ai pas appris l’essentiel dans ma formation : alors je t’écoute…

Voici des réponse à le coureur :
1. Excuse moi mais comme tu dis un athlète ou un footballeur qui coupe pendant 2 à 3 mois, 1 ça n’existe pas car la trêve est d’un 1 mois environ avant de reprendre l’entraînement et 2 un joueur qui ne fait rien pendant cette période n’est pas un joueur pour moi… une coupure aussi longue ça n’existe pas
2. j’ai l’impression que pour toi, le joueur après une coupure de 1 mois retrouve les jambes d’un novice…il y a désadaptation à l’effort ok mais tu ne perds pas tout et sache que cette désadaptation est surtout cardiovasculaire…car pour le musculaire les activités annexes durant cette trêve permette justement de limiter cette désadaptation. Et crois moi sur le plan des ligaments… tout ne va pas si vite…
Petit tuyau, c’est pour cela que pendant la trêve il faut donner quelque séance de musculation, par forcement avec matériel, pour limiter les courbatures en début de reprise…
3. on a jamais dis de reprendre la vitesse a fond les manettes (je m’associe a JB888) mais progressivement mais dès le début…
4. j’ai l’impression que tu confonds en plus les caractéristiques physio et musculaires de l’adulte et de l’enfant…et que tu veux appliqué les méthode d’entraînement pour adultes aux enfants…Mais désolé mais ça ne marche pas tout à fait comme ça. Comme JB le disais… l’enfant tu sais est toujours en activité… dons son desentraînement musculaire (comme tu le crains) est moindre…il est sur le plan musculaire beaucoup moins fragile que l’adulte et spontanément il fait des sprints sur de courtes distance sans jamais se blesser….Donc à ne pas confondre je pense…
5. tu es coureur je pense comme ton nom l’indique, je ne sais pas ta spécialité…et je suis ok avec toi quand tu dis qu’il faut faire attention tout de même en reprise que tu ne fais pas de la vitesse à fond le 1er jour car le risque de blessure est plus important j’en convient… mais dire qu’il faut faire obligatoirement un cycle de reprise et après seulement commencer la vitesse je pense pas… j’aimerai savoir comment tu organiserais ta planification d’avant saison sachant que 6 semaines après le début de ta préparation, tu joues dans un stade de 30000 personnes, avec les enjeux financiers important, et des exigences de résultat sur lequel tu joues ta place. Il faut être près le jour J, que ce soit au haut niveau ou bas niveau…
6. tu dois venir de l’athlétisme, ça doit être ça ton école, enfin la meilleur école d’après toi… et bien je pense au contraire que ce qui fait la force d’un bon préparateur physique c’est : 1 ne pas croire qu’on détient la vérité et 2 aller voir ce qui se passe dans les autres sports ce qui est riche d’enseignements et de connaissances… sinon tu stagnes sur tes idées et donc tu n’avances pas… Donc écoutes ce que l’on te dis, prends le si tu veux, ou le prends pas suivant tes idées, mais ne juge pas, et au moins tu as avancé car tu sais que ça existe et que ça marche aussi sans faire de blessé comme tu dis…Dialogue et confrontations des idées oui a 100%... tu parlais de réflexion, j’en attendais pas mieux…

A bientôt, j’attends évidement vos réponses…
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Richard-Heubert
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MessagePosté le: Ven Sep 08, 2006 3:07 pm    Sujet du message: Réponse à Manu et au coureur et JB Répondre en citant

Réponse à Manu
La programmation est complètement différente car les objectifs sont différents…Ils faut d’abord déterminer tes objectifs : pourquoi prépares tu le sportif (simple entretien physique, préparation à une course unique comme certain le fond, préparation à une compétition régulière de bas niveau, de haut niveau, tout est lié à la motivation de l’athlète et à ses objectifs personnel par rapport à la compétition (ex : un homme de 30 ans qui courre de temps en temps et qui veut faire un semi marathon sans prétention de temps mais juste de résultat c'est-à-dire le finir).
Donc pour la programmation c’est difficile de t’orienter, d’autant plus que suivant les âges ça diffèrent aussi et suivant le type de sport, mais sache qu’il faut faire travailler dans le cas du football : endurance, résistance, force, proprioception, psychomotricité (coordination), vitesse…Mais dans des proportions différentes et des intensités différentes suivant les ages et niveau…Ex pour les jeunes on sera plus sur la vitesse, la proprioception, la psychomotricité ( ou il y a des sauts, des bondissements, des changements de direction…)… et le reste en fait sera travailler dans le jeu de football.
Pour les adultes, en fonction de ton analyse de la performance et des qualités à développer principalement pour réussir dans la compétition, tu organiseras ta planif en fonction du temps que tu as…et des grands principes d’entraînement…
Mais le plus simple c’est de partir d’un exemple… donne nous un exemple et chacun de dira ce qu’il ferait ça peut être très sympa ça : évidement tout sera justifier pourquoi, quand, comment….
A bientôt

