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Les courbatures

 
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Mark
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MessagePosté le: Dim Aoû 13, 2006 1:51 pm    Sujet du message: Les courbatures Répondre en citant

Je sais, je suis un grand gourmand de definitions et d'explications Laughing
Donc voila, les courbatures, à un moment, étaient assimilées à l'accumulations de dechets (acide lactique, etc.) mais j'ai lu que c'etait finalement la résultante de "traumatismes musculaires", donc si quelqu'un pouvait m'eclairer sur le sujet.

Merci ! Very Happy
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MessagePosté le: Dim Aoû 13, 2006 1:58 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Voici des informations issues d'une conf. à laquelle j'ai assisté dernièrement à Chalon sur Saone (en présence de Stéphane DIAGANA), animée par le docteur Christian BENEZIS de Montpellier

Les courbatures se traduisent par une douleur musculaire qui apparaît après l'exercice et peut durer de 24 à 48 heures.

Elles sont principalement dues à trois causes :

Arrow Des petits épanchements de sang provoqués par rupture des capillaires sanguins

Arrow Des micro-traumatismes entraînant une lyse des cellules musculaires

Arrow Une accumulation de déchets (acidité, ammoniac…) dans le muscle doublé d'un épuisement des stocks de glycogène.

Pour résumer, il ne faut donc pas explorer la voie d'un unique facteur originel, mais plutôt privilégier la piste d'une multitude de paramètres interconnectés et cumulatifs.
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MessagePosté le: Lun Aoû 14, 2006 12:35 am    Sujet du message: Répondre en citant

Je suis d'accord avec les 2 premiers points pour la création des courbatures:
-une rupture des vaisseaux qui crée un oedème
-et donc une dégradation des cellules musculaires en fin de vie.

Par contre, il me semble que l'accumulation de déchets est négligeable dans l'apparition des courbatures: on sait que ces déchets sont très rapidement évacués et/ou recyclés, ils interviennent normalement peu dans la dégradation des tissus musculaires (à vérifier).

Les douleurs qui apparaissent souvent jusqu'à 48h00 après l'effort sont dues, quant à elles, aux mécanismes de remise à niveau des capacités musculaires.
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MessagePosté le: Lun Aoû 14, 2006 10:21 am    Sujet du message: Répondre en citant

Je pense que Christian Bénézis, en faisant allusion à l'accumulation des déchets ainsi qu'a la déplétion des réserves glycogéniques, avait dans l'idée que ces deux phénomènes necessitent l'enclenchement de process de drainage et de restructuration, qui, non facilités par les phénomènes d'oedèmes préexistents, contribuent à entretenir l'inflammation.

En d'autres termes, on peut supposer fort logiquement qu'un muscle déja courbaturé par des lésions myofibrillaires, qui, en plus, doit drainer des métabolites et réapprovisionner ses réserves, aura davantage tendance à entretenir l'inflammation pendant quelques heures, voir quelques jours supplémentaires.

Pour résumer : une séance de muscul en force max entraîne des courbatures par micro-fissurations longitudinales. Une séance de 400 mètres sur la piste provoque des courbatures par accumulation d'acidité. On peut se douter qu'une séance de muscul "force max" doublée d'une séance de 400m sur piste induit un cumul de facteurs aggravants.

Qu'en penses-tu FH ?
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MessagePosté le: Lun Aoû 14, 2006 11:06 am    Sujet du message: Répondre en citant

Il est clair que le petit chanceu qui enchainera ce petit programme risque d'avoir quelques soucis dans les jours à venir pour aligner quelques pas.

Le pire dans le cas de la séance de force max est l'utilisation de l'excentrique : l'activité freinatrice entraîne une très nette dégradation des cellules musculaires.

Prenons un exercice à la presse à jambe, l'activité freinatrice pour le quadriceps provoque un étirement des fibres (alors qu'en concentrique, les points d'insertions se rapprochent) alors qu'elles se contractent.

Le muscle réalise ce faisant une activité qui n'est pas "programmée" donc cela engendre des gros dégats, des "DOMS"

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MessagePosté le: Lun Aoû 14, 2006 5:32 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Peux tu expliquer le sigle "DOMS" STP pour les débutants ?

Par ailleurs, la "force max" et l'excentrique sont 2 choses différentes à ne pas confondre.

Dans un cas (Force Max) on procède par exemple à 3 séries de 3 répétitions à 90% de la RM (une intensité proche de sa Répétition Maximale mais restant infèrieure)

Dans l'autre (Excentrique) on effectue seulement quelques répétitions avec une charge supérieure à sa RM.

Par exemple si l'athlète a un record personnel en développé couché à 100kg, il prendra une barre chargée a 120kg puis il résistera le plus longtemps possible à la charge durant tout le temps de la decente de la barre jusqu'à la poitrine. En fin de mouvement, 2 partenaires situés des 2 côtés de la barre l'aideront à remonter celle-ci jusqu'à sa position initiale.

