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ATHLETISME - Moment préférable

 
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Chrystel
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MessagePosté le: Mer Oct 21, 2015 7:43 pm    Sujet du message: ATHLETISME - Moment préférable Répondre en citant

Coucou,

Je me demandais s'il y a un moment préférable à d'autres pour aller courir ?
Faut-il mieux courir le matin à jeun ? Ou pas à jeun ? Ou en fin de journée ? Ou avant de se coucher ?
Quelles en sont les bienfaits sur l'organisme, le mental ? Est-ce qu'il y a des moments à éviter au contraire ?

Bisous
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MessagePosté le: Ven Oct 23, 2015 9:24 am    Sujet du message: Répondre en citant

Salut Crystel

En fait, tout dépend des objectifs du sportif :

- Si tu prépares un semi marathon, qui va commencer à 9h30, il faut s'entraîner à courir le matin, pas vraiment le choix.

- Si tu souhaites maigrir, ça peut être bien de courir quelquefois à jeun : L'organisme va de cette façon piocher plus rapidement dans les lipides, car il aura moins de glucides en réserves.

- Si tu veux te déstresser, après le boulot, pour bien / mieux dormir, c'est intéressant de courir en fin d'après-midi.

Etc. Etc.

Donc la question est : quels sont tes objectifs ?

Smile
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MessagePosté le: Sam Oct 24, 2015 7:08 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Comme je te disais: maigrir et déstresser.

Donc je vais alterner le jogging a jeun et le jogging en fin de journée. Mais c'est plus ou moins ce que je faisais déjà. J'avais déjà lu dans un magazine sportif que pour maigrir, il fallait courir à jeun. Mais j'avoue que je m'étais demandé si ce n'était pas dangereux de faire des efforts le matin à jeun.

Mais bien-sûr je te fais confiance Wink
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MessagePosté le: Lun Oct 26, 2015 10:01 am    Sujet du message: Répondre en citant

Re

Ce n'est pas dangereux, si on sait rester raisonnable bien entendu, mais par contre, c'est un peu plus "inconfortable".

En fait, l'organisme connaît toujours des moments "délicats" quand on fait du footing : ce sont les moments dits de "transitions physiologiques". C'est quand par exemple l'organisme a finit de déstocker les glucides intramusculaires, et ceux du compartiment sanguin, et qu'il va aller piocher dans le glycogène hépatique (foie), ou aussi, plus tard, quand il active la filière lipidique (quand il va piocher les réserves énergétiques dans les graisses, et moins dans les sucres). Dans ces moments de "transitions", on ressent toujours un petit coup de moins bien, qui peut se traduire par une accélération de la respiration, une hausse du rythme cardiaque et de la sudation, une difficulté à tenir le rythme, des sensations de fatigue, voir de malaise ou d'étourdissement.

Mais cela est tout à fait normal, et si on insiste, l'organisme retrouve ensuite son équilibre et repart sur un bon rythme, sans difficulté. La majorité des "joggeurs du dimanche" ne connait pas les fondements physiologiques de ces phénomènes de transitions, et s’arrêtent, pensant qu'ils sont allé au bout de leur effort, qu'il est temps de rentrer à la maison, alors que si on persiste, on retrouve ensuite un second souffle, il faut juste avoir le courage de dépasser ces étapes "délicates".

En temps normal, suivant l'expertise et la constitution, ces "transitions" arrivent plus ou moins tard (p.e. 20 à 45mn suivant le niveau). Mais quand on court à jeun, ils arrivent beaucoup plus tôt. C'est pour cela que beaucoup de personnes disent et pensent qu'il est très difficile de courir le ventre vide. En fait, il faut juste prendre conscience que les premiers kilomètres seront rudes, et s'accrocher, et tu verras ensuite que ça repart sur de bons rails Smile

Very Happy
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MessagePosté le: Lun Oct 26, 2015 10:17 am    Sujet du message: Répondre en citant

Dans ces moments-là, je dis toujours que si je continue, c'est grâce au mental.
J'ai mal aux mollets, je ne trouve pas un bon rythme respiratoire, je me demande pourquoi je cours alors que je pourrais être tranquille chez moi... et passer ce cap, effectivement, çà commence à aller mieux et là, je trouve un bon rythme pour courir.

Je ne sais pas si il y a un post à ce sujet, mais je me rends compte que courir fait vraiment travailler le mental, la volonté, la tenacité et l'appréhension du temps. Je trouve que les bienfaits vont au-delà du physique.
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MessagePosté le: Mer Oct 28, 2015 3:49 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Dans ce que tu décris, tout est logique et normal, sauf les douleurs aux mollets. Après, quand on commence à courir, il faut parfois du temps pour que les mollets s'habituent a être sollicités ainsi. Les courbatures récidivantes, et même les tendinites, ne sont pas rares. Il ne faut pas hésiter à espacer les séances les premiers temps pour bien récupérer, courir sur terrain souple, mettre des semelles absorbantes, faire des massages avec des décontractants comme la pommade srilane, bien manger des protéines pour resynthétiser les lyses, et prendre des douches chaudes myorelaxantes.