Réponse au coureur et JB
Mon pauvre coureur, je te lis et je suis assez déçu pour tout te dire… déçu car tu sors de ton diplôme, ou tu as entendu des choses, des points de vu (tes mentors) et tu prends ça pour parole d’évangile (c’est pour reprendre ton ex sur les catho…, même si sur ce sujet je ne suis pas au point). Et tu dis que tu as une vison nouvelle des choses, avec un degré de mise a niveau des connaissances scientifiques…mais ce que tu dis la justement c’est ce que l‘on disais il y a 30 ans, avec une planif stéréotypée, par étapes lors pour l’immobilisme tu repasseras)…et les connaissances scientifiques ne sont pas ton monopole… tu sais on se tient au courant des choses qui se font et même on les fait, on les teste…on fait de la recherche…
Tu as de l’énergie a revendre, mais je ne voudrais pas qu’un fougueux avant-gardiste préparateur physique nouvelle génération, et normalement critique, passe à côté de quelque chose…car tu es plein de bonne volonté et ça c’est très positif. Alors ne te braque pas sur ce que l’on a pas dit à savoir la vitesse a fond le 1er jour….
A plus
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MessagePosté le: Ven Sep 08, 2006 3:21 pm    Sujet du message: Répondre en citant

jb888 a écrit:
Bien au contraire, je pense que les méthodes d'entrainement on fortement évoluer depuis prés de trente ans, et que les gens de terrain ne t'ont pas attendu pour évoluer avec elles. Les reactualisations des connaissances confrontées à une pratique de terrain est le lot quotidien de nombreux entraineurs.
Cela n'écarte pas les entraineurs veillissant qui appliquent encore des méthodes retrogrades et usuettes. Mais les contenus d'enseignement ont évoluer avec l'évolution des connaissances et les éducateurs sortant s'appuis sur des theories d'entrainement qui sont au gout du jour. Maintenant il est toujours plus facile d'appuyer son argumentation sur un entraineur caricatural qui applique encore les echauffements des annés 30 et de généraliser cela à tous.
Je crois que la connaissance scientifique n'est pas le monopole des diplomés de fac, surtout quand ils ont appriori aucunes expériences de mise en pratique de ces connaissances, et donc peu de recul pour pouvoir avoir une opinion plus affiné.
Maintenant en ce qui me concerne, je ne pense pas avoir des méthodes veillissantes de pres de trentes ans car je ne me suis aucunement exprimé sur celle ci et est encore moins soutenu une méthode particulière, c'est encore une fois de plus un jugement porté sans fondements et peu en liaison avec les sujets qui nous concernent. Je parlais de l'utilité de faire de la vitesse avec des enfants ou des athlètes, même en début de saison quand elles est présentées sous forment orientés et controlés.... mais que tu résumes chaque fois en pensant vitesse max à fond les ballons, sans préparation coincide avec blessures et mauvaise programmation... Je pense qu'il y a un espace à completer entre ses deux notions.
Je pense que tu te trompes à nouveau d'interlocuteur et de contenus et que malheureusement tu penses trop souvent que ce que tu appris tu es le seul à le savoir.
Un peu de modestie et de pratique régulière te permettront peut être de raviser ton jugement, et tu serais surpris que dans la discussion qui nous opposent, beaucoup de points commun nous rassemblent, et finalement peu de point nous opposent (encore faut il que l'on parle des mêmes notions au même moment et qu'il n'y ait pas une dérive chaque fois du sujet), mais cette faculté de penser que l'on sait mieux que les autres et de dénigrer le travail fait par des gens qui sont autant voire plus compétent que toi (je parle des éducateurs de terrain) me laisse toujours dubitatif. Je pense que tu ne prends pas le soin de lire attentivement les remarques et que tu restes dans ton idée initiale, j'ai la connaissance, le reste est dépassée. D'ailleurs souvent tu ne réponds pas au problematique proposée mais tu relances le débat en mettant en accusation et en critiquant et surtout en extrapolant et mélageant les genres sur les sujets. Je reste persuadé qu'il faut faire une difference entre le débutant, le confirmé, le haut niveau, l'initiation, le loisir et l'entrainement et donc les méthodologies qui en découlent. Ton dernier post est revelateur d'une haute estime de toi même. Tu sais ma thése Staps en entrainement sportif et physio appliqué , je l'ai passée il n'y a qu'une dizaine d'année et mes missions actuelles d'enseignant sur toutes ses problématiques de l'entrainement sont encore au gout du jour. Mais maintenant tu me mets le doute.

Et pour finir sur ce hor sujet, saches qu'avec ton DEES Prepa Physique, tu ne peut pas encore travailler contre rémunération dans le milieu professionnel, ( ce qui est erroné) il n'est pas encore reconnu dans les certifications professionnelles. Tu restes un bénévole de la Prépa physique. Alors qu'un BEES oui, c'est quand même le comble. Mais cela viendra, je te rassures et enfin tes competences pourront étre exploitées.