Généralement, dans une programmation annuelle, on s'efforce de planifier l'excentrique après un cycle de préparation en force max, de telle façon à habituer le muscle progressivement à des charges très intenses. Le cheminement proposé étant le suivant : charges légèrement infra max pendant 3 semaines, et uniquement ensuite : supra max.

Reste néanmois le fait indéniable : l'excentrique représente le mode de contraction le plus traumatisant pour les fibres musculaires et il n'est pas rare que cette méthode induise des courbatures pendant plus d'une semaine (au pôle France épreuves combinées de Montpellier, un décathlonien nommé Jamel BOURMADA (environ 7600 pts) ressentait encore des douleurs dans les quadriceps 15 jours après une séance d'excentrique à la cage de squat, c'est dire...)
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MessagePosté le: Lun Aoû 14, 2006 8:32 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Il est vrai que j'ai fait un petit raccourci en parlant de travail excentrique car c'est la méthode la plus violente pour augmenter ses capacités en force max.

Le sigle DOMS correspond à Delayed Onset Musculary Soreness soit en français Douleur d'Epuisement Musculaire Retardée, une manière bien compliquée de parler de courbatures Wink .
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MessagePosté le: Mar Aoû 15, 2006 12:03 am    Sujet du message: Répondre en citant

Tu as parfaitement raison l'ami FH : effectivement, l'excentrique est la rolls royce des méthodes permettant d'améliorer la force max. On sent tout de suite le connaisseur Very Happy
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MessagePosté le: Mar Aoû 15, 2006 9:52 am    Sujet du message: Répondre en citant

Donc, pour ceux qui courent ou qui (comme moi) font plutot des pompes, les courbatures seraient plutot dues a quoi au final ? Micro-trauma ou l'ensemble des 3 facteurs cités plus haut ?
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MessagePosté le: Mar Aoû 15, 2006 2:03 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Sur un mouvement de pompes, les courbatures viennent tout simplement du mouvement.

Chaque exercice de musculation possède une phase concentrique (je pousse dans le sol ) et excentrique (je freine la descente vers le sol).

Avec la fatigue due à la répétition des pompes, la phase où tu retient ton corps en descente crée des petites lésions dans tes pectoraux, tes triceps ou tes deltoides et donc des courbatures.

Il doit aussi y avoir une production de lactate car les muscles lors de pompes restent contractées et limitent la circulation sanguine (c'est le sujet de mon mémoire hé,hé Very Happy )

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MessagePosté le: Mar Aoû 15, 2006 3:28 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Exact : une brève analyse bioméca du geste laisse transparaître le fait qu'il y a indiscutablement micro-lésions des fibres (ce qui provoque une augmentation en volume des pectoraux avec les pompes chez le débutant lors du process de restructuration) et une accumulation d'acidité qui contribue fortement à l'arret de l'exercice.
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MessagePosté le: Lun Sep 04, 2006 9:24 pm    Sujet du message: Les courbatures Répondre en citant

Une petite précision sur les courbatures (ou DOMS en anglais = Delayed Onset Muscle Soreness = douleur musculaire à apparition tardive).

Comme vous l'avez clairement souligné les courbatures sont liées aux micro-traumatismes musculaires qui surviennent 24 à 48h après un exercice inhabituel et/ou intense, et notamment après les exercices comprenant des phases excentriques.

Par contre ces courbatures ne sont pas directement liées aux dommages musculaires. La meilleure preuve est que lorsque les courbatures ont disparu, 3 à 5 jours après l'exercice, certaines fibres sont encore endommagées et le processus de réparation n'est pas achevé. De même, les dommages apparaissent pdt l'exercice. On peut dc les observer dès la fin de l'exercice. Cpdt à cet instant, le sportif ne ressent aucune courbature.


Ceci est dû au fait que les courbatures sont liées aux phénomènes inflammatoires qui résultent des micro-lésions musculaires. Dans le corps humain, toute dégradation tissulaire est en effet suivie d'une réaction inflammatoire qui a pour fonction de dégrader les tissus endommagés, puis de les réparer. Cette inflammation s'accompagne d'un afflux de sang dans la zone lésée (pour amener un maximum de globules blancs sur le site), d'une infiltration d'eau dans les tissus lésés (ce qui crée un oedème) et de la libération de substances chimiques pro-inflammatoires (pour attirer des globules blancs sur le site et accélérer le processus de dégradation-réparation). Tous ces phénomènes sont à l'origine des signes cliniques de l'inflammation: chaleur, rougeur et gonflement.

Le quatrième signe clinique typique de l'inflammation est la douleur... c'est ce qui nous intéresse ici et que nous nommons dans ce cas courbature. Comme vous le savez la douleur est une infomation nerveuse. Nos muscles sont pourvus d'un certains nombre de récepteurs sensitifs, dont des fibres nerveuses de petit diamètre (fibres III et IV) qui possèdent des terminaisons dans le muscle. Ces fibres sont impliquées entre autre dans la transmission des informations douloureuses. Leurs terminaisons sont sensibles à la pression , à la température mais aussi à un certain nombre de substances chimiques, dont les substances pro-inflammatoires.