Pour le mental, c'est exactement ça ! L’épanouissement physique s'accompagne bien souvent d'une évolution psychologique favorable. C'est un constat issu de l'expérience directe du terrain Smile
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MessagePosté le: Mer Oct 28, 2015 10:54 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je me suis mal exprimée en fait par " mal aux mollets "...

Au début, quand j'ai commencé à courir, j'avais très mal aux mollets, j'avais d'ailleurs posté à ce sujet. Mais grâce à tes bons conseils ( investir dans de nouvelles chaussures de sport, privilégier une certaine marque, acheter des semelles en sorbothane), je n'ai plus mal du tout . Mon coach m'avait aussi conseillé de courir plus vite, minimum 7,5 km/h, car moins vite pouvait expliquer mon mal aux mollets.

Là, quand je cours à jeun, ce n'est pas cette douleur aux mollets là, c'est plutôt la sensation des jambes lourdes, "pas encore réveillées" :/

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MessagePosté le: Jeu Oct 29, 2015 10:25 am    Sujet du message: Répondre en citant

Parfait, tout est normal alors Smile

Il a toujours pas détaillé et expliqué sa logique, le coach, sur cette histoire d'accélérer pour préserver les mollets Smile
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MessagePosté le: Jeu Oct 29, 2015 6:01 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Première fois que j'entend qu'il faut courir "à 7.5 kilomètre heure au minimum pour protéger ses mollets".
Je suis étonné d'une telle précision...
Peut-être le résultat d'un algorithme!

Wink
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MessagePosté le: Ven Oct 30, 2015 10:08 am    Sujet du message: Répondre en citant

N'est-ce pas que c'est étrange cette histoire Very Happy
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MessagePosté le: Ven Oct 30, 2015 6:34 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai oublié de préciser qu'en salle , je dois faire plusieurs exercices sur différentes machines et entre autre, je dois courir sur le tapis roulant.
Et en septembre, quand j'ai commencé à courir sur le tapis, voyant que j'avais vraiment du mal à aller au-delà de 7,5 km/h, mon coach m'a dit que si j'avais l'habitude de courir en deçà , ce n'était pas étonnant que j'aie mal aux mollets.

J'en ai conclus, à tord ou à raison, que courir plus vite faisait travailler le muscle en tonicité, et que plus lentement, l'impact du sol finissait par créer des douleurs ... ?

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MessagePosté le: Mar Nov 03, 2015 11:59 am    Sujet du message: Répondre en citant

Chrystel, excuse-moi de me moquer de tes propos.
Mais je suis toujours fasciné par ce que peuvent dire des professionnels du sport.
Bien sur "parfois, il nous faut vendre du rêve". Mais je me demande toujours jusqu'où il nous faut aller.
Bon courage, car la solution passe surtout par une pratique régulière. Tu ne profites réellement des bienfaits qu'à partir "d'un certain temps"...
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MessagePosté le: Mer Nov 04, 2015 4:53 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je reste également perplexe face à cette relation de causalité : vitesse / douleurs aux mollets Very Happy
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MessagePosté le: Sam Nov 07, 2015 8:10 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Serge a écrit:
Bien sur "parfois, il nous faut vendre du rêve". Mais je me demande toujours jusqu'où il nous faut aller.


Mon coach est très bienveillant envers moi. Par contre, entre professionnels du sport, vous devez avoir des divergences d'opinion...
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MessagePosté le: Dim Nov 08, 2015 10:06 am    Sujet du message: Répondre en citant

Disons que sur certains aspects, je dirais que tout "professionnel du sport" doit pouvoir s'appuyer sur des arguments quand il propose une méthode, un atelier ou un exercice. A mon idée, on peut tout proposer, il n'y a pas de règle, la préparation physique et l'entraînement sont un art, mais à la condition de s'appuyer quand même sur un minimum de savoir, de connaissances, qu'elles soient scientifiques ou expériencielles. En l’occurrence, je suis simplement curieux de connaître les bases argumentaires de ladite méthode. Ça se trouve, il serait tout à fait capable d'expliquer les fondements physiologiques et/ou biomécaniques de son concept ^^
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MessagePosté le: Mer Nov 11, 2015 10:48 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Coucou,

Ce matin, j'ai couru 2,44 km en 20 mn et cet après-midi, 2,62 km en 20 mn.
Dimanche dernier, c'était aussi dans ces temps-là. Vous en pensez quoi ? C'est trop lent ?
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MessagePosté le: Mar Nov 17, 2015 2:55 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Sur quel parcours ? Et puis est-ce que tu t'es fait plaisir ? Smile
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MessagePosté le: Mar Nov 17, 2015 11:07 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le long du Lez ... et oui, oui, je me régale Smile
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MessagePosté le: Mer Nov 18, 2015 2:43 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Alors, c'est gagné Smile
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