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MessagePosté le: Ven Sep 08, 2006 3:24 pm    Sujet du message: Re: Réponse à Manu et au coureur et JB Répondre en citant

Richard-Heubert a écrit:
Réponse à Manu
La programmation est complètement différente car les objectifs sont différents…Ils faut d’abord déterminer tes objectifs : pourquoi prépares tu le sportif (simple entretien physique, préparation à une course unique comme certain le fond, préparation à une compétition régulière de bas niveau, de haut niveau, tout est lié à la motivation de l’athlète et à ses objectifs personnel par rapport à la compétition (ex : un homme de 30 ans qui courre de temps en temps et qui veut faire un semi marathon sans prétention de temps mais juste de résultat c'est-à-dire le finir).
Donc pour la programmation c’est difficile de t’orienter, d’autant plus que suivant les âges ça diffèrent aussi et suivant le type de sport, mais sache qu’il faut faire travailler dans le cas du football : endurance, résistance, force, proprioception, psychomotricité (coordination), vitesse…Mais dans des proportions différentes et des intensités différentes suivant les ages et niveau…Ex pour les jeunes on sera plus sur la vitesse, la proprioception, la psychomotricité ( ou il y a des sauts, des bondissements, des changements de direction…)… et le reste en fait sera travailler dans le jeu de football.
Pour les adultes, en fonction de ton analyse de la performance et des qualités à développer principalement pour réussir dans la compétition, tu organiseras ta planif en fonction du temps que tu as…et des grands principes d’entraînement…
Mais le plus simple c’est de partir d’un exemple… donne nous un exemple et chacun de dira ce qu’il ferait ça peut être très sympa ça : évidement tout sera justifier pourquoi, quand, comment….


Je ne vais pas refaire une correction de celui-ci. Et je n'avais pas besoin d'une explication personnalisée. Si ça avait été le cas, j'en aurais fait la demande.

Je me suis permis de tenter de recentrer sur le sujet, en vain, vu que les querelles ont l'air d'être plus intéressantes.

Et comme il existe des différences d'ordre méthodologiques selon le niveau de pratique des personnes entraînées j'ai sugéré la création d'un nouveau sujet, pouvant servir à tout un chacun. Je ne ferai pas d'autres commentaires
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MessagePosté le: Ven Sep 08, 2006 3:33 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Hé hé, je suis heureux de constater à quel point vous semblez tous vouloir vous investir et vous acharner pour me contredire. C'est flatteur et interessant. Mais j'ai compris depuis bien longtemps maintenant qu'il était vain de chercher à vous convaincre. De toutes les façons, même si vous n'êtes pas d'accord avec moi, ce que je peux tout à fait comprendre puisque j'ai été le premier à dire dans ce site qu'il n'existe pas de vérité toute faite en matière d'entraînement, concédez au moins le fait que ma méthode (à savoir un cycle de reprise en aérobie et en circuit training avant d'attaquer de la vitesse ou des intensités élevées) à au moins le mérite, même si selon vous elle est inutile, d'éviter les blessures. Cela aussi vous le niez ? ca serait le comble... Et je crois que dans le monde de la préparation physique, c'est déja énorme... Je crois que ça ne sert à rien de continuer à exposer nos visions et nos idées. De mon côté, je sais que ma méthode fonctionne parfaitement, que le taux de blessure de mes athlètes est plus que minime, que j'obtiens des résultats plus que gratifiants et satisfaisants et que les enfants, les parents ainsi que les dirigeants des associations sont enchantés de mon travail. Je n'en demùande pas plus cela suffit amplement à confirmer mes théories et à mon bonheur. Car en matière de prépa physique, on aura beau discourir pendant des heures, s'opposer les uns les autres, rien ne remplacera jamais l'expérience quotidienne sur le terrain. Maintenant je ne cherche pas à polémiquer, a embéter qui que ce soit, à rivaliser de finesse et d'arguments pour vous prouver que j'ai juste. j'ai juste souhaité vous exposer mon expérience (qui s'avère concluante) et ma vision des choses.... Si c'est pour lire par la suite des choses du genre "pauvre lecoureur" comme il est écrit dessus, je ne trouve ça ni respectueux ni constructif. J'estime avoir parfaitement le droit de dénigrer les BE et les diplomes STAPS (j'ai d'ailleurs les 2 !) car selon moi, les formations actuellement proposées en France sont incohérentes et incomplètes (voir mes posts antérieurs dans la rubrique "sport et école") ce n'est peut être pas à votre gout mais il n'empêche que c'est MA perception des choses et en cela je peux l'afficher et l'écrire. Ce forum est fait pour ça. Que vous ne soyez pas d'accord, j'en convient. Que vous vous sentiez visé et attaqué puisque vous avez tous suivi ce genre de formation, c'est possible. Il n'empêche que c'est mon idée : en STAPS on fait plein de choses qui n'ont rien à voir avec l'entraînement sportif, et dans les clubs, il y a plein d'éducateurs qui font n'importe quoi avec les jeunes. C'est un fait clairement établi par mon expérience directe et de plus en plus de monde s'accorde à ce sujet sur le fait qu'il faudrait revoir les contenus de formation et les modules d'enseigements. Libre à vous de contribuer à l'effort de reconstruction, ou de rester passif et campé sur vos arguments. Moi j'ai définitivement choisi mon camp. La "old school", ce n'est pas pour moi. a+
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MessagePosté le: Ven Sep 08, 2006 3:39 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ne te sens pas seul Lecoureur car j'adhère pleinement à ta théorie. Si ta méthode est pas efficace diront certains, elle a au moins le mérite de ne pas provoquer de blessures... Et dans le contexte actuel, il y a plus de soit disant "préparateur physiques" qui blessent plutôt qui font progresser... Par ailleurs, je confirme que les jeunes footeux font très largement 2 mois d'arret en été. Mon club par exemple s'est arrété de fin juin à début septembre... Soyons fort, faisons front, restons unis Razz
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Jean-Marc BERTRAND
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MessagePosté le: Ven Sep 08, 2006 3:52 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour à tous

Débat passionnant s'il en est (même si je trouve que les échanges sont parfois peut être un peu trop vifs et je n'en vois pas l'utillité) mais inapproprié dans cette rubrique.