L'état actuel des connaissances scientifiques suggère que dans le cas des courbatures, les terminaisons de ces fibres nerveuses sont sensibilisées par la présence de substances pro-inflammatoires, et stimulées par la pression intra-musculaire élevée (à cause de l'oedème). D'où la douleur. Cette douleur est amplifiée lorsque l'on augmente la pression intra-musculaire (en appuyant sur le muscle douloureux par exemple). Lorsque l'inflammation se réduit, les douleurs disparaissent.

Il existe également un consensus sur le fait que les courbatures ne sont absolument pas liées à la production de divers métabolites au cours de l'exercice. Comme vous l'avez souligné plus haut, quand ces douleurs apparaissent, l'état métabolique du muscle est tout à fait normal !
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MessagePosté le: Lun Sep 04, 2006 11:24 pm    Sujet du message: Répondre en citant

En fait, sur les DOMS, on sait tout de même que si les courbatures sont d'origines mécaniques, elles entraînent également des soucis métaboliques que l'on nomme phase autogénique (calcium entre autre).
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MessagePosté le: Mar Sep 05, 2006 10:17 am    Sujet du message: Les courbatures Répondre en citant

Encore une fois les courbatures ne sont que la conséquence indirectes de cette phase autogénique. Les hypothèses actuelles suggèrent que l'augmentation de la concentration intra-cellulaire en calcium active des protéases qui aggraveraient les dommages. Cela conduirait dc à une plus grosse phase inflammatoire et à dc participe à l'apparition des courbatures. Mais ceci n'est qu'une conséquence indirecte.

Ce terme DOMS est souvent utilisé à tort dans la littérature pour désigner les dommages musculaires. Le terme DOMS désigne les douleurs.
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MessagePosté le: Mar Sep 05, 2006 11:05 am    Sujet du message: Répondre en citant

Y a pas à dire, mais quand 2 thésars discutent ensemble, ça reste quand même bien passionnant et très intéressant. Continuez, j'en salive d'avance (et bonne chance pour vos soutenances respectives Very Happy)
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MessagePosté le: Mar Sep 05, 2006 1:52 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Moi j'ai une autre question sympa:
Qu'est ce que l'Univers ? Laughing
Sérieusement, on se demande parfois l'intérêt d'une course de décrassage du coup. La justification des entraîneurs était d'ordres métaboliques, principalement à cause des méchants lactates, aujourd'hui on sait tout de même suffisamment de choses pour ne plus les accuser. Un entraîneur m'a parlé de l'urée et du cycle des purines (déjà étonné qu'il connaisse ça, sans dénigrer), là aussi j'ai relativisé la chose. A croire que dans ce procédé de récupération dont l'intitulé est décrassage, il faut toujours accuser un métabolite.
Il est vrai et certaines études démontrent l'intérêt du décrassage mais je pense que c'est simplement l'action musculaire (le mouvement) qui empêche l'organisme de faire son boulot en évacuant l'eau servant la réaction inflammatoire (donc, le stade phagocytaire) et permet de refaire des contractions musculaires sans douleurs.
Non ?
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MessagePosté le: Mar Sep 05, 2006 7:43 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Personnellement j'ai toujours davantage considéré le footing de "récupération" comme un moment privilégié pour le retour au calme en fin de journée, pour faire retomber le stress d'une séance difficile ou la pression d'une compétition. Au delà des aspects physiques et physio, le drainage des impuretés mentales est très important aussi Wink Ensuite, il y a l'expérience empirique qui vient parfois confirmer ou infirmer les données théoriques. Je ne sais pas pour toi, mais à titre perso, après une bonne journée d'entraînement bi-quotidien, un bon footing d'oxygénation lent et relaché m'a toujours permis de retrouver de meilleures jambes ainsi que de meilleures sensations le lendemain. Il me semble avoir lu une étude là dessus il y a quelques années démontrant que 90% des sportifs faisaient leur footing de récup beaucoup trop vite. L'allure doit vraiment être très tranquille pour que l'effet récupérateur escompté agisse pleinement et que les phénomènes de chimiotactisme et de migration cellulaire soient véritablement favorisés.
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MessagePosté le: Mar Sep 05, 2006 7:53 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je crois très fortement à l'aspect mental de la chose (à ma grande époque de sportif, j'étais complètement anti endurance alors qu' aujourd'hui, c'est ma passion, surtout du point de vue biochimique).
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MessagePosté le: Mer Sep 06, 2006 7:59 pm    Sujet du message: Répondre en citant

je suis assez d'accord avec Didier sur l'aspect psychologique de la chose.

