Jean-Marc BERTRAND Administrateur Site
Inscrit le: 01 Aoû 2006 Messages: 3395 Localisation: Montpellier
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Posté le: Dim Sep 14, 2008 10:22 am Sujet du message: |
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Bonjour Serge
Juste pour info, je t'encourage a plutôt faire des copiés/collés quand tu trouves un texte interessant tel que celui-ci dans la mesure ou les post déposés sur www.preparation-physique.info restent, là ou les liens extérieurs disparaissent parfois, notamment quand les sites distants font occasionnellement des mises à jour ou bien du "ménage" dans leur page pour libérer de l'espace sur le serveur (ce qui arrive régulièrement).
C'est ainsi que certains forums se retrouvent à terme avec une multitude de liens "morts" dans les messages, ce qui n'est pas du meilleur effet. Je ne voudrai pas que cela se produise sur www.preparation-physique.info
@ bientôt _________________ Sportivement
Jean-Marc BERTRAND
www.preparation-physique.info
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Dernière édition par Jean-Marc BERTRAND le Mar Jan 11, 2011 5:30 pm; édité 1 fois |
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Serge TEAM
Inscrit le: 28 Aoû 2006 Messages: 1769
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Posté le: Dim Sep 14, 2008 2:18 pm Sujet du message: |
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Je commence dès maintenant!!
La télévision et le sport : la fin d’une idylle ?
Par Françoise Benhamou | Professeur d’économie à Paris-I | 13/09/2008
Article publié dans Rue 89
Il faut lire Nicholas Negroponte, professeur et chercheur au MIT (Massachusetts Institute of Technology), informaticien et architecte. Il y a créé avec Jerome Wiesner le Media Lab, un centre spécialisé dans la communication du futur ; il est aussi connu pour avoir lancé le magazine américain Wired. En 1995, il publie Being Digital. Un livre particulièrement intéressant, qui prévoyait déjà la fin de la télévision traditionnelle, celle qui transite par la sacro-sainte grille de programmes. Ecoutons-le un instant :
« A l’ère numérique, il y aura peu de place pour les programmes en temps réel. Dès lors que les programmes deviennent numériques, ils n’ont plus vocation à être reçus dans le même ordre et au même rythme. A l’exception du sport et des élections, la technologie suggère que la télévision et la radio du futur seront visionnées de façon asynchrone. L’information à la demande dominera le monde numérique. »
La télévision d’antan, qui rassemblait des millions de spectateurs pour voir le même programme en même temps, celui dont on parlait dans les amphis à la fac, dans les cours des écoles, à la cantine de l’entreprise; cette télévision est en voie de disparition. Ou du moins ne conserve-t-elle sa pleine signification que pour ces grands évènements fédérateurs que constituent les élections -mais il n’y en a pas toute l’année-, et le sport.
Toutes les générations, tous les sexes
D’une certaine manière, c’est la raison d’être de la télévision qui explose en vol, sauf à se positionner comme le détenteur monopolistique des droits sportifs, ceux qui attirent le plus, le foot bien sûr, et quelques autres.
Le sport apparait donc comme un enjeu crucial pour la survie de la télévision de grille, la télévision de masse, la télévision des annonceurs publicitaires. Le sport réveille la « puissance du direct », pour reprendre l’expression de Benoît Danard et Rémy Le Champion dans leur livre « Les programmes audiovisuels ».
Le sport attire toutes les générations et même les deux sexes, et il permet en particulier d’atteindre une cible difficile, les hommes de 50 ans, dont le pouvoir d’achat et donc le potentiel pour les publicitaires sont loin d’être négligeables.
La compétition pour les droits est d’autant plus forte que le sport, c’est aussi ce que l’on veut suivre aussi en temps réel sur son téléphone mobile. En d’autres termes, l’avenir de la télévision dépend de ce qui est le plus menacé par les autres écrans, et en particulier par des écrans peu coûteux, mobiles, dont le taux d’équipement est déjà très élevé.
Les chiffres d’audience sont parlants. Les cinq premières audiences de 2007 concernaient le sport (la Coupe du Monde de Rugby), avec 18,3 millions de spectateurs pour la première audience, 13 millions pour la cinquième. La part du temps passé par les individus à regarder du sport à la télévision (du moins les chaînes hertziennes) est supérieure à la place qu’occupe le sport dans les programmes.
En d’autres termes, il reste de la marge, si l’on souhaite offrir un temps de programme consacré au sport égal au temps de programme passé à regarder du sport. A moins que la différence entre la demande et l’offre ne soit absorbée par les chaînes spécialisées.
Il y a là un choix stratégique important: demeurer généraliste et renvoyer les aficionados de tel ou tel programme aux chaînes du câble. Ou alors se spécialiser un peu plus, au risque de perdre son identité de chaîne généraliste, celle que l’on branche en priorité.
Il est vrai que Canal Plus a fondé son originalité sur le sport et le cinéma, et bien plus accessoirement sur les magazines et les documentaires. Le sport est à présent sévèrement concurrencé, en l’occurrence par des acteurs puissants, ceux de la téléphonie, alors qu’il fut le sel de la chaîne. Et un rapport de l’OCDE vient juste de sortir, Digital piracy report - case study. The sports broadcasting rights sector, (Rapport sur la piraterie numérique, étude de cas, le secteur des programmes sportifs), qui met en évidence la montée du phénomène de la piraterie qui atteint les droits sur le sport.
Tandis que le sport grince, côté cinéma, la crise est sévère et Canal+ s’interroge sur le poids de ses obligations. Un Canal+ en perte d’identité.
Merci pour l'information Jean Marc, mais en faisant ainsi, j'oblige certains d'entre nous qui ont eu à souffrir pendant leur scolarité (de trop avoir lu de textes qui ne les intéressaient pas) à lire l'article.
Tu ne trouves pas cela "cruel"? |
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