Je rappelle en effet, comme le faisait judicieusement remarquer "Manu", que le topic est "efforts intermittents et interval training". Je vais donc être dans l'obligation de vérouiller cette rubrique si vous persistez à partir dans toutes les directions. C'est la règle les amis. J'espère que vous comprenez. Je ne veux pas jouer le gendarme ou abuser de ma position d'administrateur, mais je me dois de rester continuellement vigilant à proposer aux internautes des rubriques claires et cohérentes. Ceci est gage de perennité et de lisibilité pour le site.

Arrow Pour continuer les échanges sur la refonte des dispositifs de formation ou sur les méthodes de travail à adopter en début de saison, n'hésitez pas à créer de nouveaux topic.

Arrow Si vous souhaitez continuer de parler des 30"/30", des 5"/25" ou autres efforts fractionnés, restez ici.

@ bientôt
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MessagePosté le: Ven Sep 08, 2006 6:17 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La "old school" a quand même fait ses preuves ami le coureur. C'est moi Laughing
Quarante ans dans le milieu sportif, ne m'ont pas fait rencontrer la situation catastrophique que tu décris. J'ai du être confronté en tout et pour tout à 2 incidents.
Par contre, il est vrai que j'ai rencontré quelques trés rares entraîneurs absolument centrés sur la performance qui ont grillé un certain nombre de jeunes plein de qualité Twisted Evil . En fait, ils sont vite repérés et font partie des 10% incompressibles d'invidus spéciaux dans toute catégorie.
Un mot sur les cabinets médicaux. Ce sont peu souvent les clubs ou les écoles qui les approvisonnent et la "faculté" tu le verras, applique à merveille le principe de précaution. Tu as souvent des arréts que les sportifs accrochés ne respectent pas et l'expérience montre que c'est souvent (mais pas toujours c'est vrai) sans conséquence.
Garde ta fougue, elle est belle, mais sache écouter aussi. Le débat ne gagne rien aux excés. Wink
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Cabrit
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MessagePosté le: Ven Sep 08, 2006 7:28 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Cher le coureur, je pense qu'un peu de charité chrétienne serait la bienvenue. Tu as le droit d'avoir une opinion y compris sur les catholiques traditionalistes. Cependant sache qu'il existe aussi un renouveau chrétien à travers les communautés charismatiques (Taizé, l'Emmanuel etc.), comme en sport.
Pour ton édification regarde sur F2 à 10h, le premier dimanche du mois "Agapé" une émission issue du mouvement oecuménique français, présentée par deux agnostiques trés professionnels Hervé Claude et Catherine Mataush.
Pour le reste, il me semble qu'on te propose comme tu le souhaites de demarrer progressivement, sans pour autant se priver de travail spécifique, travail déjà expérimenté dans de nombreux clubs et mis en application sans aucun doute dans les cours d'écoles sans intervention de quiconque.
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MessagePosté le: Ven Sep 08, 2006 9:45 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ici c'est le forum sur le travail intermittent... dernier avertissement, après je boucle !
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MessagePosté le: Mar Fév 23, 2010 6:44 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je fais revivre un vieux topic dont le sujet est passionnant.

Je voulais savoir quelle est la durée moyenne de récupération après une séance pma/vma (intermittents)? 48 à 72h c'est bien cela?

Ce genre de séance entraine des perturbations nerveuses, cela se traduit par quoi concrètement??

Dernière question, quel(s) type(s) de séance peut on appliquer entre deux séances d'intermittents sans tomber dans le surentrainement?

Merci
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MessagePosté le: Mer Fév 24, 2010 11:33 am    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Ash.

Alors pour rappel, la VMA c'est la vitesse à partir de laquelle la personne va consommer son pic d'oxygène. Au-delà de cette intensité d'effort, la consommation d'O2 reste constante et le travail supplémentaire est assuré par d'autres filières énergétiques. En dessous, la consommation d'O2 est "grosso modo" linéaire (concomittante) en fonction de l'intensité de l'effort.

Comme d'habitude, cela dépend du degré d'expertise du sujet. Si tu proposes une séance de PMA a un sportif de haut niveau en demi-fond (athlétisme), il peut avoir récupéré à 80% dès le lendemain. En revanche, si c'est un athlète de niveau moindre, cela pourra prendre jusqu'à 72 heures en fonction de ses aptitudes physiologiques...

Qu'entends-tu par "perturbations nerveuses" ?

Je ne sais pas précisément quel type de séance il convient d'appliquer entre deux séances intermittentes. Cela dépend en effet de l'objectif poursuivi, de la discipline pratiquée, du niveau du sujet. Il est difficile de faire des généralités dans ce domaine. Mais ce que je sais en revanche, c'est qu'à titre personnel j'aime bien planifier les séances aérobies (en puissance ou en capacité) juste après une séance lactique (le lendemain par exemple). Car cela permet selon moi de mieux drainer les déchets, les métabolites, le lactate par une meilleure oxygénation.