Cependant, une petite question: pourquoi ne pas appeler "l'eau" le liquide cellulaire?
En effet, à mon sens, cet oedème est le témoin de la réparation qui s'opère au sein de la fibre musculaire. Il faut lui laisser du temps.
Dans un article sur le muscle, l'auteur (Christian DAULOUEDE) avait dit la chose suivante:"... D'un côté le sportif n'éprouve que des courbatures, mais les analyses décrivent ses muscles comme un champ de mines histologiques..." (Sport et Vie HS n°13)
C'est pourquoi le footing de récupération me pose problème...de plus son effet traumatisant est réel à mon sens, et ce quel que soit l'allure.
(succession d'appuis unipodaux et bi-podaux sur un plan antéro-postérieur) (sic) Very Happy Very Happy
Par contre, en y réfléchissant bien je me pose des questions sur les bienfaits d'un parcours en vélo, ou des longueurs nage libre en piscine.
Pour conclure rien de tranché... Very Happy Very Happy
Vos avis m'intéressent... Very Happy Very Happy
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MessagePosté le: Mer Sep 06, 2006 8:18 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Remarquons, à ce propos, que pendant la coupe du monde de football, notre équipe de France faisait justement sa récup, à vélo ! Wink

En revanche, l'ami Serge, c'est pousser quand même le bouchon un peu loin, me semble t-il , de dire que faire un footing à allure très modérée a des "effets traumatisants". Même en étant fatigué, il faut quand même y aller franco pour qu'un trot léger passe de "récupérateur" à "délétère", non ?
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MessagePosté le: Mer Sep 06, 2006 8:36 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Poussons le bouchon jusqu'au bout.
Si un sportif fait un footing (même léger) alors qu'il est courbaturé, il peut en posant le pied sur le sol avoir un problème (entorse par exemple) et rien ne nous dit que les courbatures ne sont pas la cause de cela...
Mais c'est vrai qu'en terme de probabilité il peut y avoir un lien entre effet "délétère" et vitesse...
Mais pas seulement... Cool Cool
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MessagePosté le: Mer Sep 06, 2006 8:52 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Il est vrai qu'un éclair peut aussi s'abattre sur les poteaux d'éclairage du stade, ces derniers peuvent donc s'effondrer sur la pelouse, et comme l'athlète est tout courbaturé, il n'a pas le temps de s'en aller suffisamment vite pour les esquiver. Alors là, je suis OK, le footing de récup devient véritablement délétère Laughing Laughing
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MessagePosté le: Jeu Sep 07, 2006 10:37 am    Sujet du message: Les courbatures Répondre en citant

Je suis assez d'accord avec Serge... au du moins en partie !
Les courbatures ont un réel impact sur le contrôle du mouvement. Comme je l'ai écrit plus haut, les fibres nerveuses afférentes de petit diamètre exercent un certain nombre de rétroactions au niveau spinal et cerebral. Elles sont notamment responsables de l'inhibition partielle des informations proprioceptives. Un exemple pratique: descendez des escaliers en étant bien courbaturé. Il est possible que ces fibres inhibent la commande nerveuse à destination des quadriceps, et que votre genou se plie. Vous vous affaissez sur votre jambe et tombez, ou vous blessez. Je suis certain que certain d'entre vous ont déjà vécu de phénomène.

Quant au rôle délétère du footing de récup, il existe des résultats contradictoires. Une étude de 1984 (Sherman, J Appl Physiol) montre que le fait de faire des footings de récup dans la semaine après un marathon est néfaste pour la récup.
A l'inverse, nous n'avons pas pu mettre en évidence d'effet du footing de récup sur la récup de la force max après un ex excentrique (Martin et al. Med Sci Sports Exerc 2004). Et c'est assez en accord avec les études qui ont répétés deux grosses séances d'excentrique à deux ou trois jours d'intervalle (Nosaka): la deuxième séance ne perturbe pas la récup sur la semaine.

Encore une fois, attention à ces résultats obtenus sur des groupes. Perso, je privilégierais effectivement les modes de récup non traumatisants tels que vélo et la natation, comme cela a été suggéré plus haut.
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MessagePosté le: Jeu Sep 07, 2006 7:19 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je voudrai revenir sur le sujet;
Je connaissait le rôle de ses fibres nerveuses, par contre, je pensais que
"l'inhibition partielle des informations proprioceptives" intervenait surtout pendant le déroulement de l'épreuve (pour reprendre un exemple sensiblement identique, le sportif qui lors d'une course en montagne se blesse en descendant) lorsque la fatigue se faisait ressentir.
Cette inhibition se prolonge donc dans le temps, et n'est pas circonscrite seulement à la durée de l'épreuve.

Pour ce qui est du footing, je suis partisant d'une solution individualisée.
Mais je conseille dans la mesure du possible le vélo ou la natation.