@ bientôt
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MessagePosté le: Mer Fév 24, 2010 12:07 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Slt jean marc,

Tout d'abord merci pour la rapidité de tes réponses.

Sur ta question "qu'entends tu par perturbations nerveuses?" c'est un peu le sens de ma question lol.
J'ai lu que ce type de séance entraînait cela, mais je ne sais pas par quoi cela se traduit concrètement.

Ensuite pour le type de séances qui peuvent être proposées les jours suivants, ce serait plus particulièrement pour le football.

En espérant que d'autres, en dehors de jean marc, puissent apporter leurs connaissances Smile
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MessagePosté le: Mer Fév 24, 2010 4:31 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour

Concernant les "perturbations nerveuses", tu as lu / vu cela sur quel bouquin ? Je n'ai jamais entendu parler de ce phénomène pour le moment, mais je ne sais pas tout Shocked

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MessagePosté le: Mer Fév 24, 2010 5:08 pm    Sujet du message: Répondre en citant

C'est christophe carrio qui m'avait apporté une réponse sur son forum au sujet des séance pma.

Un prof que j'ai eu pr le BP AGFF m'avait dit également qu'il fallait une récupération nécéssaire après ce type de séance pour préserver l'influx nerveux, dans le sens ou ce sont des séances de "guerriers".
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MessagePosté le: Jeu Fév 25, 2010 10:12 am    Sujet du message: Répondre en citant

Salut

Ok, et bien dans ces conditions, je vais demander à Christophe parce que je ne vois vraiment pas de quoi il veut parler. Pour moi, les séances qui épuisent nerveusement ce sont les séances d'enchaînement d'efforts brefs et intenses (puissance et capacité anaérobie en athlé par exemple, ou alors travail du temps de réaction), mais certainement pas des séances orientées aérobie Very Happy

@ bientôt
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MessagePosté le: Jeu Fév 25, 2010 4:53 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Une révision...

L'influx nerveux est une variation transitoire de la répartition des ions situés de part et d'autre de la membrane cellulaire (merci Paul)
- Dans un premier temps : diminution de la polarisation négative par entrée du sodium dans la cellule.
- Apparition d'une polarité positive (+ de sodium donc).
- Rééquilibration par sortie du potassium (plus lent)
- Rétablissement du potentiel de membrane par pompage actif de potassium dans la cellule contre du sodium.

Nous pouvons supposer qu'il s'agit d'un problème de sels de sodium ou de potassium..
Quoi qu'en y réfléchissant bien, ce genre de problème surviendrait avec tout type de travail...

Dans quel sens faut-il prendre "perturbations nerveuses"???
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MessagePosté le: Jeu Fév 25, 2010 6:55 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Serge a écrit:
Une révision...

L'influx nerveux est une variation transitoire de la répartition des ions situés de part et d'autre de la membrane cellulaire (merci Paul)
- Dans un premier temps : diminution de la polarisation négative par entrée du sodium dans la cellule.
- Apparition d'une polarité positive (+ de sodium donc).
- Rééquilibration par sortie du potassium (plus lent)
- Rétablissement du potentiel de membrane par pompage actif de potassium dans la cellule contre du sodium.

Nous pouvons supposer qu'il s'agit d'un problème de sels de sodium ou de potassium..
Quoi qu'en y réfléchissant bien, ce genre de problème surviendrait avec tout type de travail...

Dans quel sens faut-il prendre "perturbations nerveuses"???


C'est bien la ma question serge Wink
Je ne sais pas ce qu'il a voulu dire par perturbations nerveuses.
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MessagePosté le: Mar Mar 09, 2010 9:44 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Jean-Marc BERTRAND a écrit:
Salut

Ok, et bien dans ces conditions, je vais demander à Christophe parce que je ne vois vraiment pas de quoi il veut parler. Pour moi, les séances qui épuisent nerveusement ce sont les séances d'enchaînement d'efforts brefs et intenses (puissance et capacité anaérobie en athlé par exemple, ou alors travail du temps de réaction), mais certainement pas des séances orientées aérobie Very Happy

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Hello jean marc,

tu t'es renseigné auprès de christophe ?
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MessagePosté le: Mer Mar 10, 2010 11:09 am    Sujet du message: Répondre en citant

Non, pas pour le moment, je ne l'ai pas appellé car le temps me manque actuellement...

Mais je le guette sur facebook et MSN, et je l'intercepte dès qu'il se connecte à l'occasion Wink

Tu peux aussi lui envoyer un MP via www.preparation-physique.info

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MessagePosté le: Mer Mar 10, 2010 8:18 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Il n'est pas en France pour le moment me semble-t-il... Wink
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MessagePosté le: Ven Mar 12, 2010 11:18 am    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour

J'ai contacté Christophe hier soir

Voila sa réponse :

"pour moi tout type de séance à partir d'un certain seuil génère des perturbations hormonales, nerveuses, musculaires etc. plus l'intensité est importante, plus les perturbations sont grandes et le besoin de récup important. Je classe les séances de PMA comme des séances intenses.

de plus selon les travaux de tim noakes, plus la fatigue est importante (soit, hormonal, soit musculaire, soit nerveuse, soit immunitaire ou un mix de tout çà) plus le cerveau dans une logique de survie diminue la qualité des impulsions électriques ce qui modifie, la contraction musculaire, les schéma moteurs, le travail cardiaque, etc."

Voila Very Happy

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MessagePosté le: Sam Mar 13, 2010 1:11 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci jean marc de t'être renseigné auprès de christophe.

Petite question tjrs en rapport avec le système nerveux

Quand on doit récupérer "nerveusement" c'est dans le but de préserver la qualité de l'influx nerveux (recrutement temporel et spatial) c'est bien cela??

++
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MessagePosté le: Lun Mar 15, 2010 11:14 am    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour

Mon idée sur la question est qu'une fatigue nerveuse altère incontestablement les capacités de fréquence gestuelle, de vélocité et de temps de réaction de l'organisme. Donc oui, le repos dans ce domaine c'est bien pour une meilleure qualité des impulsions, et une meilleure réactivité du système auxdites impulsions.

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MessagePosté le: Lun Mar 15, 2010 10:12 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Tu trouveras je pense les informations dans le texte suivant...

Diplôme Universitaire Sport et Santé

PHYSIOLOGIE DE L’EXERCICE 1

Ce texte reprend le cours Fatigue musculaire de J.P Bachelier.




PLAN

1. Présentation

1.1 Intérêts et limites du cours

1.2. Rappels

1.2.1 Origines de la contraction musculaire

1.2.2 Influx nerveux et EMG

1.2.3 La contraction musculaire

1.2.4 Les principaux modes de contraction


2. La fatigue musculaire

2.1 Définitions

2.2 Mise en évidence


3. Conséquences de la fatigue

3.1 Sur la secousse

3.2 Sur la contraction continue

3.3 Sur la contraction discontinue


4. Physiologie de la fatigue

4.1 Introduction

4.2 Facteurs centraux

4.3 Facteurs intermédiaires

4.4 Facteurs locaux

4.5 Régulation neuromusculaire



1. Présentation



1.1 Intérêts et limites du cours


La fatigue est un état qui depuis toujours a intéressé l’homme du fait de sa conséquence principale : une baisse de capacité. A priori néfaste, il est rapidement apparu qu’elle était en fait souhaitable (hormis dans sa forme chronique) car vecteur des mécanismes de surcompensation, donc de progrès.

Elle a donc fait l’objet de recherches, empiriques et scientifiques, qui ont, entre autres, mis en évidence la multiplicité de ses formes et des sièges où elle pouvait se manifester.

Quelle que soit sa démarche, le professionnel de « sport et santé » se doit donc de comprendre les mécanismes de la fatigue musculaire afin de mieux les prendre en compte.

Le professeur d’éducation physique et sportive, l’éducateur sportif ou le préparateur physique pourront, par exemple, optimiser l’entraînement (temps et type de récupération, moyens d’aide à la récupération, …) en comprenant mieux les mécanismes et les signes de la fatigue.


Etant donné sa forme relativement synthétique, l’ambition de ce cours se limite à exposer les principaux mécanismes physiologiques de la fatigue musculaire (conséquences et mécanismes), l’application pratique de ces connaissances étant abordée dans les différents cours traitant des principes et des méthodes d’entraînement.



1.2 Rappels


1.2.1 Origines de la contraction musculaire


La contraction musculaire, résultat visible du processus de l’acte moteur, peut provenir de différents niveaux des centres nerveux :

- centres supérieurs lors de l’acte moteur volontaire (cortex)
- centres intermédiaires lors des actes moteurs automatique (sous cortex) ou dynamogénique (formation réticulée)
- centres inférieurs lors de l’acte moteur réflexe (moelle épinière)



1.2.2 Influx nerveux et EMG


L’unité motrice (UM) correspond à une entité anatomique et fonctionnelle : un motoneurone (neurocyte efférent) et l’ensemble des fibres musculaires qu’il innerve (myocytes)

L’influx nerveux est un courant électrique de type alternatif, qui peut se caractériser principalement par sa forme, sa fréquence (Hertz) et sa tension (Volts). Etant donné que le nerf moteur (ou sensitif) comporte de nombreuses UM, dont les myotypologies sont différentes (toniques et phasiques), l’influx nerveux global arrivant sur la plaque motrice est donc un signal complexe multifréquenciel.

L’électromyogramme (EMG) correspond à la mesure (en surface ou musculaire) de l’influx nerveux global, d’où le terme d’EMG global. Les méthodes de transformation temps/fréquence (décomposition de Fourier) permettent de traiter mathématiquement le signal EMG global pour en faire ressortir son spectre de fréquences.



1.2.3 La contraction musculaire


La contraction musculaire est un processus complexe qui présente différents aspects :

- aspects électriques : potentiel d’action, chronaxie, …
- aspects chimiques : couplage excitation-contraction, hydrolyse de ATP, …
- aspects thermiques : production de chaleur
- aspects mécaniques : production de force

La secousse musculaire est la réponse mécanique à un potentiel d’action.
Elle est généralement caractérisée par :
- la latence
- la phase de contraction
- le pic de contraction
- la phase de décontraction

La contraction musculaire (ou tétanos) est la réponse mécanique à un influx nerveux.
Lorsque la force générée est stable on parle de tétanos parfait, dans le cas contraire de tétanos imparfait.