Je voudrai revenir sur ce que je disais à Didier lui demandant pourquoi il appelait "eau" ce que je considérais être du "liquide cellulaire".
J'ai retrouvé un passage dans le livre de Paul PILARDEAU " Manuel pratique de médecine du sport" (chez MASSON) ou il fait référence à :"de l'eau cellulaire et plasmatique"
"... Ces déplacements provoquent un appel d'eau cellulaire et plasmatique. L'interstitium musculaire gonfle au niveau des muscles actifs et ce d'autant plus que le muscle est sollicité et non entraîné..."

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MessagePosté le: Ven Sep 08, 2006 8:43 am    Sujet du message: Répondre en citant

Pour ce qui concerne lescourbatures, je ne peux qu'être à 100% pour la théorie d'une dégradation, désorganisation musculaire. C'est ce qui va être recherché pour pouvoir progresser.
Cependant, nous arrivons à nous entraîner sans forcément ressentir de courbatures...quelles explications?

Un exemple concret:
En course à pied j'ai plus facilement des courbatures qu'en VTT, tous les deux pour des efforts proche PMA (Puissance Maximale Aérobie).

De plus pour la course à pied, les courbatures sont plus marquées si course sur route que course sur chemin. La faute aux traumatismes dûs aux chocs?

J'ai mon idée, mais l'explication des membres peut être intéressante et justement, peut éventuellement intéresser d'autres lecteurs.
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MessagePosté le: Sam Sep 09, 2006 9:42 pm    Sujet du message: Répondre en citant

"...Nous arrivons à nous entraîner sans forcément ressentir de courbatures..."
Tout à fait d'accord bien sur, mais il n'empèche que le tissus muscualaire est fragile. Cependant il possède une formidable capacité de régénération, et plus particulièrement de cicatrisation (expérience de Studiski, en 1964, ce chercheur à prélevé le muscle du mollet d'un rat, il l'a découpé en morceau et réimplanté, 6 semaines plus tard le rat était à nouveau disséqué et l'on constatait que tout était reconstitué).

" ... en course à pied j'ai plus facilement des courbatures qu'en VTT..."
Es-tu un pratiquant régulier de VTT? Si tu as l'habitude de travailler ta PMA en vélo et moins en course à pied peut-être, je dis bien peut-être as-tu aussi développé des aptitudes. Smile
Je ne pense pas qu'il puisse y avoir une réponse type, bien sur, on peut incriminer les rebonds sur des sols plus ou moins durs. La compression des vaisseaux sanguins, les micro traumatismes quels qu'ils soient, le corps qui essaye de compenser cela en sollicitant les chaines musculaires, donc des tensions, des courbatures,etc... Rolling Eyes Rolling Eyes
Mais peut-être y -a-t-il des problèmes de pathologies (syndrôme de loge par exemple) qui se manifeste par l'augmentation de la pression intra-musculaire (grosses cuisses, avec parfois des courbatures, ou des crampes). le cas est fréquent chez les sportifs. Son évolution va de quelques semaines à quelques mois. Rolling Eyes Rolling Eyes
Comme je le disais plus haut, cela nécessite une approche personnalisée et globale du sportif. Very Happy Very Happy
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Virgil LOPEZ
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MessagePosté le: Mar Sep 12, 2006 4:55 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Jettons encore une fois la pierre ...

Dans la plus part des exemples cites ci-dessus, les sports incrimines sont : Marathon, course dans les montagnes, VTT, bref des sports extremes et individuel.

Diantre, parlons des sports collectifs !!!

La recuperation apres-match est une pratique dans le sport collectif tres importante. En effet, le footing de decrassage se revele incontournable pour le retour au calme, et l introspection de chaque athlete sur se qu il a produit pendant l effort, et la je rejoins l ami Jean-Marc pour le coup.

Ceci dit, quel role joue le decrassage post effort lors de competition necessitant 2 voir 3 matchs dans la journee, et ce, se deroulant sur 4 jours. (en locurance je parle du beach volley, mais ceci peut tres bien s applique a de l althle, et notemment le deca Wink )
A mon sens, ce footing prend toute sa dimension dans cet exemple, je m explique :

- les matchs ne durant que 45 minutes en moyenne, avec des temps d effort bref et intense de 7 a 10 secondes par echange, et un temps de repos total de 15 a 20 secondes, la petite chimie musculaire a le temps de faire son oeuvre autant sur les courbatures que sur la qualite du message nerveux des plaques motrices. Le temps de repos entre les matchs est generalement de 2 heures.

- Donc une legere course derriere le match sur un sol dur ( effort sur du sable ) permettra une vidange lente mais efficace evitant la stase d acidose musculaire

- Pendant ce temps propre aux joueurs, chacun refait son match afin de garder les meilleurs sensations pour preparer le match a venir. La reconcentration apres un match tres serre etant toujours tres difficile, derriere j utilise aussi le retour au calme partielle par des exercices de respiration. Diminution du rythme cardiaque, augmentation de l echange alveolo-capillaire.

- Pour finir les etirements passifs classiques apres un effort je prohibe tout simplement pour laisser la place a des etirements courts et actif afin de maintenir un taux d activation raisonable, afin de ne pas aborder le match suivant avec une sensation d avoir un 38 tonnes sur le dos.
_________________
La force ne vient pas des capacites corporelles, elle vient d une infaillible volonte !
Ghandhi
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Serge
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MessagePosté le: Mer Sep 13, 2006 7:53 pm    Sujet du message: Répondre en citant

" ...donc une légère course sur sol dur (effort sur du sable) permettra une vidange lente mais efficace évitant la stase d'acidose musculaire..."

Pour moi, la récuparation active permet surtout aux capillaires qui ont étés mis en service lors de l'activité physique (qu'il s'agisse d'un sport co, ou d'un sport individuel) de continuer à fonctionner (être perfusés donc) et ainsi de faciliter la récupération.

1°) Libération d'acide lactique dans le sang

2°) Mise en jeu des systèmes tampons instantanée

3°) Compensation pulmonaire en quelques minutes, donc pendant l'exercice, la plupart du temps l'acidose ne dure pas assez longtemps pour que le rein se mette en route.

4°) Régulation rénale en quelques heures. Le délai de réponse étant physiologiquement plus long il est assez rare sauf chez un sujet malade que le rein soit amené à compenser.

Par contre, et c'est pourquoi j'ai voulu mettre ses quatre points, la récupération commence dès l'exercice lui -même. Et ce footing, puisque dans ce cas,ici nécessité fait acte sert à poursuivre la récupération.

"...Pendant ce temps propre aux joueurs chacun refait son match afin de garder les meilleures sensations pour préparer le match à venir..."

Dans l'exemple donné oui c'est le moment, cela peut avoir son utilité quoi que...Je me méfie toujours de trop d'introspection... Bien sur il faut rester concentré, la stratégie varie, mais il ne sert à rien de battre sa coulpe... Rolling Eyes Rolling Eyes
+1 en ce qui concerne les étirements, les étirements passifs ne trouvent pas leur place dans ce type de compétition. Very Happy Very Happy
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Trewan
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MessagePosté le: Lun Jan 22, 2007 1:53 pm    Sujet du message: Répondre en citant

sujet passionant, que je complète par la question suivante :

Peut on considérer les courbatures comme un indice de progression?

Dois t'on "rechercher" les courbatures lors de la programmation de l'entrainement ?

A contrario, si je n'ai pas de courbatures, est ce que mon entrainement est insuffisant?
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Jean-Marc BERTRAND
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MessagePosté le: Mar Jan 23, 2007 10:58 am    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour

Sur le plan purement physique (car il existe d'autres types de progression) c'est exactement ça : un entraînement n'induisant aucune courbature correspond généralement à une progression moindre du potentiel de performance.

C'est l'histoire des courbes de surcompensation : si tu ne provoques pas une déplétion ou une altération membranaire suffisamment conséquente, les phénomènes métaboliques de chimiotactismes et de migrations cellulaires seront peu sollicités

@ bientôt
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Serge
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MessagePosté le: Mer Jan 24, 2007 7:21 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je suis d'accord avec Jean Marc, mais je souhaiterai apporter une précision.
Comme il le soulignait ,il plaçait sa réponse sur un plan "purement physique". Wink
Tous ce qu'il dit est vrai: on ne crée des adaptations que si l'on sollicite son organisme à un certain niveau
L'organisme possède cette qualité d'adaptation et de régénération, ce de façon spectaculaire(voir expérience de STUDISKI).

Mais pas toujours, comment le savoir? Wink

Intéret de la planification, du suivi, de l'observation... Au travail!! Very Happy
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Yann
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MessagePosté le: Jeu Nov 15, 2007 9:11 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Jean-Marc BERTRAND a écrit:
Bonjour

Sur le plan purement physique (car il existe d'autres types de progression) c'est exactement ça : un entraînement n'induisant aucune courbature correspond généralement à une progression moindre du potentiel de performance.

C'est l'histoire des courbes de surcompensation : si tu ne provoques pas une déplétion ou une altération membranaire suffisamment conséquente, les phénomènes métaboliques de chimiotactismes et de migrations cellulaires seront peu sollicités

@ bientôt


Je fais remonter le sujet...

Ca dépend aussi du type d'entrainement... difficile d'avoir des courbatures sur une séance d'aérobie fondamentale, fractionner ou meme puissance aérobie, pourtant la progression physiologique est là...non?

De meme sur un cycle hypertrophie, ou force max j'ai de réelles courbatures uniquement sur la première voir deuxième séance mais c'est tout...pourtant j'augmente régulièrement mes poids au fur et a mesure des blocs et l'augmentation de mes MAX me laisse penser que mes séances sont éfficaces.