1.2.4 Les principaux modes de contraction


En fonction de la longueur du muscle on distingue :
- la contraction isométrique pendant laquelle le muscle ne change pas de longueur,
- la contraction anisométrique concentrique pendant laquelle le muscle se raccourcit,
- la contraction anisométrique excentrique pendant laquelle le muscle s’allonge

En fonction de la force du muscle on distingue :
- la contraction isotonique pendant laquelle la force générée est constante,
- la contraction anisotonique pendant laquelle la force générée est variable,

En fonction de la vitesse du muscle on distingue :
- la contraction isocinétique pendant laquelle la vitesse de raccourcissement est constante,
- la contraction anisocinétique pendant laquelle la vitesse de raccourcissement est variable,





2. La fatigue musculaire



2.1 Définitions


La fatigue est un phénomène extrêmement complexe qui peut être abordé de façons multiples.

Il est possible de la définir comme étant une altération réversible des capacités psycho-biologiques d’un organisme.

La fatigue présente donc une composante psychologique, une biologique et une psychosensorielle.

La fatigue biologique est elle-même composée de nombreux facteurs (biochimiques, hormonaux, …) et seuls les aspects neuromusculaires seront étudiés dans ce cours.



2.2 Mise en évidence


Pour un organisme non fatigué la force musculaire développée par un muscle est proportionnelle à l’intensité de la stimulation (l’intensité de la contraction est proportionnelle au recrutement moteur donc à l’EMG global).

La fatigue musculaire est facilement mise en évidence lors de la prolongation d’une contraction musculaire.

Lors d’une contraction maximale (FMV) on observe une baisse quasi immédiate (après quelques secondes) de la force et une diminution parallèle de l’EMG global.






Lors d’une contraction sous-maximale isotonique (50% FMV) on observe une augmentation de l’EMG global (donc du recrutement moteur) puis, après un temps limite (Tl) une baisse de la force et en parallèle de l’EMG global.





Si, réciproquement, on demande un maintien de l’EMG global (visible sur scope) on observe une baisse de la force de contraction : c’est la dissociation électromécanique.





Si la force baisse avec un EMG global constant, c’est que certaines UM stimulées deviennent inefficaces : la dissociation électromécanique est le reflet d’une fatigue musculaire (périphérique).

La sensation de fatigue n’est ressentie que bien ultérieurement à la fatigue physiologique (qu’elle soit centrale : baisse du recrutement moteur ou périphérique : dissociation électromécanique).

Le tremblement musculaire (tétanos imparfait) est l’expression d’un haut niveau de fatigue, lorsque les aires motrices corticales n’arrivent plus à coordonner exactement la globalité de ses recrutements asynchrones.


3. Conséquences de la fatigue




3.1 Sur la secousse


Sur le muscle fatigué on observe :

1 - une augmentation de la latence
2 - un allongement de la phase de contraction
3 - une diminution du niveau du pic de contraction
4 - une augmentation de la phase de décontraction





En pratique sportive ces conséquences entraînent :
- un temps de réaction plus important (1)
- une diminution de la force maximale (2)
- une augmentation des risques traumatiques musculaires en travail dynamique (4)



3.2 Sur la contraction continue


Il existe une relation exponentielle inverse entre la force et le temps de maintien.

La force maximale (FMV) chute presque immédiatement et l’on observe un seuil de fatigabilité situé à environ 15/20 % de la FMV.




3.3 Sur la contraction discontinue


Lors d’une contraction discontinue l’organisme peut récupérer pendant la phase de repos et retarder les mécanismes de fatigue. Plus le temps de contraction est faible par rapport au temps de repos plus la fatigue sera retardée.

On peut ainsi représenter l’évolution du seuil de fatigue : pour chaque valeur de la force développée (en % de la FMV) on mesure la fraction de temps de travail minimal pour laquelle apparaît une accumulation de fatigue d’une contraction sur l’autre.

Le rapport cyclique correspond au rapport entre le temps de contraction et le temps total.



Les muscles très peu fatigables (toniques - fibres SRT) comme le diaphragme peuvent se contracter à leur valeur maximale avec de


4. Physiologie de la fatigue



4.1 Introduction


Toutes les étapes de l’acte moteur peuvent, en théorie, être le siège d’un mécanisme de fatigue. D’une façon globale il est donc fréquent d’utiliser le terme de fatigue neuromusculaire.

Plus spécifiquement, la fatigue peut donc se situer tant au niveau des aires de recrutement moteur (fatigue centrale) qu’au niveau du muscle (fatigue locale) en passant par les structures neuro-synaptiques intermédiaires (fatigue nerveuse).








4.2 Facteurs centraux


L’argument principal de l’existence d’une fatigue centrale repose sur le fait que la force maximale diminue parallèlement avec l’EMG global.

Une fatigue centrale correspond à une altération du recrutement moteur (stimulation) par les centres nerveux, le muscle ayant conservé ses capacités de réponse.

Pour objectiver la fatigue centrale on compare la baisse de force obtenue par la stimulation volontaire (force volontaire) avec celle obtenue lorsque le nerf est stimulé artificiellement de façon continue (force électrique).

Hormis le fait que la force max. électrique (stimulation synchrone de toutes les UM) est supérieure à celle volontaire, on observe que la pente de décroissance qui existe aussi avec la stimulation électrique est différente.