Les autres muscus qui suivent ne sont pas très traumatisante...
Faute a quoi?
- habituation musculaire?
- meilleur récupération une fois le bloc entamé?
-??
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Serge
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MessagePosté le: Dim Nov 18, 2007 12:41 am    Sujet du message: Répondre en citant

La progression physiologique n'est pas quantifiable à chaque séance.
Les courbatures sont un indice. en effet, fonction de la notion d'altération et de surcompensation.
Mais la progression est une notion toute relative. Sauf face à un chronomètre ou un concours particulier (sauts, lancers, mais aussi épreuve de force) et encore... Que dire de quelqu'un qui s'entraîne très sérieusement, et qui le jour de son épreuve "passe à côté", à cause d'une trop grande anxiété? Que sa progression à étée inexistante?

D'autre part, il faut tenir compte aussi d'une notion importante: Plus l'athlète est entraîné, plus il lui est difficile de progresser.

Petite question: l'augmentation des charges que tu utilises n'est-elle pas le signe d'une progression?
Ne constates-tu pas une amélioration de ta gestuelle, (meilleure puissance par exemple) lorsque tu effectues le transfert sur ton sport?
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MessagePosté le: Lun Nov 19, 2007 8:54 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Si bien sur, l'augmentation de charge est un indice de progression, et ca se sent en bateau..!

Je ne m'inquiete pas pour ma progression, les résultats parlent d'eux memes,

C'était pour réagir au poste de Jean marc, pour marqué une petite bémole, a savoir que ce n'est pas (pour moi... et peut etre d'autres) un indice si flagrant...

Merci!
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Serge
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MessagePosté le: Lun Nov 19, 2007 10:45 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bémol: nom masculin qui abaisse d'un demi ton la note devant lequel il est placé

Bon courage pour tes entraînements. Wink
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Jean-Marc BERTRAND
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MessagePosté le: Mar Nov 20, 2007 11:10 am    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Yann

A la relecture de mon propos, je confirme : à savoir qu'un entraînement n'induisant pas de courbatures provoque une élévation MOINDRE (et non inexistante) du potentiel de performance.

A titre d'illustration, tu peux réaliser en musculation un 10X10 en développé couché par exemple chargé a 90kg. Si au sortir de la séance, tu n'es pas courbaturé, ton indice de force max aura quand même progressé. ce n'est pas cela qui est remis en question.

Mais ce qu'il faut comprendre c'est que si au lieu de chargér à 90 et de sortir de la salle très peu courbaturé et presqu'aussi frais et dispo que quand tu es arrivé, tu avais mis une charge ne te permettant même plus de soulever le pommeau de douche en rentrant le soir chez toi, ou même ta fourchette pour simplement manger tes pates (comme cela peut arriver parfois) tellement tes muscles ont été sollicités et lésés par l'effort continuel, intense et soutenu, et bien c'est dans ces conditions que l'indice de force max explosera véritablement et connaîtra un développement optimal.

Il ne s'agit bien évidemment pas de viser à cet objectif à chaque séance, sous peine de tomber en état de surentraînement chronique, mais l'idée reste bien la même : ce sont les courbatures qui permettent, notamment en musculation, d'attester effectivement de l'impact d'une séance sur l'organisme.

Pour en revenir à ton cas concret : tu notes une évolution certaine du niveau au fil du temps malgré l'absence de courbatures. Encore une fois, cela est très largement possible, réaliste et incontestable. Il faut simplement comprendre que cette évolution serait davantage décuplée et nettement plus franche si tu mobilisais des charges plus en adéquation avec ton niveau et ton degré d'expertise.

Pour ce qui relève de l'aérobie, là aussi, si les séances n'induisent aucune courbature cela signifie généralement que tu es plus sur une optique d'entretien que de développement véritable. Je crois, in fine, qu'il ne faut pas confondre la pratique d'une activité sportive pour la santé, le loisir et le bien être, et le sport de compétition à haut niveau (c'est à dire au minimum une finale en championnat de France) dont la visée ultime est le développement optimal des performances.

Demande à mon viel ami Bouabdellah TAHRI (co-recordman d'europe du 3000 steeple, que je salue humblement au passage Wink ) ce qu'il pense des courbatures, lui qui a énormément de mal à marcher au sortir du lit après une séance intense sur piste la veille Very Happy

@ bientôt
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Dernière édition par Jean-Marc BERTRAND le Mar Nov 20, 2007 3:32 pm; édité 1 fois
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MessagePosté le: Mar Nov 20, 2007 2:38 pm    Sujet du message: Répondre en citant

D'accord, c'est noté!!

PS: Ce que je trouve le plus horrible après une grosse séance c'est se laver les mains... Laughing
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MessagePosté le: Mar Nov 20, 2007 7:13 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ah Jean Marc, je reconnais en toi le politique!! Wink

Les termes sont choisis, n'est ce pas?
"...Pour ce qui relève de l'aérobie, là aussi, si les séances n'induisent aucune courbature cela signifie généralement que tu es plus sur une optique d'entretien que de développement véritable. Je crois, in fine, qu'il ne faut pas confondre la pratique d'une activité sportive pour la santé, le loisir et le bien être, et le sport de compétition à haut niveau (c'est à dire au minimum une finale en championnat de France) dont la visée ultime est le développement optimal des performances..."

- Voudrais-tu signifier à Yann qu'il est arrivé à son maximum du point de vue physiologique?
- Qu'il ne progressera plus?
- Ou plus autant qu'il le voudrait?
- Qu'il devrait se consacrer au "sport loisirs"?

Je ne serai pas capable de faire de même. Very Happy

Merci de faire vivre le site... Wink
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MessagePosté le: Mar Nov 20, 2007 8:17 pm    Sujet du message: Répondre en citant

A Oui j'avais pas relevé ca... comment je doit le prendre Shocked ?

Réellement un entrainement aérobie efficace doit entrainer des courbatures?
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Jean-Marc BERTRAND
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MessagePosté le: Mar Nov 20, 2007 9:38 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Serge

Tu as mal compris mon propos : je dis simplement à yann, comme à tant d'autres d'ailleurs, que s'ils n'ont pas de courbatures au sortir de la séance, ce n'est surtout pas parce qu'ils ont atteint leur limite de progression, mais cela signifie bien au contraire qu'ils ne s'entraînent pas suffisamment dur pour escompter une progression optimale.

Simplement aussi que le sens commun ou le tout venant qui s'entraîne exclusivement en vue de se faire plaisir ou de préparer les championnats locaux ou départementaux n'est pas obligé d'aller jusqu'aux courbatures intenses. Il peut très largement se contenter d'une progression continue, stable et sans risque par un entraînement moins intense et moins traumatisant pour l'organisme.

Je crois, encore une fois, que les gens ne mesurent pas la différence entre le haut niveau (le vrai) qui necessite d'être toujours sur le fil du rasoir entre d'un côté "développement optimal du potentiel de performance" et de l'autre "syndrôme de surentraînement", et le "sport" dans son acception la plus répandue aux yeux de tous.

Plus qu'un gouffre, c'est un abysse insondable qui existe entre les deux mondes. Là ou le sportif HN doit prendre des risques et s'entraîner de façon rude et acharnée pour rester au contact des meilleurs, le sportif lambda peut se contenter d'un entraînement respectant davantage son intégrité physique.

Loin de moi l'idée de juger, de critiquer ou de jeter la pierre. C'est un simple constat froid, un état de fait.

@ bientôt

PS : Yan, ne retombes pas dans ton travers initial : les courbatures intenses ne sont pas necessaires pour escompter une progression.

Comme je l'ai expliqué precedemment, tu peux très largement progresser sans être pour autant courbaturé au sortir d'une séance.

Tu progresseras simplement moins vite et ton pic de surcompensation sera moins haut, c'est tout.

Mon propos visait exclusivement à dire que le sportif moyen peut très largement se contenter de cette sorte de progression pouvant être considérée comme sûre et tranquille.

Mais le sportif de haut niveau lui en revanche, qui prépare une échéance compétitive internationale par exemple, ne pourra rester trop longtemps sur ce mode de fonctionnement sous peine de voir ses ambitions de podium s'envoler très rapidement et de revoir ses objectifs à la baisse.

@ bientôt
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MessagePosté le: Mar Nov 20, 2007 10:34 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Mais tout à fait Jean Marc!! Very Happy

Il y a en effet une abysse incomensurable entre les athlètes de haut niveau... Et les autres.
Le problème, c'est que l'on insiste sur la performance, jamais sur le travail nécessaire à celle-ci.

Mais je remarque que tu as eu les mots justes. Constat froid, POLI et lucide.
Même si j'ai pu "interpréter" (un peu ) tes propos, je note cette façon que tu as de dire les choses. Je ne pense pas que j'aurai su dire les choses ainsi. Wink
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MessagePosté le: Mer Nov 21, 2007 2:33 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Hum.... j'ai du mal avec ca.

Des courbatures c'est des lesions + déchets si j'ai bien compris...

Il y de déchet quand on travaille avec l'oxygène? l'intensité n'est pas assez forte pour avoir des lésions...si?

Quand je me met le tarif sur une séance type 5x8min ou 4x10', 3x20' le seul truc que je ressent en rentrant chez moi c'est une grosse fatigue général et l'envie de dormir.

peut etre quelqu'un qui va faire ce type de séance 1 fois de temps en temps va avoir des courbatures mais en cette période de l'année si j'aditionne aérobie fondamentale et fractionné on doit arrivé a 8-9 séances par semaine. Uniquement aérobie. ceci peut expliquer cela?

Ca m'inquiete un peu ce que vous me dites là...
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MessagePosté le: Lun Jan 07, 2008 12:53 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pour moi, par expérience, je sais qu'une seule grosse séance m'est nettement plus profitable que tout un tas de petites disséminées dans la semaine. Dans un cas j'ai des courbatures et il me faut du temps pour récupérer mais je surcompense terriblement, dans l'autre je ne fais qu'accumuler de la fatigue et des micro lésions qui me sont peu profitables

Mais chaque cas est particulier.
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