Par ailleurs, une stimulation psychologique intense peut faire remonter la courbe de stimulation volontaire.

Il existe donc un facteur de fatigue central (très dépendant du niveau d’activation mental) mais qui ne représente qu’une partie dans la fatigue globale.

Plus l’effort est prolongé plus ce facteur risque de prendre de l’importance car il dépend :
- du maintien à long terme d’un niveau d’activation mental maximal (fatigue psychologique),
- des capacités de tolérance à l’inconfort, à la douleur (fatigue psychosensorielle).



4.3 Facteurs nerveux


Les études expérimentales sur la conduction nerveuse ont montré depuis bien longtemps que les transmissions nerveuses peuvent se faire sans fatigue pendant des heures et pour des fréquences d’influx nerveux pouvant atteindre 1000 Hz (l’influx nerveux volontaire dépasse rarement les 100 Hz dans les plus gros motoneurones Alpha phasiques).

En revanche, le mécanisme de fatigue synaptique est possible :
- in vitro on peut observer un défaut de transmission (baisse du potentiel de PM) lorsqu’on stimule le nerf à des fréquences physiologiques (80 Hz).
- In vivo on peut également observer une baisse du potentiel de PM lorsque la stimulation est électrique, mais pas lorsqu’elle est volontaire !

De la même façon, une altération du PA (potentiel d’action) a pu être observée in vitro avec une stimulation artificielle à haute fréquence, mais ces observations ne se retrouvent pas in vivo !

En cas de fatigue musculaire une stimulation directe et intense du muscle ne permet pas d’obtenir une force de contraction supérieure.

Il est donc aujourd’hui encore difficile de mettre en évidence un facteur de fatigue nerveux (transmission, PM, PA) dans la fatigue globale.



4.4 Facteurs locaux


Cette fatigue se situe principalement au niveau du couplage excitation-contraction. En cas de fatigue on observe une diminution de la vitesse de recaptage du Ca++ par le réticulum endoplasmique (allongement de la phase de décontraction observée sur la secousse).

Par ailleurs on observe une diminution de la force pour la même quantité de Ca++ libéré. Ce mécanisme s’explique principalement par les phénomènes de compétition avec les H+, ainsi que par les phénomènes d’inhibition par l’augmentation de l’ADP, la baisse du pH, …

Il existe donc des facteurs de fatigue locaux qui sont important dans le mécanisme de fatigue globale.



4 .5 Régulation neuromusculaire


Dans l’étude des facteurs nerveux il a été observé une fatigue des PM et PA in vitro, mais pas in vivo, la question est donc de comprendre ce qui différencie la situation physiologique de celle artificielle.

En fait, la stimulation artificielle est faite à fréquence constante et connue alors que dans la stimulation physiologique on ne relève qu’un EMG global sans connaissance des fréquences propres à chaque UM.

L’hypothèse est donc que la baisse de l’EMG global soit plutôt liée à la baisse des fréquences de stimulations.

Si l’on stimule électriquement le nerf moteur à une fréquence de 80 Hz en continu on observe une baisse très rapide de la force et également une baisse de l’EMG global (fatigue nerveuse déjà observée en expérimental).

Si, dans un second temps, on diminue la fréquence de stimulation vers 20 Hz on observe une augmentation et une normalisation de l’EMG global et une augmentation de la force (qui rejoint quasiment la courbe de la force volontaire à ce stade).




Lorsque l’on fait un traitement mathématique (décomposition de Fourier) de l’EMG global on peut alors connaître le spectre de fréquence donc les différentes fréquences de stimulation de chaque UM.

On constate alors que plus le muscle fatigue plus la fréquence de stimulation de ses UM baisse : sur un muscle intermédiaire (tonico-phasique) la fréquence passe de 30 Hz au départ à 19 Hz au bout de 45’’ puis 14 Hz au bout de 90’’.

Par ailleurs, plus le muscle fatigue plus le recrutement moteur se fait sur les UM fonctionnant à faible fréquence (tonique).

La force maximale diminue donc puisque le muscle est fatigué mais la diminution parallèle de la fréquence de stimulation n’entraîne pas de diminution supplémentaire de force (l’absence de fatigue nerveuse constatée en situation physiologique). Un muscle fatigué stimulé à 15 Hz développe toujours 80 % de sa FMV instantanée alors qu’il faut le stimuler à 30 Hz pour obtenir le même résultat lorsqu’il est non fatigué.

L’obtention de la force maximale nécessite une fréquence optimisée pour conditionner le muscle en situation de tétanos parfait. Plus le muscle fatigue plus l’optimisation se fera avec une fréquence plus faible : stimuler plus lentement au fur et à mesure de la fatigue permet d’optimiser la réponse mécanique en réduisant la fatigue nerveuse.

La modification physiologique de la fréquence de stimulation (de plus en plus lente) correspond à l’optimisation de la force développée instantanée.

Il existe donc physiologiquement un système de régulation du recrutement moteur, qui informe les centres nerveux de l’état de fatigue de chaque UM et leur permettent d’adapter la fréquence de stimulation.

Anatomiquement, les voies afférentes utilisées par ce système de régulation ne sont toujours pas décrites !
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